Étiquette : accompagnement

 

15 candidats managers chez Partouche valident leur licence MAC

Le parcours métiers diplômant associant VAE et complément de formation est une réalité !!!

Un immense bravo aux 15 candidats managers chez Partouche qui viennent de valider leur licence MAC !!! Un beau partenariat avec l’université de Cergy.

La VAE c’est aussi un projet d’entreprise

Vous êtes Salarié, Demandeur d’emploi, artisan…, Êtes-vous éligible à la VAE ?

La VAE est ouverte à tous. Peu importe votre âge, votre statut (salarié, artisan, demandeur d’emploi etc.), ou votre niveau de formation vous pouvez accéder à un parcours de VAE.

Une seule condition : pouvoir justifier d’au moins un an (en continu ou non) d’activités en rapport direct avec la certification que vous visez.
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Vous avez une expérience professionnelle mais pas de diplôme en rapport avec celle-ci ?

La VAE est faîte pour vous

La Validation des Acquis de l’Expérience  peut vous permettre d’obtenir, sur décision d’un jury, un diplôme, un titre ou certificat de qualification sans avoir à suivre une formation.

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VAE Parcours diplômant chez AIR FRANCE

Lancement de la 4ième Promotion Learn2develop chez Air France. Parcours diplômant d’accompagnement des cadres à leur prise de fonction… avec Coaching individuel !!!

Au travers de cette formation les candidats valideront 4 des 15 blocs de compétences du programme grande école de Kedge Business School.

VAE Les 2 Rives lance la création d’un Centre D’appels solidaire, qui emploiera des jeunes décrochés scolaires*

VAE Les 2 Rives a décidé de proposer et de prouver par l’exemple que la VAE avait sa place dans un plan d’insertion de jeunes en décrochage scolaire concernant l’entrée dans la vie active et l’employabilité.

En résumé, ce centre d’appels emploiera des jeunes de moins de 21 ans sans diplôme sur un contrat de professionnalisation de 12 mois pendant lequel nous leur apprendrons un métier et une posture professionnelle. Au terme de ses 12 mois, nous les accompagnerons dans la réalisation d’une VAE afin qu’il puisse se diplômer par l’expérience. Read More…

Quand la VAE est au service de l’emploi !

Photo Comptoir VAE EmploiEntreprise Solidaire d’Utilité Sociale (ESUS), VAE Les 2 Rives, leader de l’accompagnement VAE, et l’association ADVAE qu’elle soutient ont lancé le Comptoir VAE EMPLOI. Leur objectif ? Aider les demandeurs d’emploi d’Ile de France à booster leur confiance et leur employabilité par la VAE.

De l’utilité de la VAE pour l’emploi

Les freins à l’emploi sont multiples mais la VAE peut au moins en lever trois (3) : l’absence de diplôme, la capacité à faire valoir son expérience, la confiance en soi.

  • La quasi-totalité des offres d’emploi mentionne un diplôme alors que de très nombreux actifs n’en ont pas. Ce fossé, la VAE peut le combler dans la mesure où le candidat peut théoriquement obtenir un des 15 000 diplômes inscrits au RNCP (Répertoire National des Certifications Professionnelles).
  • Faire une VAE c’est prendre le temps de poser un regard introspectif et rétrospectif sur son expérience professionnelle, l’analyser et la valoriser. C’est prendre du recul sur son parcours pour se poser des questions : qu’ai-je fait ? Comment ? Pourquoi ? Qu’en ai-je appris ? Quelles compétences ai-je mobilisées ? …

Le résultat est toujours spectaculaire : le candidat prend conscience de toute la richesse de son expérience et sait l’analyser, la catégoriser et en parler. Il est donc beaucoup mieux armé pour un entretien.

  • Faire une VAE c’est reprendre confiance en soi. La fierté du travail accompli, la reconnaissance institutionnelle de son parcours, la revanche sur l’école, le nouveau regard sur son expérience, le nouveau regard de ses proches… sont autant de facteurs de confiance inhérents à la VAE. « La VAE a été pour moi un nouveau commencement. Des verrous ont sauté dans ma tête», soutient un candidat ayant obtenu une licence en logistique récemment.

De l’importance de l’accompagnement 

Sans accompagnement, l’abandon est au bout de trop nombreux parcours. Un accompagnement efficace est un accompagnement de bout en bout : du diagnostic à l’après jury.

Schéma Process CVAEELes demandeurs d’emploi ne peuvent toujours pas mobiliser leur CPF pour se faire accompagner. Pourtant, c’est un droit ! Ils bénéficient en Ile de France d’un chéquier VAE financé par la région et allant jusqu’à 12 heures d’accompagnement sur la deuxième phase, et d’une prise en charge de 640 € pour les frais liés à la certification.

Pourtant, notre expérience montre que dans la plupart des cas, cet accompagnement est quantitativement insuffisant et que la première phase (Diagnostic et recevabilité) est décisive dans une VAE. De même, beaucoup de demandeurs d’emploi éprouvent des difficultés à concilier la recherche d’emploi et la VAE. Ils abandonnent donc souvent l’une pour l’autre.

Au-delà, nous constatons qu’il est parfois psychologiquement difficile pour un demandeur d’emploi de trouver les ressources pour travailler régulièrement seul depuis son domicile.

C’est face à ce triple constat que nous avons lancé le Comptoir VAE Emploi

Le Comptoir VAE Emploi : un espace, une méthode, des engagements

Un espace

  • 1 permanence – tenue par des bénévoles formés – ouverte du lundi au vendredi
  • 1 salle équipée d’ordinateurs pour travailler son dossier VAE et rechercher un emploi
  • 1 salle de formation dédiée
  • 1 réseau de partenaires dans la recherche d’emploi

Une méthode 

  • Proposer un espace pour avancer sur son projet VAE en étant toujours accompagné et aidé
  • Concilier projet VAE et recherche d’emploi : le temps de travail sur place est partagé entre l’avancée du dossier VAE et la recherche d’un travail. Des outils et des formations délivrées par nos partenaires seront également accessibles.

Nos engagements 

  • Proposer un diagnostic sur le choix du diplôme et du certificateur
  • Fournir une méthodologie précise et des outils adaptés tout au long de la démarche
  • Garantir un suivi de proximité avec des accompagnateurs en capacité de faire avancer quotidiennement dans le parcours.
  • Mettre à disposition des ordinateurs connectés à internet dans nos locaux
  • Apporter une aide dans les formalités administratives

 

Vous êtes intéressé(e) ?

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Lancement du parcours « Passage cadre » avec Kedge Business School

VAE Les 2 Rives est fier d’annoncer le lancement, en partenariat avec Kedge Business School d’un nouveau parcours à destination des entreprises qui souhaitent accompagner leurs collaborateurs dans leur passage cadre et renforcer leurs compétences en management.

Le parcours « Passage cadre » a été construit pour répondre à 5 objectifs :

  • Etre certifiant pour renforcer l’employabilité des collaborateurs et les conduire à terme s’ils le souhaitent, à obtenir le diplôme du programme grande école par la VAE (validation des acquis de l’expérience), une fois l’expérience acquise.
  • Développer des compétences par la formation : management général, management de projet / Rh et relations sociales / communication écrite et orale…
  • Faire évoluer les postures par l’accompagnement individuel : 13 heures pour travailler individuellement la posture, la prise de poste, les axes d’amélioration…
  • Entrer dans une dynamique d’auto formation pour construire son parcours de formation individuelle via une plateforme de ressources digitales.
  • Etre éligible au CPF pour optimiser le coût du programme.

A qui s’adresse t’il ?

Aujourd’hui notre offre s’adresse à toute entreprise qui souhaite accompagner et renforcer les compétences managériales de leurs collaborateurs dans leur passage cadre ou qui évoluent vers des postes de cadres supérieurs.

D’ici quelques mois nous souhaitons proposer un parcours inter-entreprises.

Le contenu du parcours :

  • 13 heures d’accompagnement individuel réparties sur 10 séances adaptables selon les besoins de l’entreprise.
  • 70 heures de formation réparties sur 6 modules.

Témoignage :

« KEDGE Business School, Grande Ecole de Management, classée dans le « Top 10 » français, propose depuis plus de vingt ans une offre de formations à destination des professionnels.

Nos programmes Executive Education ont pour objectif d’accompagner l’évolution des organisations à travers le déploiement de dispositifs de développement de compétences et de transformation des pratiques professionnelles.

Le partenariat avec VAE Les 2 Rives et la mise en commun de nos expertises nous permet de lancer un parcours avec une approche innovante parce qu’il associe :

– acquisition de compétences techniques et travail sur les savoirs-être essentiels aujourd’hui au poste de Manager

– accompagnement individuel et développement du collectif

– 4 certificats de notre Programme Grande Ecole, visé au grade de Master, et une personnalisation du dispositif pour coller à la stratégie de l’entreprise

– formations en présentiel, accompagnement à distance et ressources digitales

Cette offre permet ainsi de soutenir la stratégie des entreprises en accompagnant les transformations individuelles et collectives. »

Fanny Oszczeda, responsable dispositifs sur mesure à Kedge Business School.

 

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La « Loi Travail », quels changements pour la VAE ?

Entre conflits socio-politiques et recours au désormais très célèbre Article 49.3, la « Loi Travail » ou « Loi El Khomri » a été promulguée en Août 2016. Elle est maintenant connue sous le nom de « LOI n° 2016-1088 du 8 août 2016 relative au travail, à la modernisation du dialogue social et à la sécurisation des parcours professionnels ». Aux dernières nouvelles, un décret d’application devrait venir la compléter en ce qui concerne la VAE. D’ores et déjà, nous lançons un appel – amical – à tous les acteurs du monde de la VAE pour une application effective des nouvelles dispositions relatives au dispositif. Ainsi, des milliers de personnes (salariés, demandeurs d’emploi, décrocheurs scolaires, …) pourront transformer leurs expériences en diplômes. Et, dans le cadre d’une incontournable action collective, la VAE pourra pleinement jouer le rôle sociétal qui est fondamentalement le sien.

Dans cet article, nous revenons sur ces nouvelles dispositions et alors les principaux changements que la « Loi Travail » implique pour la VAE.

Les principaux changements

• La durée d’activité : de 3 ans à 1 an

Pour qu’une demande de validation soit recevable, la durée d’activité requise était de 3 ans et ce, que l’activité ait été exercée de façon continue ou non.

Ce qui change avec la « Loi Travail » : La durée d’activité passe de 3 ans à 1 an et ce, « que l’activité ait été exercée de façon continue ou non ». Aussi et pour tout candidat, elle prend maintenant en compte les périodes de formation initiale ou continue en milieu professionnel. En fait, ces périodes n’étaient comptabilisées que pour les personnes n’ayant pas atteint le niveau V [1] de qualification pour la préparation d’un diplôme ou d’un titre.

Notre avis : cette baisse est pertinente. Elle l’est encore plus si nous considérons que la durée d’activité « en rapport avec la certification visée ne représente pas une condition systématique de réussite d’un parcours VAE, notamment pour des certifications de premier niveau » [2]. Devant notamment permettre à des personnes peu ou pas qualifiées de bénéficier de la validation des acquis de l’expérience, cette évolution législative pourrait toutefois desservir le dispositif auprès d’employeurs et de certificateurs. Les certifications, titres ou diplômes obtenus pourraient perdre de la valeur aux yeux des premiers. Et parmi les seconds, certains pourraient encore plus décrier la VAE qui dévaloriserait selon eux les diplômes qu’ils délivrent. Une telle évolution pourrait aussi être un nouvel argument pour les détracteurs du dispositif qui le dénonceraient avec plus de vigueur mais particulièrement à tort. En effet, le jury – qui est paritaire – reste souverain malgré la « Loi Travail ». Au-delà, une autre conséquence négative de la baisse de la durée d’activité pourrait être la hausse des taux de validations partielles et nulles. Deux raisons pourraient expliquer une telle hausse. Premièrement, avec la « Loi Travail », le recours à la VAE devrait considérablement augmenter. Le potentiel de son marché – mais dans la continuité de la Loi du 5 Mars 2014 – devrait attirer de nouveaux acteurs ayant peu d’expérience en matière d’accompagnement. Deuxièmement, il y a l’effet pervers de la baisse de la durée d’activité. En fait, cette baisse pose la question de la consistance de l’expérience à transformer en diplôme. Une telle expérience, n’est-elle pas fondée sur la durée d’activité ? Il convient d’observer de très près l’effet de cette disposition dans le cadre d’une étude portant sur la corrélation entre « durée d’activité » et « résultat du parcours VAE » de candidats.

Face aux futurs candidats à la VAE ayant une durée d’activité d’un an, le risque de validations partielles et nulles apparait à priori plus important. Les accompagnateurs doivent, pour le neutraliser sinon le minimiser, l’intégrer comme un nouveau paramètre ; l’objectif étant de sécuriser au mieux le parcours de VAE à travers par exemple des diagnostics plus approfondis, une offre de formation adéquate et pouvant alors compléter l’expérience du candidat. Il sera sans doute pertinent d’associer Formation et VAE. Toutefois, il faudra veiller à ce que l’on ne commercialise pas des heures de formation qui ne s’imposent pas. En effet, si la formation permet d’entrer dans une logique de parcours qui nous semble très bien, des acteurs pourraient être tentés de commercialiser des heures ne s’imposant pas mais ayant pourtant leurs coûts.

• La reconnaissance de parties de certification constituant un bloc de compétences 

Dans le cadre d’une validation partielle, il se pose la question de la durée de validité des parties de certification obtenues (ou unités acquises) au cas où le candidat souhaiterait plus tard valider totalement les acquis de son expérience. Concernant l’enseignement supérieur, la loi ne fixe aucun délai et ces unités sont dès lors acquises à vie. Selon le dispositif en vigueur, les unités sont acquises – sauf pour l’enseignement supérieur – pour 5 ans à compter de la notification de la décision du jury.

Ce qui change avec la « Loi Travail » : la limite de validité de 5 ans est levée et les parties de certifications obtenues sont définitivement acquises. Ces parties permettent maintenant des dispenses d’épreuve et ce, « si le règlement fixé par l’autorité administrative, l’établissement ou l’organisme qui délivre la certification prévoit des équivalences totales ou partielles ». Il est donc question de blocs de compétences ou « éléments identifiés d’une certification professionnelle s’entendant comme un ensemble homogène et cohérent de compétences » [3]. Grâce à la « Loi Travail », un candidat peut avancer « module » par « module », au rythme de la singularité de ses réalités, sans la pression du temps. Les certificateurs vont donc devoir adapter leurs règlements ou textes règlementaires. Au-delà de ces impacts juridiques, la « Loi Travail » est porteuse d’impacts administratifs pour les organismes certificateurs. Ces derniers doivent « faire évoluer progressivement leur base de données à la fois pour assurer le suivi des parcours prévu par la loi du 5 mars 2014 et intégrer le dynamisme des parcours non plus lié à une seule certification mais aux diverses possibilités de validations partielles, passerelles entre certification et diversité des modalités d’accès à la certification » [4].

Notre avis : Il est temps pour de nombreux certificateurs d’adapter leurs référentiels en termes de blocs de compétences. A ce sujet, la tentation d’une division des diplômes en de nombreux blocs ne peut être que forte. En effet, c’est là l’occasion de bénéficier d’une offre de formation courte « CPFisable ». La CNCP (Commission Nationale de la Certification Professionnelle), les OPCA (Organisme Paritaire Collecteur Agréé) et OPACIF (Organisme Paritaire Agréé au titre du Congé Individuel de Formation) doivent être les gardiens du temple à ce niveau. Cependant, quel est le bon nombre de blocs de compétences adéquat pour chaque diplôme ? La réflexion sur ce sujet devrait suivre la seule logique pédagogique devant fournir une organisation lisible, modulaire et cohérente des diplômes.

• L’entretien professionnel 

Quand une entreprise embauche un salarié, elle doit l’informer sur son droit à un entretien professionnel tous les 2 ans. Durant un tel entretien, l’employeur doit aborder avec celui-ci ses perspectives d’évolution professionnelle en termes particulièrement de qualifications et d’emploi.

Ce qui change avec la « Loi Travail » : l’entretien professionnel comporte maintenant des informations relatives à la VAE. Il s’agit de promouvoir le dispositif dans l’entreprise. Et la « Loi Travail » précise que des modalités de cette promotion peuvent être déterminées par un accord d’entreprise dans les entreprises de plus de cinquante salariés.

Notre avis : La VAE est un « produit « qui ne trouve pas son public » » [5] et manque alors de notoriété. L’obligation d’informer le salarié sur la VAE à l’occasion de son entretien professionnel va sans doute contribuer à la promotion du dispositif qui reste assez méconnu dans de trop nombreuses entreprises où de trop nombreux bénéficiaires potentiels n’en savent pas grand-chose sinon rien. Cette obligation est à même de créer des rencontres décisives avec la VAE.

Le congé pour VAE 

Le salarié qui s’engage dans une démarche de VAE peut bénéficier d’un congé pour VAE dont la durée ne peut excéder 24 heures de temps de travail, consécutives ou non, par validation. La Loi du 5 Mars 2014 stipule qu’une personne ayant été titulaire de CDD peut bénéficier d’un tel congé qui est toutefois un droit « subordonné à des conditions d’ancienneté ». Les conditions de rémunération ne sont alors pas les mêmes pour un CDD et un CDI.

Ce qui change avec la « Loi Travail » : Les conditions d’ancienneté pour les titulaires de CDD sont supprimées et c’est l’article L.6422-8 qui prévoit maintenant les conditions de rémunération comme suit : « le salarié dont l’action de VAE est prise en charge par l’un des organismes collecteurs paritaires agréés a droit à une rémunération égale à la rémunération qu’il aurait reçue s’il était resté à son poste de travail, dans la limite par action de validation d’une durée déterminée par décret pour chaque action de validation. La rémunération due au bénéficiaire d’un congé pour VAE est versée par l’employeur. Celui-ci est remboursé par l’organisme collecteur paritaire agréé ». Aussi, le congé pour VAE n’est plus limité à 24 heures (de temps de travail, consécutives ou non, par validation) pour tous les candidats. La « Loi Travail » stipule, en effet, que « la durée de ce congé peut être augmentée par convention ou accord collectif de travail pour les salariés n’ayant pas atteint un niveau IV [6] de qualification, au sens du répertoire national des certifications professionnelles, ou dont l’emploi est menacé par les évolutions économiques ou technologiques ».

Notre avis : ces évolutions relatives au congé pour VAE sont à saluer. À travers elles, la « Loi Travail » remet les pendules à l’heure d’une certaine justice sociale pour les titulaires de CDD. Par exemple, dans le cadre de leurs congés pour VAE, les salariés – peu importe la nature de leurs contrats – jouissent maintenant des mêmes droits en termes de rémunération car ils sont soumis aux mêmes conditions en la matière.

• L’accompagnement à la VAE

La Loi du 5 Mars 2014 stipule notamment que « toute personne dont la candidature a été déclarée recevable […] peut bénéficier d’un accompagnement dans la préparation de son dossier et de son entretien avec le jury en vue de la VAE ».

Ce qui change avec la « Loi Travail » : Cette loi prévoit « un accompagnement renforcé pour certains publics peut être prévu et financé par un accord de branche. ».

Notre avis : cet alinéa complémentaire dans la « Loi Travail » n’est pas du tout anodin. En fait, il renvoie à une reconnaissance de l’importance de l’accompagnement et soutient la nécessité de son renforcement pour certains publics, l’objectif étant la sécurisation de leurs parcours de VAE. Toutefois, que faut-il entendre par « accompagnement renforcé », « certains publics » ou encore « financé » ?

Et pour conclure … la « Loi Travail » … 

• … entre impacts notables 

La « Loi Travail » va impacter de façon significative les acteurs du monde de la VAE. « Les accompagnateurs devront renforcer leurs activités d’ingénierie des certifications, proposer des diagnostics approfondis ; ces derniers devant particulièrement s’inscrire dans une logique d’aide à la construction de parcours. Cette loi sous-entend donc un nouveau défi pour le monde de l’accompagnement. Avec plus d’une décennie d’expertise, VAE Les 2 Rives en est conscient ; sa mission étant d’accompagner chaque candidat vers un nouveau départ fondé sur sa singularité, ses attentes », souligne David Rivoire. Cette loi va renforcer et donner un souffle nouveau à la VAE dont elle va assurer la promotion dans les entreprises, auprès des salariés. Le recours au dispositif devrait augmenter. Pour l’instant, « le nombre de certifications délivrées chaque année stagne en effet depuis de nombreuses années autour de 30 000, très en-deçà du besoin potentiel de reconnaissance des compétences acquises » [7]. Pourtant, les bénéficiaires potentiels de la VAE sont tellement plus nombreux !

• … et un grand regret

S’il y a bien un regret à souligner, c’est sans aucun doute l’absence d’une disposition permettant le financement de la phase de choix du diplôme et d’obtention de la recevabilité. Cette phase n’est pas encore reconnue comme une prestation éligible au financement de la formation professionnelle. Elle doit pourtant être inscrite dans « une véritable logique d’accompagnement » : « hormis l’information qui lui est apportée, l’accompagnement offre au candidat l’opportunité d’une vision claire et réaliste sur son projet, avec le ciblage du diplôme et du certificateur adéquats, ainsi que l’évaluation de ses chances de réussite, rendant le projet plus concret. Sa motivation et sa disponibilité sont également évaluées » [8]. Et la réalité peut en témoigner. En effet, de trop nombreux candidats – parmi ceux s’informant sur la validation des acquis de l’expérience – abandonnent durant cette phase dite de recevabilité du fait particulièrement d’un manque de prise en charge. Voilà donc un sujet qui mérite toute l’attention du législateur s’il veut bien sûr favoriser le recours à la VAE, baisser de façon considérable les abandons lors de cette première phase et permettre à de très nombreuses personnes de transformer leurs expériences en diplômes. La « Loi Travail » a donc raté une belle occasion d’aller plus loin en termes de financement de l’accompagnement à la VAE, une occasion de mieux faire en la matière. N’est-ce que partie remise ?

 

Abdoul Karim KOMI

Responsable R&D

VAE Les 2 Rives

 

[1] Des diplômes de niveau : Certificat d’Aptitude Professionnelle (CAP), Certificat d’Aptitude Professionnelles Agricole (CAPA), Brevet Professionnel Agricole (BPA), Brevet d’Etudes Professionnelles (BEP).

[2] Projet de « Loi Travail » (p.278)

[3] https://www.defi-metiers.fr/breves/le-copanef-definit-la-notion-de-bloc-de-competences

[4] Projet de « Loi Travail » (p.279)

[5] Mayen et Pin (2014, p.144)

[6] Des diplômes de ce niveau : Bac général/professionnel/technologique, Brevet des Métiers d’Art (BMA), Brevet Professionnel (BP), Brevet Technique des Métiers (BTM).

[7] Projet de « Loi Travail » (p.279)

[8] http://leblogdelavae.com/quel-perimetre-pour-laccompagnement-vae/

Références

  • http://leblogdelavae.com/
  • LOI n° 2014-288 du 5 mars 2014 relative à la formation professionnelle, à l’emploi et à la démocratie sociale
  • LOI n° 2016-1088 du 8 août 2016 relative au travail, à la modernisation du dialogue social et à la sécurisation des parcours professionnels
  • Mayen, P. & Pin, J.-P. (2014). La rencontre avec la VAE. In : P. Lafont (Dir.), Institutionnalisation et Internationalisation des dispositifs de reconnaissance et de validation des acquis de l’expérience. Vecteur de renouvellement des relations entre univers de formation et de travail, Tome 1. (p. 143-156). Paris : E.U.I.
  • Projet de Loi visant à instituer de nouvelles libertés et de nouvelles protections pour les entreprises et les actifs (N°3600)

NOTRE REGARD SUR LA VAE DE DEMAIN

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La VAE (Validation des Acquis de l’Expérience) est encore, 15 ans [1] après son instauration, ce que l’on pourrait appeler un « célèbre dispositif inconnu ». Ils sont encore trop peu nombreux ceux qui savent ce qu’elle recouvre et apporte à ces salariés, demandeurs d’emplois et indépendants… qui en bénéficient. 

Délivrées depuis sa création 2014, on dénombrait 307 000 certifications [2] par ce dispositif, les années se suivent et les chiffres se ressemblent depuis 2002. Ceux-ci stagnent particulièrement. Pourtant, le Rapport Besson (2008) estimait déjà à 6 millions le nombre de personnes pouvant potentiellement valider leurs acquis. A ces bénéficiaires potentiels, il convient d’ajouter une bonne partie des dizaines de milliers de jeunes qui quittent chaque année le système scolaire sans diplôme et qui doivent faire face à une réalité bien française : le diplôme est très déterminant dans le cadre d’un recrutement. Il est évident que la VAE, qui permet de transformer l’expérience en diplôme, devrait être un outil beaucoup plus connu et utilisé.

Le politique ne s’y est nullement trompé en proposant deux lois, en 3 ans, ayant l’ambition de faciliter son essor. La Loi du 5 mars 2014 – relative à la formation professionnelle, à l’emploi et à la démocratie sociale – l’a renforcée en permettant son financement par le CPF (Compte Personnel de Formation). En 2016, la « Loi Travail » a baissé – de 3 ans à 1 an – la durée minimale d’activité requise pour qu’une demande de validation soit recevable. Effectivement appliquée, ce qui n’est pas encore le cas, elle aura un effet notable.

Nous proposons ici un regard prospectif sur ce que sera la VAE de demain et ce qui devra être fait pour qu’elle réalise enfin son changement d’échelle. Nous nous appuyons particulièrement sur une expérience de 15 ans durant lesquels nous avons accompagné plus de 5000 personnes. Voici 5 pistes que nous proposons pour maximiser le potentiel et l’impact de la VAE.

• Favoriser un accompagnement professionnel dès la définition du projet 

La Loi du 5 Mars 2014 a reconnu l’importance de l’accompagnement VAE. Toutefois, celui-ci malheureusement été circonscrit à « l’après recevabilité du projet ». Pourtant, de trop nombreux candidats abandonnent leurs parcours pendant la « phase de recevabilité ». Cette réalité était déjà soulignée dans le rapport Besson : les « taux d’abandon ou d’échec [sont] élevés au début de la démarche, parce qu’il est difficile d’identifier le titre visé » [3]. Sans accompagnement au début, le candidat peut se retrouver face à lui-même. La VAE peut alors apparaître opaque et ressembler à un parcours du combattant. Des complexités administratives sont parfois de nature à décourager. Il nous parait nécessaire d’élargir le droit à l’accompagnement. En fait, il s’agit d’éviter l’abandon.

• Faire changer le regard sur la VAE par le langage de la preuve

Si la VAE était un produit, on pourrait affirmer que ses consommateurs potentiels n’en connaissent pas les propriétés ou encore les bienfaits. Ceux qui la connaissent en ont, en effet, souvent une perception limitée et la réduisent à un moyen d’accéder à une certification. Pourtant, elle apporte bien plus qu’un diplôme. Les candidats et les accompagnateurs vous le diront : elle participe, entre autres, à une émancipation personnelle et c’est là une de ses forces insoupçonnées. Fierté, gain de confiance, estime de soi, de son métier et de son parcours … Ce sont autant de mots qui reviennent quasi systématiquement chez les candidats que nous avons accompagnés. En fait, écrire son récit de vie notamment professionnelle dans le cadre du dossier d’expérience, les amène à creuser chacune de leurs expériences, à prendre du recul et à mieux comprendre les compétences acquises et mobilisées. La VAE consiste en une véritable introspection personnelle et professionnelle qui est plus souvent perçue comme un commencement. C’est un nouveau départ.

Il faudrait qu’un organisme indépendant mesure et prouve ce que, nous, acteurs de terrain, constatons chaque jour. Le dispositif en serait d’autant plus attractif. A notre modeste échelle, nous ambitionnons d’en apporter la preuve sous la direction de notre service Recherche et Développement. Afin qu’elle soit consistante, nous invitons chaque acteur à s’inscrire dans cette logique de la preuve de l’impact social de la VAE qui est encore figée dans certains mythes qu’il s’agit de déconstruire.

Par exemple, loin d’être un marchepied vers un autre emploi, elle est outil de fidélisation pour l’entreprise lorsque celle-ci s’en empare au profit de ses salariés. Mettre en place une politique de VAE, c’est fidéliser les salariés et assumer sa Responsabilité Sociale. En effet, à ses salariés – qui souhaitent valider leurs acquis –, l’entreprise dit : « Je reconnais vos compétences et je veux vous aider à les valoriser ». Cette valorisation n’a nul besoin d’être conditionnée à une augmentation de salaire ou à une promotion. Notre expérience montre qu’elle se suffit à elle-même même si, là encore, une étude devrait être menée pour prouver ce qui est une évidence pour nous.

• Associer VAE et formation pour optimiser leurs impacts

Nous sommes convaincus que la VAE est l’avenir de la formation et vice-versa. Les deux dernières lois y concourent tout comme l’évolution des besoins des entreprises et des organisations.

La « Loi Travail » couve une « partialisation » de la validation des acquis. Il faudra alors accompagner ce changement en renforçant l’aspect diagnostic (afin de garantir que la formation est bien souhaitée et utile à la personne), en proposant aux candidats une palette de parcours allant de la VAE classique (obtention du diplôme sur la seule base de l’expérience) à des parcours diplômants (intégration des modules de formation dans les projets de VAE).

Depuis près de 5 ans, VAE Les 2 Rives met en place ces parcours diplômants pour les entreprises. Nous construisons, avec elles, un « parcours métier » combinant VAE et formation pour permettre à leurs collaborateurs d’accéder à un diplôme en moins d’une année et grâce à 15-20 jours de formation en moyenne. Ce parcours est une combinaison gagnante : la formation est conçue pour apporter les compétences manquantes et pour viser un diplôme couvrant un champ plus large que les acquis de l’expérience. La VAE permet, quant à elle, de valoriser cette expérience et donc de limiter le temps de formation pour l’obtention du diplôme.

Le parcours diplômant répond à des enjeux de formation et de professionnalisation avec une meilleure efficacité pédagogique et managériale. Aussi, il répond à un enjeu de financement. Grâce à la VAE, le parcours est effectivement financé par le CPF et la période de professionnalisation. Fin 2017, nous serons capables de proposer des parcours VAE / formations individualisées.

• Faire de la VAE un levier vers l’emploi

La VAE peut être un levier formidable pour (re)trouver un emploi. En effet, elle apporte une réponse concrète à deux freins réels au retour à l’emploi, lesquels sont deux constats largement partagés par les partenaires sociaux.

Le premier tient à une maladie bien française : la « diplômite » [4] qui pousse les recruteurs à ne regarder un CV que s’il a le bon diplôme alors que nous vivons dans un pays comptant des milliers d’autodidactes. Malgré la pertinence ou l’excellence de leurs parcours, ils sont nombreux ces français à voir leurs compétences et expériences non reconnues car non sanctionnées par une certification. La VAE peut permettre d’obtenir la fameuse ligne qui manque à un CV et ce, afin qu’il soit lu comme il se doit. Le second tient au fait que les demandeurs d’emploi éprouvent parfois les pires difficultés à valoriser leurs parcours. Or, faire une VAE, c’est littéralement faire un bilan approfondi de son parcours professionnel et c’est en ce sens, entre autres, la meilleure des préparations à un entretien.

La solution fondée sur la VAE devrait être aujourd’hui largement répandue, facile d’accès, immédiatement mobilisable… pour permettre à tout un chacun de (re)trouver plus facilement un emploi. Pourtant, alors qu’il s’agit d’un droit accordé par la Loi du 5 Mars 2014 depuis le 1er Janvier 2015, les demandeurs d’emploi ne parviennent toujours pas à faire financer leur accompagnement grâce à leur CPF.

Pour pallier ces problèmes, nous avons ouvert en 2016 le Comptoir VAE Emploi. Celui-ci propose d’accompagner les demandeurs d’emploi afin qu’ils puissent à la fois valider les acquis de leurs expériences et rechercher un emploi. Nous leur proposons une méthodologie adaptée, des ordinateurs en libre accès, un espace d’accueil, des consultants sur place et des partenaires pour les aider à atteindre un objectif double : un diplôme et un emploi. Cette solution reste précaire. Il est particulièrement important de faire enfin appliquer la loi qui permet aux demandeurs d’emploi – à l’égal des salariés – de mobiliser le CPF dans le cadre d’une VAE. Par ailleurs, un public est oublié : les décrocheurs scolaires que le dispositif peut aussi aider. 

De nombreux candidats à la VAE sont des autodidactes qui ont réussi professionnellement. Ce sont, par définition, des anciens décrocheurs scolaires ! Encore trop nombreux chaque année, très peu auront l’envie et/ou les moyens de retourner sur les bancs de l’école pour obtenir un diplôme. La VAE peut donc être un moyen pertinent de raccrochage aux diplômes pour des jeunes réfractaires à l’enseignement classique. La « Loi Travail » est, de ce point de vue, une aubaine puisqu’elle offre une chance au pas ou très peu diplômés. Partant de ce constat, VAE Les 2 Rives a lancé un projet visant à former, embaucher et diplômer une promotion de jeunes décrocheurs scolaires. Concrètement, après 1 an d’expérience professionnelle, nous les accompagnerons dans un projet de VAE afin qu’ils puissent transformer leurs expériences en diplôme.

• La VAE va changer, l’accompagnement aussi !

L’évolution vers les blocs de compétences et l’association de la VAE avec la formation demanderont à l’accompagnateur de s’adapter, à être un assembleur de formations capable de faire de l’ingénierie pédagogique. Le diagnostic va devenir encore plus stratégique.

Le développement du marché de la VAE, depuis la Loi du 5 Mars 2014, nécessite la mise en place de garde-fous pour maintenir une éthique de la profession. Chacun à son niveau se doit de veiller notamment à ce qu’on ne prescrive pas de formations inutiles aux candidats. Nous devons leur proposer des solutions adaptées à leurs expériences et projets.

David RIVOIRE
PDG de VAE Les 2 Rives

Abdoul Karim KOMI
Responsable R&D de VAE Les 2 Rives

[1] La VAE a été instaurée par la Loi du 17 Janvier 2002

[2] Donnée de la Direction de l’Animation de la Recherche des Etudes et des Statistiques (DARES)

[3] Rapport Besson (p.24). Ce rapport souligne, à l’époque, que sur 200 000 personnes s’informant sur la VAE, seules 75 000 (soit 37,5%) déposaient un dossier auprès d’un certificateur.

[4] La diplômite est cette « affection symptomatique du système éducatif caractérisée par d’abondantes et inlassables poussées de fièvres diplômeuses ou diplômantes ; c’est comme on voudra. Et si l’on va plus loin et que l’on considère bien la diplômite comme une véritable maladie, on peut alors s’inquiéter des conséquences occasionnées par ces fièvres : auto-dévaluation, dépression, apathie, le patient n’a plus conscience de sa valeur » (Rivoire, D., en collaboration avec Schaeffer, E. (2012). Génération VAE. De l’expérience au diplôme. Studyrama Pro).

1 candidat – 1 consultant : découvrez le binôme VAE du mois #2

 

Le binôme du mois #2

Découvrez le nouveau binôme VAE du mois ! Aujourd’hui nous vous présentons Isabelle Christeaut, assistante transport et douane chez Guerlain. Isabelle est entrée dans la vie active dès ses 18 ans en débutant comme préparatrice de commande, déjà chez Guerlain. Elle a su gravir les échelons en poursuivant comme standardiste puis secrétaire. Et oui, saisir des opportunités était déjà son crédo ! En 2002, Isabelle s’est challengée en changeant de service et en découvrant le secteur du transport et de la douane. Motivée par une collègue, c’est en 2014 qu’elle s’est lancée le nouveau challenge d’obtenir son Bac Professionnel Transport grâce à la Validation des Acquis de l’Experience !

Nous vous laissons découvrir son expérience VAE et le binôme qu’elle a formé avec Chrystèle, sa consultante.

Quelles ont été vos motivations personnelles et professionnelles dans le choix de votre VAE ?

[Isabelle Christeaut] Mes premières motivations étaient personnelles. Je voulais montrer à mes parents que ça m’embêtait de ne pas avoir eu de diplôme et c’était donc une vraie revanche pour eux. Mais aussi, j’ai toujours eu une passion pour chacun de mes postes et j’ai vu cette VAE comme un beau challenge de valoriser ma passion et mes acquis. J’ai ressenti le besoin de concrétiser toutes mes années d’expériences passées.

Du côté professionnel, je ne suis pas une personne carriériste alors me dire « je fais une VAE pour évoluer professionnellement », ce n’était pas mon état d’esprit. Bien sûr, j’aime aller de l’avant et j’aime pousser les choses à leur maximum. A un certain moment de ma démarche, je me suis évidemment posée la question de l’évolution de poste. Et finalement c’est un challenge qui est devenu un réel défi pour moi. C’était comme un cri du cœur : vous voyez, à plus de 50 ans, je suis encore dans la course !

« J’avais besoin d’être épaulée »

Et dans cette aventure, qui vous a accompagné ?

[I.C.] Chrystèle Pouget ! J’ai vécu cet accompagnement comme un vrai bonheur ! Elle m’a tout de suite cernée. Elle a cerné mon caractère sur tous les points, au niveau émotionnel également. Quand je baissais les bras, elle a su trouver les mots pour me remettre dans les rails. Vous savez, j’étais en immersion pendant plus de 8 mois. Je me suis mise une pression tellement énorme que ma vie personnelle a été mise de côté. Plus je rentrais dans le mémoire, plus je me parasitais. J’étais exigeante envers moi-même. Au bout d’un moment, mon mémoire était une bible ! Il faisait 146 pages. Alors heureusement que Chrystèle était là pour me canaliser et me soutenir. J’avais besoin d’être épaulée et elle a été parfaite pour cela. Au tout début de ma démarche, je me suis demandé si l’accompagnement serait vraiment nécessaire. Et aujourd’hui je me dis : heureusement qu’il y en a eu !

 

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Les souvenirs du consultant…

« [Chrystèle Pouget] Je garde un excellent souvenir d’Isabelle ! Elle a démontré une implication et une assiduité sans faille dans son projet VAE. Lorsque j’ai rencontré Isabelle, elle avait déjà identifié son diplôme et avait mené seule la phase de recevabilité. Je l’ai donc accompagnée dans la rédaction de son dossier ainsi que pour la préparation orale. C’était un accompagnement très agréable. Il est vrai qu’en plus d’être avenante, toujours de bonne humeur et à l’écoute des conseils, Isabelle a fait preuve d’un investissement exceptionnel tout au long de sa démarche, ce qui l’a conduite à présenter un dossier d’une qualité rare, qui a bien entendu été soulignée par les membres du jury. Le niveau d’investissement est déterminant dans la réussite du projet VAE, Isabelle l’a compris immédiatement et a fourni beaucoup de travail, dès le début, parfois même trop ! La difficulté d’Isabelle était justement de canaliser le niveau d’informations. Perfectionniste et soucieuse du détail, elle voulait tout dire, ne rien laisser au hasard. Mon rôle était alors de l’amener à sélectionner les informations les plus importantes au regard du diplôme pour parvenir à synthétiser davantage. Le dossier faisait tout de même plus de 140 pages, une jolie « bible » !! mais je crois qu’il aurait pu en faire 200 🙂 »

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Qu’est-ce que l’obtention de votre diplôme vous a apporté ?

[I.C.] Aujourd’hui, j’ai plus confiance en moi. La validation des acquis de l’experience a renforcé mes compétences ! J’ai vraiment creusé chaque aspect de mon métier et ça m’a complètement valorisé. Aussi, l’obtention de mon diplôme a apporté de la fierté à mes enfants et à mes parents, qui était l’un de mes objectifs ! Je ressentais le besoin de le faire et je suis super contente d’avoir relevé ce challenge.

J’ai également eu un apport formidable lors du jury final car j’ai eu les félicitations des professionnels. Ils ont valorisé mon travail et pour moi, ça a été une belle récompense !

Après toute cette démarche, j’ai ressenti un manque. Alors aujourd’hui je me rends compte que j’ai tendance à aller plus loin dans les missions que mon responsable me donne (je suis restée dans l’état d’esprit de la VAE).

« C’était comme un cri du cœur : vous voyez, à plus de 50 ans, je suis encore dans la course ! »

Si vous deviez résumer la VAE en 1 mot, quel serait-il ?

[I.C.] Aventure. Et une belle aventure.

Si vous deviez donner un conseil aux candidats débutant dans leur VAE, quel serait-il ?

[I.C.] Ne vous dispersez pas ! Il ne faut pas trop rentrer dans les détails, trouvez un juste milieu. Entraînez-vous également à synthétiser.
Je pense aussi que l’honnêteté est indispensable dans votre dossier de validation des acquis de l’experience. N’inventez pas des compétences que vous ne maîtrisez pas, vous risquez de vous piéger vous-même lors du jury final.

Conseil pour le jury : savoir montrer la passion de son métier. Soyez sincère, démontrez que vous connaissez ce que vous exposez. Soyez à l’aise avec les questions du jury car vous maitrisez ce que vous dites, c’est votre métier et ayez confiance en cela

Je vais terminer par un dernier conseil concernant l’accompagnement. J’ai vécu une belle aventure avec Chrystèle parce qu’il y avait une réelle confiance qui s’est installée entre nous. Mon conseil est donc de tout faire pour que votre binôme soit complice. Prenez tous les conseils, même si parfois certaines choses ne sont pas faciles à entendre, votre consultant est là uniquement pour vous pousser vers le haut ! Profitez de votre accompagnement !

 

Retrouvez dès le mois prochain un autre binôme VAE consultant-candidat ! 🙂