Étiquette : chômage

 

Acquisition d’un diplôme ou de compétences … Pourquoi choisir avec la VAE ?


 

Regardons cela sous l’angle de l’employabilité et de la mobilité :

C’est une question centrale qui se pose tout au long d’un parcours professionnel. Mais cette question se pose-t-elle dans les mêmes termes lorsque l’on est un jeune entrant dans la vie active ? Un collaborateur expérimenté, un demandeur d’emploi ou une entreprise ?

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Vous êtes Salarié, Demandeur d’emploi, artisan…, Êtes-vous éligible à la VAE ?

La VAE est ouverte à tous. Peu importe votre âge, votre statut (salarié, artisan, demandeur d’emploi etc.), ou votre niveau de formation vous pouvez accéder à un parcours de VAE.

Une seule condition : pouvoir justifier d’au moins un an (en continu ou non) d’activités en rapport direct avec la certification que vous visez.
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Vous avez une expérience professionnelle mais pas de diplôme en rapport avec celle-ci ?

La VAE est faîte pour vous

La Validation des Acquis de l’Expérience  peut vous permettre d’obtenir, sur décision d’un jury, un diplôme, un titre ou certificat de qualification sans avoir à suivre une formation.

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Quand la VAE est au service de l’emploi !

Photo Comptoir VAE EmploiEntreprise Solidaire d’Utilité Sociale (ESUS), VAE Les 2 Rives, leader de l’accompagnement VAE, et l’association ADVAE qu’elle soutient ont lancé le Comptoir VAE EMPLOI. Leur objectif ? Aider les demandeurs d’emploi d’Ile de France à booster leur confiance et leur employabilité par la VAE.

De l’utilité de la VAE pour l’emploi

Les freins à l’emploi sont multiples mais la VAE peut au moins en lever trois (3) : l’absence de diplôme, la capacité à faire valoir son expérience, la confiance en soi.

  • La quasi-totalité des offres d’emploi mentionne un diplôme alors que de très nombreux actifs n’en ont pas. Ce fossé, la VAE peut le combler dans la mesure où le candidat peut théoriquement obtenir un des 15 000 diplômes inscrits au RNCP (Répertoire National des Certifications Professionnelles).
  • Faire une VAE c’est prendre le temps de poser un regard introspectif et rétrospectif sur son expérience professionnelle, l’analyser et la valoriser. C’est prendre du recul sur son parcours pour se poser des questions : qu’ai-je fait ? Comment ? Pourquoi ? Qu’en ai-je appris ? Quelles compétences ai-je mobilisées ? …

Le résultat est toujours spectaculaire : le candidat prend conscience de toute la richesse de son expérience et sait l’analyser, la catégoriser et en parler. Il est donc beaucoup mieux armé pour un entretien.

  • Faire une VAE c’est reprendre confiance en soi. La fierté du travail accompli, la reconnaissance institutionnelle de son parcours, la revanche sur l’école, le nouveau regard sur son expérience, le nouveau regard de ses proches… sont autant de facteurs de confiance inhérents à la VAE. « La VAE a été pour moi un nouveau commencement. Des verrous ont sauté dans ma tête», soutient un candidat ayant obtenu une licence en logistique récemment.

De l’importance de l’accompagnement 

Sans accompagnement, l’abandon est au bout de trop nombreux parcours. Un accompagnement efficace est un accompagnement de bout en bout : du diagnostic à l’après jury.

Schéma Process CVAEELes demandeurs d’emploi ne peuvent toujours pas mobiliser leur CPF pour se faire accompagner. Pourtant, c’est un droit ! Ils bénéficient en Ile de France d’un chéquier VAE financé par la région et allant jusqu’à 12 heures d’accompagnement sur la deuxième phase, et d’une prise en charge de 640 € pour les frais liés à la certification.

Pourtant, notre expérience montre que dans la plupart des cas, cet accompagnement est quantitativement insuffisant et que la première phase (Diagnostic et recevabilité) est décisive dans une VAE. De même, beaucoup de demandeurs d’emploi éprouvent des difficultés à concilier la recherche d’emploi et la VAE. Ils abandonnent donc souvent l’une pour l’autre.

Au-delà, nous constatons qu’il est parfois psychologiquement difficile pour un demandeur d’emploi de trouver les ressources pour travailler régulièrement seul depuis son domicile.

C’est face à ce triple constat que nous avons lancé le Comptoir VAE Emploi

Le Comptoir VAE Emploi : un espace, une méthode, des engagements

Un espace

  • 1 permanence – tenue par des bénévoles formés – ouverte du lundi au vendredi
  • 1 salle équipée d’ordinateurs pour travailler son dossier VAE et rechercher un emploi
  • 1 salle de formation dédiée
  • 1 réseau de partenaires dans la recherche d’emploi

Une méthode 

  • Proposer un espace pour avancer sur son projet VAE en étant toujours accompagné et aidé
  • Concilier projet VAE et recherche d’emploi : le temps de travail sur place est partagé entre l’avancée du dossier VAE et la recherche d’un travail. Des outils et des formations délivrées par nos partenaires seront également accessibles.

Nos engagements 

  • Proposer un diagnostic sur le choix du diplôme et du certificateur
  • Fournir une méthodologie précise et des outils adaptés tout au long de la démarche
  • Garantir un suivi de proximité avec des accompagnateurs en capacité de faire avancer quotidiennement dans le parcours.
  • Mettre à disposition des ordinateurs connectés à internet dans nos locaux
  • Apporter une aide dans les formalités administratives

 

Vous êtes intéressé(e) ?

• CONTACTEZ- NOUS •

La VAE est une solution contre le chômage ! par David Rivoire

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La VAE est une réponse au chômage ! Profitons-en !

D’aucuns disent que l’on a tout essayé contre le chômage. D’autres proposent des solutions qui représentent pour les entreprises ou pour l’état un coût supplémentaire. Il existe pourtant un dispositif au potentiel sous-évalué et sous-exploité,  et qui présente l’énorme avantage d’être déjà financé : la Validation des Acquis de l’Expérience (VAE).

Celle-ci permet de  transformer l’expérience acquise au cours de sa carrière en diplôme. Issue de la loi de modernisation sociale de 2002, la VAE a été pendant 14 ans marginalisée dans l’univers bien vaste de la formation. Mais la loi de mars 2014 qui cherchait à rendre les compétences davantage reconnues et valorisées dans le parcours professionnel, l’a mis sous les projecteurs. L’expérience positive d’une entreprise sociale comme VAE Les 2 Rives qui, depuis 10 ans a accompagné plus de 4500 personnes dans la mise en œuvre de leur VAE, montre que l’impact du dispositif peut aller bien au-delà de la sécurisation d’un parcours professionnel. Elle peut être une solution pour le chômage d’aujourd’hui et peut prévenir le chômage de demain.

La VAE comme levier vers l’emploi

La VAE peut être un levier formidable pour trouver un emploi puisqu’elle apporte une réponse concrète à 2 freins réels au retour à l’emploi, deux constats largement partagés par les partenaires sociaux.  Le premier tient à une maladie bien française, celle de la diplômite qui pousse les recruteurs à ne pas regarder un CV s’il n’a pas le bon diplôme. 40% des actifs sont aujourd’hui autodidactes en France et, malgré l’excellence de leur parcours, voient leurs compétences et leurs expériences non reconnues car non sanctionnées par un diplôme. La VAE peut permettre d’obtenir la fameuse ligne qui manque leur son CV pour être lu.

Le second tient au fait que les demandeurs d’emploi éprouvent parfois les pires difficultés à valoriser leur parcours. Or faire une VAE, c’est littéralement faire le bilan approfondi de son parcours professionnel pour identifier toutes les compétences acquises, tous les savoir-faire tirés de la moindre expérience et apprendre à les mettre en avant. Elle est en ce sens la meilleure des préparations à un entretien.

La solution de la VAE devrait être aujourd’hui largement répandue, facile d’accès, immédiatement mobilisable, pour permettre à tout un chacun de retrouver plus facilement un emploi. Or les demandeurs d’emploi ne parviennent pas encore avec leurs conseillers Pôle Emploi à faire financer leur accompagnement VAE sur leur CPF. Et pourtant la loi de mars 2014 leur accorde ce droit !

La VAE pour accompagner les mutations du travail

Avec l’automatisation, la digitalisation et la robotisation, certains métiers sont appelés à muter, voire à disparaitre. Dans certains cas, la VAE peut être une réponse efficace pour l’entreprise comme pour le salarié en associant à de la formation une VAE pour obtenir un diplôme et donc de la lisibilité sur les compétences acquises. Nous appelons ça un parcours diplômant. Notre entreprise a ainsi proposé à un grand groupe de distribution un parcours comprenant 120 heures de formation et une VAE à des hôte(sses) de caisse pour obtenir un BAC Pro  ARCU (Accueil Relation Client et Usager). La VAE renforce leur employabilité en interne, comme en externe tout en leur donnant une reconnaissance officielle et institutionnelle. La formation, rendue plus attractive par la VAE, permettra à ces salariés de s’adapter à l’évolution de leur métier qui comportera plus de relation et de conseil client. Enfin ce parcours comprend une solution de financement intégrée : le CPF pour la VAE, la période de professionnalisation pour la formation.

Nous pensons qu’à l’heure du CPF, cette hybridation est l’avenir de la VAE comme elle est aussi un avenir pour la formation.

La France possède avec la VAE un outil efficace pour mener son combat pour l’emploi. Nous demandons simplement que la loi de mars 2014 soit respectée et appliquée pour que les demandeurs d’emploi puissent mobiliser leur CPF et bénéficier comme n’importe quel salarié d’un accompagnement VAE suffisant. A l’heure où les partenaires sociaux éprouvent les pires difficultés à concilier flexibilité et sécurité, la VAE constitue l’une des réponses à cet enjeu majeur pour les salariés comme pour leurs employeurs. Une réponse efficace, peu coûteuse et immédiatement généralisable. Alors n’attendons pas !

 

David Rivoire, PDG de VAE Les 2 Rives

Validation des Acquis de l’Expérience : état des lieux et perspectives

L’entreprise VAE Les 2 Rives et le laboratoire C3S (Culture, Sport, Santé, Société) de l’université de Franche-Comté (Besançon) ont organisé les 17 et 18 mars 2016 un grand colloque sur le thème : « La Validation des Acquis de l’Expérience : état des lieux et perspectives ».

 

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Il avait quatre objectifs :

  • Rapprocher enfin le monde de la recherche et le monde des praticiens de la VAE ! C’était une première qu’un tel événement soit organisé conjointement par une entreprise privée et un laboratoire public de recherche ! Notre entreprise et le laboratoire C3S ont partagé le constat que ces deux mondes étaient encore trop cloisonnés. Cette collaboration était naturelle : VAE Les 2 Rives a depuis 2014 un département R&D et le laboratoire a le souci constant de se connecter avec le terrain
  • Réunir l’écosystème de la VAE pour partager un diagnostic et ouvrir tous ensemble des perspectives : accompagnateurs, OPCA, responsables ministériels et surtout candidats et certificateurs !
  • Faire un état des lieux complet en s’appuyant sur différents points de vue !
  • Avoir un regard prospectif sur la VAE en France et sur d’autres territoires !

Vous pouvez retrouver l’ensemble du programme et des intervenants du colloque : Ici

Les travaux réalisés donneront lieu à la publication d’un ouvrage collectif courant 2016.

Quel bilan tirer de la VAE aujourd’hui ?

  • Le dispositif est encore largement sous exploité : le nombre de candidats diplômés plafonne autour de 25 000 depuis près de 10 ans. Mais les premiers mois de 2016 montrent les signes d’une croissance
  • «La VAE est entrée dans l’âge adulte et doit donc changer d’échelle» : selon Jean-Marc Huart, chef du Service de l’instruction publique et de l’action pédagogique au sein de la DGESCO (Direction générale de l’enseignement scolaire). La loi du 5 mars 2014 l’a en effet clairement mis sur le devant de la scène ! Cette loi ajoute encore une obligation de poids pour les managers qui devront désormais aborder le dispositif VAE dans les entretiens professionnels, obligatoires tous les deux ans
  • La VAE n’est pas encore assez accessible à ceux qui en ont le plus besoin : les demandeurs d’emploi pour qui la VAE a un énorme impact sont largement sous représentés (moins de 10%)
  • Le privé est devenu un acteur important du marché de la VAE. Avec la loi, de très nombreux acteurs se sont lancés formant un marché très atomisé. Se pose la question de sa place par rapport aux acteurs publics, et du suivi de la qualité des prestations

Un peu de prospective : les évolutions de la VAE

Il faut passer d’une logique de VAE à une logique de parcours ! Comment ?

Par l’hybridation de la formation et de la VAE ! Elle peut être un formidable outil de gestion prévisionnelle des emplois et des compétences pour des entreprises qui sont notamment sur des métiers en tension et en mutation. L’idée est de combiner formations courtes pour que le candidat acquiert de nouvelles compétences et de la VAE pour valoriser son expérience professionnelle par un diplôme ou une certification qui labellise l’ensemble des compétences du candidat.

Voir : Les parcours diplômants

Un exemple : VAE Les 2 Rives a mis en place avec une enseigne de la grande distribution un parcours diplômant pour ses hôtesses de caisse : au terme de seulement 140 heures de formation, elles pourront par une VAE obtenir un BAC Pro ARCU (Accueil Relation Clients et Usagers). L’objectif ? Les accompagner dans l’évolution de leurs métiers qui ira vers beaucoup plus de conseil et de relation clients.

Par une utilisation de la validation partielle concertée et intelligente avec le candidat : la validation partielle, si elle fait partie dès le diagnostic d’un objectif de parcours, peut être un bel outil pour le candidat. Le CPF rend ce type de parcours possible.

Voir : Comment mobiliser son CPF ?

Développer les logiques de co-construction « public-privé » :

« Les deux cultures publiques/privées ne s’opposent pas, elles peuvent se compléter ». C’est ce qu’a rappelé Dominique Bouy-Debec de l’Université de Cergy-Pontoise qui est revenue notamment sur la réussite du projet Air France mené avec VAE Les 2 Rives en insistant sur les points forts suivants :

  • Partage de valeurs communes au-delà des différences d’identités
  • Confiance partagée : l’université a permis à VAE Les 2 Rives d’accéder aux jurys, ainsi qu’à l’entretien pédagogique
  • Clientèle nouvelle : VAE Les 2 Rives a été pour l’université un apporteur d’affaires
  • Des résultats probants : près de 50 jurys en 4 ans, plus de 90% de validation totale sur l’ensemble des candidats accompagnés par VAE Les 2 Rives.

De même, les travaux ministériels menés autour de la VAE gagneraient à être faits en concertation avec les acteurs privés ! A ce propos, nous regrettons qu’aucun acteur privé n’ait été invité à participer à l’évaluation des dispositifs de VAE commandée par le Premier Ministre.

Regarder ce qui se passe ailleurs !

Ce colloque s’est conclu par un bilan comparatif des expériences de validation des acquis dans d’autres pays : Belgique, Suisse et Togo. Si notre cadre réglementaire est très avancé par rapport aux leurs, le besoin est partagé !

Continuer la recherche !

Ce colloque ouvre de nombreuses perspectives en termes de réalisation de travaux de recherche et d’organisation d’événements à caractère scientifique. C’est, par exemple, dans cette logique que Jules APENUVOR a présenté, le 24 mars dernier, une communication sur « L’identité professionnelle et le comportement dans la VAE » lors du colloque organisé par le C3S sur le thème « Environnement et Identité ».

La VAE ce sont encore les candidats qui en parlent le mieux !

4 anciens candidats aux profils variés sont intervenus pour apporter leur regard sur la VAE. Nous vous proposons de retrouver celui de Karim Belgacem  pour qui la VAE a changé la vie !

 

 

Nous vous donnons rendez-vous pour la suite !

Notre ambition à travers ce colloque est de créer un cadre pérenne de réflexion sur la VAE associant des chercheurs, des institutionnels, des professionnels et des usagers du dispositif. Pour ce faire, une seconde édition aura lieu en 2017 autour d’un thème à définir en commun avec les différents acteurs.

 

L’illettrisme, un handicap tabou

Vivre sans savoir ni lire, ni écrire, ni compter, malheureusement ça existe. Ils sont même 2,5 millions de Français (7 % de la population) à pourtant être allés à l’école et à ne pas pouvoir décrypter une liste de courses, une consigne, réaliser des calculs simples, prendre des notes… La moitié d’entre eux travaillent souvent dans des emplois peu qualifiés.

L’illettrisme, ça n’est pas simplement le fait de commettre des fautes d’orthographe ou de syntaxe. C’est avant tout ne pas être autonome dans la vie de tous les jours et dans le monde professionnel faute de maîtriser les bases de l’écriture et de la lecture.

Car, malgré les progrès, ce « handicap » reste un vrai tabou. Le fait qu’il ait été déclaré grande cause nationale en 2013 a permis de faire chuter le nombre de personnes concernées : elles étaient 3,1 millions en 2004.

illétrisme

L’Etat s’est fixé pour objectif de faire reculer le phénomène de deux points d’ici à 2018. Cette année, il a débloqué 160 millions d’euros pour faire reculer l’illettrisme. Des plans d’action ont vu le jour au sein de divers conseils régionaux. Dans le cadre de la création du compte personnel de formation, les partenaires sociaux ont souhaité que les stages permettant d’acquérir le socle de base (lire, écrire, calculer, maîtriser les outils informatiques) soient éligibles de droit.

Près de la moitié des 2,5 millions d’illettrés est sans emploi. Et ils ont majoritairement plus de 45 ans. Un foyer d’exclusion durable… C’est un défi à relever car le travail change, il y a une présence plus forte de l’écrit dans les entreprises qui attendent de la part de leurs salariés plus d’autonomie et de polyvalence. Investir davantage dans les formations de base, c’est réduire le chômage de longue durée.

L’humain demeure le pivot des organisations

Les évolutions technologiques ne remplaceront pas les humains au travail, et cette infographie devrait renforcer la confiance des salariés dans leur avenir professionnel. La technologie ne peut se substituer aux expertises des salariés et remplacer les échanges IRL (In Real Life). L’IRL n’est qu’un complément, et 60% des employés français restent persuadés de leur valeur ajoutée opérationnelle.

  • 39% des professionnels admettent communiquer en ligne avec leurs collègues et 26% d’entre eux, seulement, voient dans le numérique une contribution à leur productivité
  • En revanche, les personnes sondées sont enthousiastes concernant les perspectives que la technologie peut développer : la reconnaissance vocale à 94%, gestuelle à 89%
  • De nouvelles fonctionnalités ou usages sont évoqués : les voitures sans chauffeur par 79%, des traducteurs universels intégrés d’office pour des échanges internationaux en temps réel pour 94% ou des logiciels de correction automatique de base pour 92%
  • 53% pensent même que la forme holographique remplacera leur présence physique au bureau

Qu’est-ce que le portage salarial et comment ça marche ?

Le portage salarial permet de travailler pour une entreprise sans forcément en être salarié directement ni même devoir créer une structure juridique pour facturer par exemple. Il est régi par l’article L. 1251-64 du Code du travail.

C’est une relation triangulaire entre une société de portage, une personne, « le porté » et une entreprise cliente. La personne portée est son propre patron. Elle définit son montant journalier, traite directement avec l’entreprise cliente sur les modalités du contrat et mandate une société de portage qui va assurer alors un rôle purement administratif de « connexion » entre deux entités.

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Pourquoi se tourner vers du portage salarial ?

Il est de plus en plus complexe de trouver un emploi en France. Le portage salarial est la solution à considérer pour un jeune par exemple : un statut salarié, pouvant amener à (re)générer des droits à allocation chômage, un statut protecteur du salariat et surtout une première expérience « encadrée » et valorisante tant pour le porté que pour l’entreprise qui s’assure un « recrutement » de bonne qualité.

« La loi du marché » : le nouveau film social

Peut-on tout accepter pour un travail ? C’est la question que pose le film La loi du marché, actuellement en compétition au Festival de Cannes et sorti en salles la semaine dernière.

Vincent Lindon joue un cinquantenaire au chômage, allant d’entretien d’embauche en entretien d’embauche jusqu’à finalement accepter un poste d’agent de sécurité dans un hypermarché. Il va petit à petit se retrouver dans une situation insoutenable puisque le directeur, qui souhaite licencier du personnel, lui demande de surveiller les employés.

Ce film est particulièrement réaliste dans la mesure où la majorité des personnages ne sont pas joués par des acteurs mais par des non-professionnels, jouant l’emploi qu’ils exercent dans la vie.