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Zoom sur la génération Y
La « génération Y », c’est quoi ?
« Ce terme regroupe des personnes nées approximativement entre les années 1980 et 2000. L’origine de ce nom a plusieurs attributions : pour les uns il vient du « Y » que trace le fil de leur baladeur sur leur torse ; pour d’autres ce nom vient de la génération précédente, nommée génération X ; enfin, il pourrait venir de la phonétique anglaise de l’expression « Y » (prononcer waɪ), signifiant « pourquoi ». »
Les limites du phénomène…
Les jeunes d’une vingtaine d’années ne se considèrent plus comme des adultes. Plusieurs causes sont à l’origine de ce phénomène, comme un allongement de l’espérance de vie, les parents hélicoptères et de moins en moins d’emplois convenablement rémunérés pour que les jeunes diplômés puissent être indépendants financièrement dès leur premier métier.
Les jeunes ont une forte pression pour faire de longues études et les parcours universitaires sont de plus en plus compétitifs.
De plus, il s’avère que les jeunes appartenant à la génération Y présentent une faible « tolérance à la frustration». C’est la manière dont les thérapeutes nomment la capacité à appréhender les situations bouleversantes, apprendre à traverser les circonstances d’une vie normale comme les ruptures, les deuils, les mauvaises notes ou les licenciements. Manquer de tolérance à la frustration influe sur le moral des jeunes et peut conduire à un état suicidaire pour le jeune qui se referme sur son mal être et ne sait pas se faire aider.
Aujourd’hui, il est courant chez les jeunes adultes de changer d’emploi tous les 3 à 5 ans, tandis que leurs parents restaient en moyenne 25 années dans la même entreprise.
Hakima Seffih a accepté de témoigner sur son expérience avec l’association ADVAE du cabinet VAE Les 2 Rives
La VAE, c’est un pas que je souhaitais franchir, il y a déjà bien 10 ans. Mais je ne me sentais pas capable de concilier vie professionnelle, vie personnelle et VAE.
J’ai quitté le cursus scolaire en classe de première L et n’est donc pas eu mon BAC.
En mai 2014, je fus licenciée pour motif économique et je me suis décidée à franchir le pas.
La démarche avec l’ADVAE a commencé en juillet 2014 et s’est déroulée très rapidement. J’ai eu mon BTS Assistant de Manager le 10 février dernier avec les félicitations du jury.
Je voudrais remercier Anne Huguet qui a été très présente tout au long du chemin. Elle a su me guider dans mes choix, elle m’a parfois bousculée, cela a été difficile mais j’avais besoin d’un accompagnement soutenu. Elle m’a complètement aidé dans mon orientation, les échéances à tenir dont je n’avais pas connaissance initialement, elle m’a indiqué à qui je devais m’adresser pour les inscriptions mais aussi dans mes recherches.
Par ailleurs, c’était important pour moi de recevoir les encouragements et de sentir le soutien constant de mes enfants, mon mari et mes amis.
La flexibilité dont a fait preuve ma consultante m’a permis de concilier la VAE avec la recherche d’emploi. Cela a très bien fonctionné car nous nous sommes adaptées à nos contraintes respectives ; on travaille les week-ends, on se lève plus tôt le matin et on travaille plus tard le soir.
A la suite de cette expérience, j’ai retrouvé un poste d’assistante de direction dans mon secteur d’activité qui est la post-production audiovisuelle.
L’importance des comportements non-verbaux et du para-verbal en entretien
Pour préparer un entretien, il est primordial de savoir que les mots ne représentent que 7% de nos messages. 55% sont consacrés au visuel et 38% au ton de notre voix.
Qu’est ce que la communication non verbale ?
Selon Jacques Corraze, le terme de communication non verbale « s’applique aux gestes, à la posture, à l’orientation du corps, la singularité somatique naturelle ou artificielle, voire à des organisations d’objets, des rapports de distance entre individus, grâce auxquels une information est émise. »
Les différentes composantes de la communication non verbale sont :
– Les postures (soumission, domination, partage, ouverture, attitude de rejet ou d’évitement)
– Les mimiques du visage (le plissement du front, le sourire, le regard, le froncement des sourcils)
– Le regard, le contact visuel est très important, il met en éveil l’attention du public, il permet d’être présent aux autres et de détecter leurs réactions
– Les signaux vocaux (l’accent, la prononciation, le timbre, l’intensité, le ton)
– Les territoires (professionnel, familial, personnel)
– Les gestes (hochement de la tête d’avant en arrière, main tendue, point levé)
Il faut savoir que les expressions du visage ne sont pas conditionnées par la culture, elles sont universelles. Ainsi, les sept émotions de base sont : la colère, le dégoût, la haine, la surprise, la tristesse, la joie et la peur.
En entretien il est donc inévitable de maîtriser la communication non verbale en veillant à l’apparence vestimentaire, le regard, la tête et les expressions faciales, la posture, le toucher, et le comportement vocal.
Les candidats sont-ils tous des menteurs ?
Le Curriculum Vitae peut-il toujours être considéré comme l’honnête description des parcours des candidats ?
D’après une étude menée il y a un an par le réseau Florian Mantione Institut, 3/4 des CV des candidats ne reflèteraient pas la vérité et 1 employeur sur 3 n’en vérifierait pas les données.
Parmi les candidats les plus malhonnêtes, figurent les commerciaux (cités par 75 % des entreprises), les managers (52 %), les techniciens et les ingénieurs (36 %) et les administratifs (26 %). Le plus souvent, les candidats trompent leurs employeurs en déformant la réalité des postes qu’ils ont effectués ou en élargissant leur zone de travail.
Mais il existe bien d’autres éléments sur lesquels ils peuvent enjoliver la vérité comme : les langues, la rémunération réelle, l’adresse postale…
Pourquoi alors les candidats prennent-ils ce risque ?
Facile. L’avènement du web explique les comportements des chercheurs d’emplois. Habitués à postuler à une offre depuis les sites carrières des entreprises, les candidats semblent peu impliqués dans l’acte de saisir leurs informations professionnelles en ligne. Ils se sentent alors plus libres de répondre en ajustant leur carrière aux besoins des entreprises qui recrutent de moins en moins et qui recherchent des CV exemplaires.
Malgré cette tendance, nous vous conseillons de toujours rester honnête, car même si peu d’employeurs vérifient l’exactitude des informations, 1 fois sur 3, après l’avoir fait, le candidat est éliminé.
Jules Apénuvor au séminaire « Jeunes chercheurs » du Laboratoire C3S à Besançon
Aujourd’hui, mercredi 20 mai, a lieu la deuxième session du séminaire »Jeunes chercheurs » du Laboratoire C3S (Culture, Sport, Santé, Société) de l’Université de Franche-Comté, à Besançon pour l’année 2015.
Ce séminaire, porte sur « L’engagement et ses différentes figures », et donnera lieu à la publication d’un ouvrage collectif.
Les interventions seront réparties selon quatre thèmes : « L’engagement politique et citoyen », « l’engagement personnel », « l’engagement sportif » et pour finir, « l’engagement, les organisations et territoires ».
Jules Apénuvor est responsable recherche et développement chez VAE Les 2 Rives.
Au cours du premier thème, il présentera une communication intitulée : « Les obstacles au maintien de l’engagement dans une démarche de VAE. Une étude de cas de candidats accompagnés par le cabinet VAE Les 2 Rives ». Il s’agit des résultats d’une étude que Jules a menée auprès d’anciens candidats et de consultants du cabinet.
Etre papa booste la carrière professionnelle des hommes
Dans la carrière d’une femme, la maternité peut être vu comme un frein important. Elle peut même entrainer une baisse de salaire… Quel triste constat ! D’autant plus que la situation est totalement différente pour les hommes.
Quand un homme avoue être père à son travail, sa côte d’appréciation augmente automatiquement. Pourquoi ? Parce qu’être papa prouve un certain équilibre et organisation chez un homme. C’est une sociologue américaine Michelle Budig qui affirme ce constat dans son dernier ouvrage « The Fatherhood Bonus and The Motherhood Penalty ».
Ces perles rares sont considérées plus responsables et plus stables alors que les mères seraient susceptibles de se laisser distraire. Grâce à ces qualités, il paraitrait que les employeurs n’hésitent pas à augmenter le salaire des papas. D’après les dires de la spécialiste qui a étudié l’évolution des salaires aux États-Unis durant ces 35 dernières années, il semblerait que le salaire des hommes augmenterait de 6% au moment de la naissance de leur premier enfant.
Autre avantage : dans le cadre d’une recherche d’emploi, un homme qui indique qu’il a des enfants sur son CV sera rappelé plus rapidement qu’un autre et se verra proposer un plus haut salaire.
Ce malheureux constat prouve une nouvelle fois un écart de salaire et une inégalité entre les hommes et les femmes. A savoir que les Américaines âgées de moins de 30 ans, sans enfant, touchent 93% du salaire d’un homme ayant un poste et des qualifications équivalentes. Une fois mamans, ces femmes gagnent plus que 76% du salaire des pères de famille. Alors que la paternité semble réussir aux hommes, la maternité contraint les femmes.
Le Groupe VAE Les 2 Rives fête les 10 ans de sa création !
En 2005, suite à la parution des premiers décrets d’application de la loi de modernisation sociale concernant la VAE, David Rivoire fonde VAE Les 2 Rives, et développe ainsi une méthodologie certifiée pour l’accompagnement sur-mesure de la VAE.
Pour répondre le mieux possible aux problématiques des entreprises et des particuliers, VAE Les 2 Rives s’est développé en complément de ses filiales Transition RH, (l’Expert en conseil RH et bilan de compétences) et Tremplin VAE, (1er réseau national d’accompagnateurs VAE et bilan de compétences).
Aujourd’hui le groupe souffle ses bougies, et l’équipe est fière de constater que depuis 10 ans, VAE Les 2 Rives c’est :
- 4000 candidats à la VAE
- Une qualification OPQF
- Des « afterworks » réguliers dans le but de développer le réseau professionnel des candidats
- Des actions gratuites mise en place en faveur des demandeurs d’emploi
- Plus de 90% de taux de réussite
- Une société commerciale qui fonctionne en autonomie sans subvention publique
- Un accompagnement express à distance selon vos besoins
A l’occasion de cet anniversaire nous souhaitons remercier à nouveau tous ceux qui nous font confiance et qui ont contribué à l’accomplissement de nos services.
Et on ne va pas vous donner rendez-vous dans 10 ans car on aimerait vous voir avant !
On parle de VAE Les 2 Rives dans le Parisien Economie
La validation des acquis de l’expérience permet à des salariés d’obtenir une certification en rapport avec leurs compétences réelles. Une démarche que les entreprises ont intérêt à encourager…
Retrouvez l’article complet en ligne à la page 20 du Parisien Economie
Zoom sur le Compte Personnel de Formation (CPF)
Considéré comme l’une des mesures phares de la loi du 5 mars 2014 relative à la formation professionnelle, à l’emploi et à la démocratie sociale, le CPF est entré en application à partir du 1er janvier 2015, remplaçant ainsi le DIF.
Répondant au principe d’universalité de la formation tout au long de la vie, le CPF a vocation à accompagner l’individu, salarié ou non, dès son entrée dans la vie active jusqu’à sa retraite. Il est constitué d’un nombre d’heures capitalisées durant les périodes d’activité professionnelle, et mobilisables par son titulaire pour bénéficier d’actions de formation entrant dans les critères d’éligibilité définies par le législateur. Il peut en effet s’agir de :
- formations permettant d’acquérir le socle de connaissances et de compétences ;
- formations sanctionnées par une certification enregistrée au RNCP ;
- formations débouchant sur un CQP ;
- formations sanctionnées par les certifications inscrites sur la Liste Nationale Interprofessionnelle (LNI) ;
- formations permettant la qualification des personnes en recherche d’emploi et financées par les Régions, le Pôle Emploi et l’Agefiph ;
- ou d’actions d’accompagnement à la VAE.
L’accès à ces formations peut, selon que celles-ci se déroulent ou non en dehors du temps de travail, nécessiter l’accord préalable de l’employeur.
Dématérialisé et accessible au seul titulaire, le CPF est annuellement alimenté en heures de formation, proportionnellement au temps de travail. À titre d’exemple, un salarié travaillant en temps plein acquiert 24 heures par an pendant cinq ans (120h), puis 12h par an pendant trois ans, jusqu’à l’atteinte du plafond de 150 heures sur son CPF.
Ce compte peut éventuellement bénéficier d’abondements provenant notamment de l’employeur (en cas de pénalité ou d’accord d’entreprise), du Pôle Emploi, des Régions, de l’Agefiph, des organismes paritaires, ou encore de son titulaire, en vue de l’accumulation du nombre d’heures nécessaires pour l’accès à une formation par exemple.
Le législateur a, par ailleurs, prévu un mécanisme permettant d’articuler le DIF et le CPF. Les heures acquises au titre du DIF au 31 décembre 2014 peuvent ainsi être mobilisées jusqu’au 1er janvier 2021 dans le cadre du CPF, en respectant évidemment le plafond de 150 heures.
Pour aller plus loin…
http://www.moncompteformation.gouv.fr/
La formation en alternance, ou la solution pour l’emploi des jeunes
La formation en alternance est considérée comme un des systèmes le plus efficaces pour lutter contre le chômage des jeunes. La formation en alternance n’existe que depuis plus de trente ans, et repose sur l’idée que l’on doit allier le théorique et le pratique.
Tout en suivant les cours des centres de formation, écoles ou universités, on apprend en entreprise. Ceci va le valoriser et lui permettre, par l’expérience, d’acquérir une qualification. Cet excellent moyen d’insertion professionnelle est de plus en plus utilisé. Selon une enquête, 70% des jeunes titulaires d’un bac sont prêts à choisir l’alternance.
Dans un premier lieu, vos débuts d’expérience dans l’entreprise inspirent confiance aux recruteurs, raison pour laquelle, très souvent, les jeunes sont embauchés à l’issue de leurs contrats.
Par ailleurs, l’avantage non négligeable de la formation en alternance est qu’elle permet à la fois de disposer d’un salaire mais également du financement de la formation.
Les grandes écoles, plus particulièrement les écoles supérieures de commerce, développent des cursus en alternance pour répondre aux besoins des entreprises. Celles de l’industrie (28 % des contrats) des transports, de la grande distribution, et surtout du BTP sont particulièrement demandeuses.
La formation en alternance est organisée autour de deux contrats, le contrat d’apprentissage et le contrat de professionnalisation. Chacun possède ses objectifs. Le premier permet l’acquisition d’un diplôme, le second fait acquérir une qualification professionnelle.
« Les bancs de l’école ok, mais l’expérience en entreprise c’est mieux, là nous avons la parfaite combinaison des deux ! »