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L’illettrisme, un handicap tabou

Vivre sans savoir ni lire, ni écrire, ni compter, malheureusement ça existe. Ils sont même 2,5 millions de Français (7 % de la population) à pourtant être allés à l’école et à ne pas pouvoir décrypter une liste de courses, une consigne, réaliser des calculs simples, prendre des notes… La moitié d’entre eux travaillent souvent dans des emplois peu qualifiés.

L’illettrisme, ça n’est pas simplement le fait de commettre des fautes d’orthographe ou de syntaxe. C’est avant tout ne pas être autonome dans la vie de tous les jours et dans le monde professionnel faute de maîtriser les bases de l’écriture et de la lecture.

Car, malgré les progrès, ce « handicap » reste un vrai tabou. Le fait qu’il ait été déclaré grande cause nationale en 2013 a permis de faire chuter le nombre de personnes concernées : elles étaient 3,1 millions en 2004.

illétrisme

L’Etat s’est fixé pour objectif de faire reculer le phénomène de deux points d’ici à 2018. Cette année, il a débloqué 160 millions d’euros pour faire reculer l’illettrisme. Des plans d’action ont vu le jour au sein de divers conseils régionaux. Dans le cadre de la création du compte personnel de formation, les partenaires sociaux ont souhaité que les stages permettant d’acquérir le socle de base (lire, écrire, calculer, maîtriser les outils informatiques) soient éligibles de droit.

Près de la moitié des 2,5 millions d’illettrés est sans emploi. Et ils ont majoritairement plus de 45 ans. Un foyer d’exclusion durable… C’est un défi à relever car le travail change, il y a une présence plus forte de l’écrit dans les entreprises qui attendent de la part de leurs salariés plus d’autonomie et de polyvalence. Investir davantage dans les formations de base, c’est réduire le chômage de longue durée.

Les causes fréquentes de la perte de temps au travail

Au travail, la perte de temps est plus conséquente que l’on ne pense. L’arrivée des nouvelles technologies a amené plus d’outils et de raisons de nous déconcentrer dans nos tâches.

Quelles distractions fréquentes freinent quotidiennement notre productivité ?

  • Les problèmes informatiques représentent 11% du temps perdu au travail. Les pannes internet, les mauvaises versions de logiciels, les virus… Tous ces bugs informatiques qui nous font regretter l’arrivée des nouvelles technologies car nous consacrons beaucoup de temps à les remettre en état.
  • Nous passons en moyenne 1H14 par semaine sur les réseaux sociaux. Et 64% du surf sur internet au bureau serait relatif à des fins personnelles. Le temps passé par un salarié sur les jeux en ligne et les e-mails personnels représente 1 heure par semaine. C’est autant de temps déduit à travailler pour l’entreprise.
  • Les réunions répétées et sans ordre du jour sont également un facteur de perte de temps au travail. Plus d’une réunion sur deux est inutile et le plus souvent, les participants font autre chose de personnel en même sur leurs smartphones. (cf article : « Votre entreprise ne serait-elle pas atteinte de réunionite ? »)

Ainsi, pour maximiser la productivité au travail, commencez par réduire votre temps personnel passé sur internet, éliminez le stress, ayez une alimentation équilibrée, et pensez à mettre quotidiennement à jour votre TO DO LIST !

Group of young people in training course

Savoir dire « merci » la clef d’un management réussi

Plus qu’un signe de politesse, être reconnaissant et savoir dire MERCI à ceux avec lesquels vous collaborez quotidiennement, c’est une forme de respect et d’humanité.
En effet, ce simple mot lorsqu’il est exprimé, a le pouvoir de rendre une relation positive et un management plus performant, car travailler ensemble n’est pas naturel, c’est un art.

Thank_You_Gratitude

Nous avons tous un besoin plus ou moins prononcé de reconnaissance pour ce que l’on est, ce que l’on fait, ce que l’on dit, ce que l’on ressent…

Attention aux amalgames, la rémunération permet de signifier de manière matérielle la reconnaissance d’un manager envers son salarié pour son investissement dans l’entreprise, mais elle ne remplace en aucun cas la reconnaissance verbale.

En bref, dire merci c’est simple et ça va de soit mais ça va encore mieux en le disant. Ca revient à reconnaître l’humain en face de soit comme un semblable, croire en lui et le faire exister.

Conflit et médiation en entreprise

Le conflit est un affrontement entre des intérêts, des valeurs, des actes ou des procédures. Il est omniprésent et naturel dans la vie collective et source d’incompréhensions et de difficultés. Dans le cadre de l’entreprise il est important de prévenir et de gérer les différents le plus tôt possible pour limiter les répercussions sur le travail, l’atmosphère et donc la motivation et le bien-être des employés. Car une équipe qui gagne est une équipe dynamique et unie !

S’il est correctement géré, le conflit peut, contre toutes attentes, se révéler bénéfique. En effet, il permet aux acteurs du différent de communiquer, d’être honnête, de repartir sur de nouvelles bases et pour les managers de se poser des questions et de revoir leur stratégie. Bien gérer un conflit, c’est comprendre le cadre de référence de l’autre, sa perception du désaccord, et être conscient des pièges liés au langage.

man and woman staring at each other with hostile expressions.

Le médiateur est forcément externe à l’entreprise, il se doit d’être neutre, indépendant, impartial et de respecter parfaitement la règle de la confidentialité. Il est un technicien de la relation et de l’écoute. Il intervient en prévention ou en accompagnement en vue d’aider chacune des parties à comprendre l’autre et à trouver une solution commune et satisfaisante.
Une procédure de médiation peut durer plusieurs mois et chaque séance plusieurs heures. Souvent un conflit en entreprise provient simplement d’un manque de reconnaissance du manager vers son employé. Un dialogue fréquent et efficace permet de gagner du temps !

Le recrutement des cadres : ça repart à la hausse !

L’APEC – Agence Pour l’Emploi des Cadres affirme que ce dernier trimestre 2014, le recrutement des cadres connaît une hausse de 17%. Ces analyses se fondent sur le nombre d’offres parues sur le célèbre site d’offres d’emploi. Une bonne nouvelle dans le contexte actuel pour un secteur en crise depuis 2008.

 

 

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