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Ils nous parlent de leur VAE ! – Eric Salvy
Avec un bac littéraire en poche et une formation musicale, Eric Salvy a obtenu, par la VAE et grâce à son expérience professionnelle, une licence professionnelle Santé et Visite Médicale. Un diplôme qui est arrivé à point nommé !
Comment avez-vous connu la Validation des Acquis de l’Expérience ?
J’ai d’abord fait des recherches personnelles il y a 5 ans. C’était pour moi une première approche. Je me suis ensuite renseigné au sein de mon entreprise, Boehringer Ingelheim. Le service formation interne à l’entreprise m’a expliqué le fonctionnement d’une validation des acquis de l’expérience (VAE) et j’ai vu ici une belle opportunité !
Quel diplôme avez-vous passé en VAE ?
J’ai passé la licence professionnelle Santé et Visite Médicale. Cette licence aborde tous les aspects de la médecine au sens large : autant du point de vue de la promotion que des statuts réglementaires des médicaments etc.
Aviez-vous des diplômes avant de passer votre VAE ?
Oui j’ai eu un Bac Littéraire, option mathématiques. En parallèle, j’ai été au conservatoire de musique de Toulouse où j’ai été diplômé (flûte traversière)
Mais j’ai toujours eu les pieds sur terre et je ne m’attendais pas à vivre de la musique. Je me suis donc orienté vers les activités commerciales. J’ai été admis à une formation de visiteur médical sur Bordeaux qui s’est passé sur 1 an. Pour la petite anecdote, le jour de l’examen j’ai été embauché par les Laboratoires Servier. J’ai préféré privilégier cet emploi et j’ai passé mon diplôme un an plus tard en candidat libre.
« Ma VAE a enclenché de nouvelles choses dans ma vie »
Et votre VAE vous a servi pour votre reconversion professionnelle ?
Oui ! En 1997 je suis arrivé chez Boehringer. Mais en 2013-2014, la crise a frappé de plein fouet notre entreprise. Heureusement pour moi, j’étais justement en train de passer ma VAE. J’ai donc profité du plan PSE mis en place par la boîte pour me lancer dans une reconversion professionnelle. J’ai suivi une formation pour obtenir un diplôme de niveau 1 de Dirigeant d’Economie Medico-Social. Ma formation s’est concrétisée par un stage et j’ai obtenu mon diplôme en 2015. Et finalement, après une phase de recherche, ma reconversion a pris forme car j’ai été embauché le 1er mars dernier pour un CDD de directeur d’une structure de services de soin infirmier, d’aide à la personne et d’accueil de jour.
Une VAE ne peut se faire sans une bonne motivation ! Quelle a été la vôtre ?
En fait, je n’ai pas choisi de faire une validation des acquis de l’expérience dans l’objectif d’une reconversion professionnelle. Pour moi, obtenir un diplôme grâce à la VAE c’était mettre à profit toutes ces années d’expériences. C’est pour moi une satisfaction personnelle d’avoir entrepris cette démarche. Et dans un second temps, suite aux évolutions de mon entreprise, bien entendu la VAE a été un catalyseur pour ma reconversion professionnelle.
Et dans cette belle aventure, qui vous a accompagné ?
Chrystèle Pouget pour VAE Les 2 Rives. J’ai aussi été suivi par une accompagnatrice de l’université de Dijon. Grâce à ce double accompagnement, j’ai pu être aidé autant sur la forme que sur le fond de mon dossier VAE. Chrystèle était très professionnelle, très agréable. Le point le plus positif dans l’accompagnement est que c’est rassurant et ça nous apporte une grande méthodologie, vraiment nécessaire quand on doit faire le tri dans toute une vie pour la retranscrire à l’écrit. Les rendez-vous réguliers m’ont permis aussi de me donner des objectifs et l’aspect de coaching intensifiait ma motivation. Evidemment, cette forme de tutorat m’a permis d’être plus à l’aise dans ma démarche.
« Les 2 Rives nous apporte un bon rétroviseur pour regarder en arrière »
Aujourd’hui, qu’est-ce que l’obtention de votre diplôme vous a apporté ?
C’est comme si ma VAE avait enclenché de nouvelles choses dans ma vie. J’ai l’impression d’être mieux reconnu, mieux valorisé. Et puis il y a eu cet effet de boule de neige : l’essai a été transformé, comme on dirait dans le Sud-Ouest, avec l’obtention de mon niveau 1 ! C’est également la satisfaction d’avoir atteint un but et d’avoir pu rattraper mes études passées. En quelque sorte, ça a été l’occasion pour moi de terminer quelque chose. Ma nature me pousse toujours à vouloir remporter des challenges et la VAE en a été un. Cette obtention m’a également permis de ne pas laisser quelque chose d’inachevé et d’évoluer au niveau professionnel.
Si vous deviez résumer la validation des acquis de l’expérience en 1 mot, quel serait-il ?
Passionnant !
Avez-vous un conseil à donner aux candidats qui débutent leur VAE ?
Ne pas tomber dans le désarroi ! On se dit que c’est un gros travail. Mais le plus gros travail c’est de réaliser qu’on sait les choses et qu’il faut simplement les mettre à l’écrit. La validation des acquis de l’expérience nous permet aussi de prendre conscience qu’on a des acquis. Le soutien des 2 Rives nous aide à avoir plus facilement cette prise de conscience. Il faut également savoir prendre du recul sur soi. Mais il ne faut pas s’inquiéter car Les 2 Rives nous apporte un bon rétroviseur pour regarder en arrière ! La VAE est une belle réalisation. Faire connaître votre potentiel acquis : ce sera votre plus forte motivation.
1 candidat – 1 consultant : découvrez le binôme VAE du mois #1
Une VAE, ça marche mieux à 2, c’est pour cela que chaque mois, nous vous présenterons un binôme que forme un candidat avec son consultant VAE ! Vous verrez que l’apport va bien au delà du conseil et que c’est cette relation à 2 qui démultiplie l’impact de la validation des acquis de l’expérience !
Pour notre premier binôme du mois, nous vous présentons Eric Dufour, responsable de formation à la Mutuelle d’Assurance des Professionnels de la Santé (MACSF). Titulaire d’un Baccalauréat comptabilité, Eric a suivi des études de droit pour finalement se réorienter dans le secteur des assurances. Après avoir consolidé ses compétences dans le service Assurance de la MACSF pendant 5 ans, Eric a enclenché un tournant dans sa carrière en intégrant le département formation et en devenant animateur de formation. C’est en 2013 qu’Eric s’est lancé dans une VAE avec Les 2 Rives pour obtenir une Licence Professionnelle de Formateur !
Nous vous laissons découvrir son expérience VAE et le binôme complémentaire qu’il a formé avec François, son consultant.
Pouvez-vous nous décrire vos motivations personnelles et professionnelles dans le choix de votre VAE ?
[Eric Dufour] D’un point de vue personnel , prendre de la hauteur sur mes échecs et mes réussites ! Cette VAE a été pour moi un point étape. Je me suis remis en question et je me suis enfin occupé de moi. Et ça c’est génial. Jusqu’à présent mon métier fait que je m’occupe des autres, je les forme, et pour une fois s’occuper de soi, ça fait du bien !
Quant à mes motivations professionnelles, je n’en ai pas réellement eues. C’était vraiment une volonté personnelle parce que mon poste n’était pas remis en question, j’étais et je suis très bien intégré dans ma boîte. Peut-être y avait-il l’envie de dire « moi aussi j’ai un diplôme » ? Concernant mon évolution professionnelle depuis, certes le diplôme a pesé dans la balance, mais ce n’était pas mon objectif premier en faisant ma validation des acquis de l’experience.
Et dans cette aventure, qui vous a accompagné ?
[E.D.] François Brion ! J’ai vécu cet accompagnement formidablement bien. J’ai découvert en François un allié et une personne avec qui je pouvais échanger librement. Au-delà d’une démarche scolaire, notre relation était basée sur le partage. On se partageait des bouquins, des citations…et notre avis évidemment ! J’ai des facilités dans l’écriture, cela n’était donc pas un point sur lequel je devais beaucoup travailler. Cependant avec François on jouait sur la stratégie des mots, et cela a valorisé mon dossier. Il y a eu une exigence au niveau intellectuel qui s’est mise en place. François m’a toujours tiré vers le haut, il m’en demandait plus car il savait que je pouvais me projeter. Ce n’est pas évident de voir ce qu’il y a eu de bien et moins bien dans sa vie, l’accompagnement grâce à VAE Les 2 Rives a été utile pour se rendre compte de cela.
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Les souvenirs du consultant…
« [François Brion] Les souvenirs que je garde de cet accompagnement sont à la fois très présents et marqués par la richesse de nos échanges. Les enjeux de la VAE d’Eric se situaient à deux niveaux : démontrer qu’il était passé de fonctions opérationnelles à un rôle de formateur et démontrer ses capacités à transférer ses acquis de formateurs à un autre environnement professionnel. Tâche d’autant plus ardue qu’Eric a effectué l’intégralité de son parcours professionnel dans le même environnement. Les clés de la réussite de sa VAE ont été, au delà de son assiduité et de la régularité de son travail, une véritable prise de recul enrichie par de nombreuses lectures, une réelle ouverture d’esprit l’amenant à intégrer les « remises à plat » de sa pratique, que peut provoquer cette prise de recul. »
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Qu’est-ce que l’obtention de votre diplôme vous a apporté ?
[E.D.] La concrétisation d’une évolution professionnelle. Une synthèse, un instant T. Je suis reconnu dans mon métier. La VAE permet de se conforter dans nos compétences. Le diplôme vient en conclusion logique de ce qui a été réalisé jusqu’à présent. C’est un parcours professionnel sanctionné par l’obtention d’un diplôme.
Aujourd’hui, j’ai évolué professionnellement, je suis passé sur un volet abordant plus de management. Mais je n’en ai pas fini avec les diplômes…il y aura une suite ! En effet, d’ici 2017-2018, je compte passer un Master par le biais de la VAE. Prévenez François qu’il me reverra bientôt !
Si vous deviez résumer la VAE en 1 mot, quel serait-il ?
[E.D.] Je vais tricher, j’en ai deux. Le premier c’est « s’élever » et le deuxième « auto-évaluation ». C’est vrai que la VAE a permis de s’occuper de soi et de prendre de la hauteur sur ce que l’on a fait et ce que l’on sait faire. On se pose intellectuellement et on réfléchit sur son parcours. On s’auto-évalue.
Si vous deviez donner un conseil aux candidats débutant dans leur VAE, quel serait-il ?
[E.D.] De bosser régulièrement. Si vous savez que vous voulez faire une validation des acquis de l’experience, commencez à consigner tout ce que vous faites ! Comme le petit poucet qui laisse ses petits cailloux derrière lui, recensez dans un cahier toutes vos compétences, objectifs, réalisations. Prenez simplement 5 à 10 minutes par semaine pour faire le point sur les jours passés et notez ce que vous avez fait. Il faut dès le début savoir s’organiser. Mais surtout, quand vous vous lancez dans cette démarche, n’oubliez pas que c’est un plaisir avant tout !
Retrouvez dès le mois prochain un autre binôme VAE candidat-consultant ! 😉
VAE Les 2 Rives cherche actionnaires solidaires !
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Quand la VAE est une solution pour l’emploi !
Découvrez VAE Les 2 Rives, structure favorisant l’insertion professionnelle des personnes éloignées de l’emploi.
La Validation des Acquis de l’Expérience (VAE) est une mesure qui permet à toute personne, quel que soient son âge, son niveau d’études ou son statut, de faire valider les acquis de son expérience pour obtenir une certification professionnelle (diplôme). VAE Les 2 Rives accompagne notamment les personnes éloignées de l’emploi ou occupant des métiers menacés afin de favoriser leur employabilité.
Créée en 2005, la société VAE Les 2 Rives est aujourd’hui le principal acteur indépendant du marché français du conseil en VAE et en solutions diplômantes, avec un chiffre d’affaires supérieur à 1 M€.
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NOS CHIFFRES CLÉS
10 ans d’expertise.
4 500 personnes accompagnées en VAE depuis la création de l’entreprise ; 4 100 personnes supplémentaires d’ici 2018 (dont 900 demandeurs d’emploi).
Déjà 7 parcours diplômants pour accompagner l’évolution des métiers en mutation.
Plus de 95% de réussite pour les candidats.
Plus de 100 entreprises clientes.
Une forte croisssance : prévisionnel 2017 déjà dépassé !
1001PACT : Qu’est-ce que c’est ?
[1001pact.com, est l’unique plateforme d’investissement participatif dédiée à l’entrepreneuriat social. Tous les particuliers et business angels peuvent devenir actionnaires solidaires et parties prenantes de cette belle aventure entrepreneuriale. Agréée CIP (Conseiller en Investissement Participatif) par l’Autorité des Marchés Financiers, 1001pact.com propose une alternative aux placements traditionnels.]
Contact VAE Les 2 Rives Renaud Seligmann rseligmann@les2rives.fr 01 43 43 45 10 / 06 77 12 20 84 @VAELes2Rives |
Contact 1001PACT Eva Sadoun eva.sadoun@1001pact.com 06 22 86 17 53 @1001pact |
Validation des Acquis de l’Expérience : état des lieux et perspectives
L’entreprise VAE Les 2 Rives et le laboratoire C3S (Culture, Sport, Santé, Société) de l’université de Franche-Comté (Besançon) ont organisé les 17 et 18 mars 2016 un grand colloque sur le thème : « La Validation des Acquis de l’Expérience : état des lieux et perspectives ».
Il avait quatre objectifs :
- Rapprocher enfin le monde de la recherche et le monde des praticiens de la VAE ! C’était une première qu’un tel événement soit organisé conjointement par une entreprise privée et un laboratoire public de recherche ! Notre entreprise et le laboratoire C3S ont partagé le constat que ces deux mondes étaient encore trop cloisonnés. Cette collaboration était naturelle : VAE Les 2 Rives a depuis 2014 un département R&D et le laboratoire a le souci constant de se connecter avec le terrain
- Réunir l’écosystème de la VAE pour partager un diagnostic et ouvrir tous ensemble des perspectives : accompagnateurs, OPCA, responsables ministériels et surtout candidats et certificateurs !
- Faire un état des lieux complet en s’appuyant sur différents points de vue !
- Avoir un regard prospectif sur la VAE en France et sur d’autres territoires !
Vous pouvez retrouver l’ensemble du programme et des intervenants du colloque : Ici
Les travaux réalisés donneront lieu à la publication d’un ouvrage collectif courant 2016.
Quel bilan tirer de la VAE aujourd’hui ?
- Le dispositif est encore largement sous exploité : le nombre de candidats diplômés plafonne autour de 25 000 depuis près de 10 ans. Mais les premiers mois de 2016 montrent les signes d’une croissance
- «La VAE est entrée dans l’âge adulte et doit donc changer d’échelle» : selon Jean-Marc Huart, chef du Service de l’instruction publique et de l’action pédagogique au sein de la DGESCO (Direction générale de l’enseignement scolaire). La loi du 5 mars 2014 l’a en effet clairement mis sur le devant de la scène ! Cette loi ajoute encore une obligation de poids pour les managers qui devront désormais aborder le dispositif VAE dans les entretiens professionnels, obligatoires tous les deux ans
- La VAE n’est pas encore assez accessible à ceux qui en ont le plus besoin : les demandeurs d’emploi pour qui la VAE a un énorme impact sont largement sous représentés (moins de 10%)
- Le privé est devenu un acteur important du marché de la VAE. Avec la loi, de très nombreux acteurs se sont lancés formant un marché très atomisé. Se pose la question de sa place par rapport aux acteurs publics, et du suivi de la qualité des prestations
Un peu de prospective : les évolutions de la VAE
Il faut passer d’une logique de VAE à une logique de parcours ! Comment ?
Par l’hybridation de la formation et de la VAE ! Elle peut être un formidable outil de gestion prévisionnelle des emplois et des compétences pour des entreprises qui sont notamment sur des métiers en tension et en mutation. L’idée est de combiner formations courtes pour que le candidat acquiert de nouvelles compétences et de la VAE pour valoriser son expérience professionnelle par un diplôme ou une certification qui labellise l’ensemble des compétences du candidat.
Voir : Les parcours diplômants
Un exemple : VAE Les 2 Rives a mis en place avec une enseigne de la grande distribution un parcours diplômant pour ses hôtesses de caisse : au terme de seulement 140 heures de formation, elles pourront par une VAE obtenir un BAC Pro ARCU (Accueil Relation Clients et Usagers). L’objectif ? Les accompagner dans l’évolution de leurs métiers qui ira vers beaucoup plus de conseil et de relation clients.
Par une utilisation de la validation partielle concertée et intelligente avec le candidat : la validation partielle, si elle fait partie dès le diagnostic d’un objectif de parcours, peut être un bel outil pour le candidat. Le CPF rend ce type de parcours possible.
Voir : Comment mobiliser son CPF ?
Développer les logiques de co-construction « public-privé » :
« Les deux cultures publiques/privées ne s’opposent pas, elles peuvent se compléter ». C’est ce qu’a rappelé Dominique Bouy-Debec de l’Université de Cergy-Pontoise qui est revenue notamment sur la réussite du projet Air France mené avec VAE Les 2 Rives en insistant sur les points forts suivants :
- Partage de valeurs communes au-delà des différences d’identités
- Confiance partagée : l’université a permis à VAE Les 2 Rives d’accéder aux jurys, ainsi qu’à l’entretien pédagogique
- Clientèle nouvelle : VAE Les 2 Rives a été pour l’université un apporteur d’affaires
- Des résultats probants : près de 50 jurys en 4 ans, plus de 90% de validation totale sur l’ensemble des candidats accompagnés par VAE Les 2 Rives.
De même, les travaux ministériels menés autour de la VAE gagneraient à être faits en concertation avec les acteurs privés ! A ce propos, nous regrettons qu’aucun acteur privé n’ait été invité à participer à l’évaluation des dispositifs de VAE commandée par le Premier Ministre.
Regarder ce qui se passe ailleurs !
Ce colloque s’est conclu par un bilan comparatif des expériences de validation des acquis dans d’autres pays : Belgique, Suisse et Togo. Si notre cadre réglementaire est très avancé par rapport aux leurs, le besoin est partagé !
Continuer la recherche !
Ce colloque ouvre de nombreuses perspectives en termes de réalisation de travaux de recherche et d’organisation d’événements à caractère scientifique. C’est, par exemple, dans cette logique que Jules APENUVOR a présenté, le 24 mars dernier, une communication sur « L’identité professionnelle et le comportement dans la VAE » lors du colloque organisé par le C3S sur le thème « Environnement et Identité ».
La VAE ce sont encore les candidats qui en parlent le mieux !
4 anciens candidats aux profils variés sont intervenus pour apporter leur regard sur la VAE. Nous vous proposons de retrouver celui de Karim Belgacem pour qui la VAE a changé la vie !
Nous vous donnons rendez-vous pour la suite !
Notre ambition à travers ce colloque est de créer un cadre pérenne de réflexion sur la VAE associant des chercheurs, des institutionnels, des professionnels et des usagers du dispositif. Pour ce faire, une seconde édition aura lieu en 2017 autour d’un thème à définir en commun avec les différents acteurs.
5 techniques pour gérer son stress au travail
Parce que le monde du travail exige beaucoup de la part des salariés, l’anxiété fait partie intégrante de la vie professionnelle. Si le stress peut se révéler comme un véritable moteur pour certaines personnes, il peut également être paralysant pour d’autres. Quelques conseils pour mieux vivre le quotidien de l’entreprise…
1. Je respire, je me relaxe…
En cas de stress, il faut respirer, prendre quelques minutes pour se recentrer sur soi. De même, il est important de faire de véritables pauses pour se couper du travail et repartir plus efficace et motivé.
2. Je réalise des efforts physiques
Pratiquer un sport peut se révéler très bénéfique ; il n’enlèvera rien à la cause de votre stress au travail, mais il permettra au contraire de faire relâcher la pression à votre corps et de sentir mieux mentalement… Prêt à repartir !
3. J’accepte la contrariété
Un conflit avec son chef ou un collègue ? Une mauvaise situation avec un client ? Il faut accepter que parfois des évènements nous échappent, demain sera meilleur !
4. Je ne reporte pas à demain
Comme le dit l’adage, ne reportons pas à demain ce qui peut être fait aujourd’hui ! Il est important de se fixer des objectifs sur une journée ou une semaine, pour pouvoir les atteindre et être satisfait des différentes tâches accomplies.
5. Positive mind !
Les personnes stressées ont souvent tendance à noircir les faits. Au contraire, dédramatisez et voyez le bon côté des choses : si votre supérieur vous demande de refaire une tâche, dites-vous qu’il a validé toutes les autres et que tout ne peut pas être parfait !
Mutuelle d’entreprise : Quelles nouvelles obligations pour le dirigeant d’entreprise ?
Depuis le 1er janvier 2016, tous les salariés d’une entreprise bénéficient maintenant d’une couverture complémentaire de santé obligatoire et collective.
En effet, l’article L911-7 du Code de la sécurité sociale, modifié par la loi du 14 juin 2013, prévoit désormais que la mutuelle d’entreprise est obligatoire pour tous les salariés et financée au moins à 50% par l’employeur.
Mais quels salariés sont concernés ?
La complémentaire santé collective doit bien sûr s’appliquer à l’ensemble des salariés, c’est-à-dire aux personnes qui ont signé un contrat de travail au sein de l’entreprise et sont liées au dirigeant par un lien de subordination.
Cependant, il existe certaines exceptions et certains salariés peuvent même demander une dispense d’affiliation :
- le salarié est en Contrat à Durée Déterminée ou bien saisonnier : un salarié qui a signé un CDD de moins de douze mois peut obtenir s’il le demande une dispense d’adhésion.
- les salariés à temps partiel et apprentis : si la cotisation due par le salarié ou l’apprenti travaillant moins d’un mi-temps est au moins égale à 10% de sa rémunération, il peut choisir de ne pas adhérer à la mutuelle collective.
- les bénéficiaires de la CMU complémentaire ou d’une aide à l’acquisition d’une complémentaire santé.
- le salarié travaille pour plusieurs employeurs : il peut choisir de ne souscrire qu’à l’une des mutuelles d’entreprises, tout en prévenant les autres employeurs par écrit.
- le salarié est couvert par une complémentaire santé individuelle ou il est couvert par une autre complémentaire obligatoire, comme par celle de son conjoint par exemple.
Les avantages de la mutuelle d’entreprise sont nombreux puisque celle-ci permet au salarié de bénéficier d’une protection santé moins chère et souvent de meilleure qualité qu’un contrat négocié de manière individuelle. Un contrat collectif offre le plus souvent des niveaux de remboursements de mutuelle plus élevés sur les dépenses essentielles de santé comme l’hospitalisation, les consultations d’un spécialiste, les soins dentaires, etc…
Comment débloquer une situation de risque probable d’abandon de VAE ?
Au cours du premier semestre 2015, nous avons réalisé une étude sur Les déterminants de la réussite et de l’abandon prématuré de projets de VAE en cours d’accompagnement. Celle-ci a ouvert un champ réflexif sur les réponses idoines pouvant être apportées par les consultants-accompagnateurs aux situations susceptibles d’engager les candidats dans une logique d’abandon. Nous proposons ici un cas spécifique auquel un des consultants de VAE Les 2 Rives a été confronté au cours d’un accompagnement. Il vise à initier une réflexion commune sur la multiplicité des postures du consultant face à une telle situation dans la mesure où, en la matière, l’univers des possibles paraît très étendu.
Mme L., salariée au sein d’une entreprise française depuis 30 ans, a démarré son projet de VAE dans le cadre d’un plan de départ volontaire. Le parcours a débuté en janvier 2015 avec un entretien de diagnostic qui a révélé la faisabilité de sa VAE sur un titre AFPA de Gestionnaire de paie, titre professionnel de niveau III (Bac+2).
Ayant atteint, au mois d’août 2015, plus de 60% dans la rédaction de son dossier d’expérience, la candidate devait transmettre la suite de son écrit au consultant début septembre, au retour de vacances de ce dernier. Le jour du rendez-vous fixé pour l’envoi et la lecture commune du dossier, la candidate manifeste des inquiétudes dans un mail adressé à son consultant : « Bonjour F., je vous envoie un grand vide… J’ai beau tourner le problème dans tous les sens, je n’y arrive pas. J’espère qu’aujourd’hui vous pourrez m’aider à avancer ! A tout à l’heure et désolée de mon manque de travail. L. » Cet état de doute a été également confirmé lors de leur entretien téléphonique, comme rapporté par le consultant : « Elle m’a dit d’emblée : ‘’vous avez vu mon mail ? Je n’y arrive pas, je me réveille à 4h du matin et je passe deux heures devant mon ordinateur sans rien écrire. C’est la page blanche de l’écrivain’’ ».
Une telle situation constitue un point d’alerte dans l’accompagnement à la VAE, car susceptible de conduire la candidate dans une dynamique d’abandon. Aussi est-il nécessaire qu’une réponse adéquate y soit apportée. Il est alors intéressant d’analyser la posture et la démarche adoptées par le consultant pour répondre aux besoins de la candidate à ce moment précis : « J’espère qu’aujourd’hui vous pourrez m’aider à avancer ».
Lors de notre interview, notre consultant nous fait part de son analyse de la situation : « La candidate rédigeait régulièrement et progressait bien dans la rédaction de son dossier. Elle en était à plus de 60% de son dossier. En recevant son mail, je me suis interrogé sur les causes de ce blocage. J’étais néanmoins rassuré, car le plus important, c’est qu’elle me l’écrive et qu’elle m’en parle. J’en ai alors déduit que ce n’était pas très grave et que la situation était récupérable ». Ensuite, « au début de l’entretien téléphonique, j’ai laissé la candidate m’exposer ses inquiétudes. J’ai alors noté qu’elle bloquait sur la section portant sur la paie alors que, selon elle, c’était son point fort. ». Enfin, « en m’appuyant sur ces éléments, j’ai pu objectiver les choses. Ces situations sont en effet relativement fréquentes en accompagnement à la VAE ».
Suite à cette analyse, le consultant a adopté une démarche dont la finalité était à la fois d’amener la candidate à dégrossir la situation, à identifier les clés pour résoudre les blocages et à reprendre confiance pour la suite de la démarche. Nous déroulons cette posture à travers la description qu’il en fait : « Je lui ai dit : on va relire votre dossier et on va identifier les points de blocage. En partant du dossier rédigé, nous avons recensé, dans un tableau, les points de blocage que la candidate avait elle-même préalablement surlignés. Nous avons alors discuté de chaque point pour comprendre la source du problème. Après, nous avons défini les actions à mener pour chaque situation. Par exemple, elle devait rechercher des informations auprès de ses collègues, solliciter l’aide de son mari pour les soucis de mise en forme de tableaux Excel, ou encore aller faire une recherche bibliographique en bibliothèque. À l’issue de ce travail d’inventaire et d’analyse, nous avons noté que certains points de blocage étaient liés à l’évolution des procédures organisationnelles au sein de l’entreprise et que cela ne pouvait pas constituer un obstacle rédhibitoire pour la rédaction du dossier. À partir de là, elle était déjà plus rassurée ».
Par ailleurs, il a été noté que travailler seule, isolée chez elle, constituait un point de blocage supplémentaire pour la candidate : « Elle m’a aussi dit qu’elle n’aimait pas travailler seule chez elle. Ensuite, elle a ajouté : ‘’la fois dernière, j’étais passée devant une bibliothèque et je me suis dit que je devrais y aller pour travailler’’ ». Aussi cette solution a-t-elle été retenue par les deux acteurs pour permettre à la candidate de se consacrer à la rédaction de son dossier dans un environnement approprié.
Cet ensemble de solutions, identifié à l’issue d’un entretien d’une heure et demi en webconférence, a permis de lever les blocages relevés. Cela amène à poser quelques éléments de réflexion. On peut tout d’abord noter la quasi-banalité des causes du blocage, dans la mesure où, pris isolément, ces points étaient simples à résoudre. Cependant, abordés dans leurs interrelations, ils constituaient un ensemble inextricable où interviennent différentes catégories de facteurs, rendant les solutions moins évidentes pour la candidate : « C’était un tout. Elle n’était plus capable d’écrire même sur des choses basiques. Elle aurait pu abandonner ». La candidate avait certes les solutions à chaque situation, mais il a fallu l’intervention du consultant, alors dans un rôle de catalyseur, pour les faire émerger et en délibérer.
Sans aucune prétention à l’exhaustivité, deux facteurs principaux ont pu intervenir dans la construction du sentiment de blocage chez Mme L. D’abord, le contexte professionnel difficile a placé la candidate dans une situation de désaffiliation qui a contribué à son isolement. Ce sentiment a ensuite pu être renforcé par l’atmosphère de travail en période de vacances où le rythme soutenu de travail hebdomadaire avec le consultant a été rompu. Face à la situation, la posture empathique adoptée par le consultant a permis de créer un cadre favorable à une démarche impliquant la candidate pour trouver les solutions adaptées. Les retours de cette dernière à l’issue de l’entretien sont d’ailleurs, à cet égard, évocateurs : « C’est la première fois qu’on passe autant de temps au téléphone alors que je n’ai rien produit ».
Le cas de Mme L. pose plusieurs questions dont celle de la posture du consultant face à des personnes vivant un contexte professionnel difficile, comme les plans sociaux par exemple. Quelles précautions prendre en amont, dès le moment du diagnostic ? Quels facteurs convoquer, en cours d’accompagnement, pour pallier les éventuels risques de démotivation et de décrochage ? Autant d’interrogations qui méritent d’être prises en compte et intégrées dans les démarches d’accompagnement à la VAE.
Jules APENUVOR
François BRION
Comment réussir sa reconversion professionnelle
Nous sommes nombreux à envisager la reconversion professionnelle pour des raisons aussi diverses que personnelles. Mais franchir le pas n’est pas évident et, bien souvent, on ne sait quel chemin emprunter pour entamer ce processus.
La reconversion professionnelle est souvent contrainte, consécutive à la perte d’un emploi. Mais elle peut également être le fruit du constat d’un décalage entre votre situation actuelle et ce que vous attendez de votre engagement professionnel. Quoi qu’il en soit, elle n’est que rarement un accident de parcours car elle a des causes identifiables et souvent prévisibles.
Se poser la question c’est ressentir le besoin de changement. Il reste à déterminer comment prendre un nouveau départ.
« Réussir sa reconversion, c’est une question de compétences et de motivation, mais également d’humilité et de sérieux », explique Xavier Bonduelle, Président de l’Institut du Management Des ressources Humaines (IMDRH). Et d’ajouter : « Il s’agit de compétences, parce qu’une reconversion ne souffre pas d’improvisation. Il s’agit aussi de motivation, car on ne se lance pas dans un projet par défaut, mais par envie. Et une reconversion est un projet de vie.»
On vit dans un monde concurrentiel, y compris à l’intérieur de l’entreprise. Avoir envie, avoir des idées, avoir un projet … ne suffisent pas à faire de nous des experts.
Par contre, à côté de nous, dans le nouveau métier que nous allons aborder, il y aura des collègues (aussi des concurrents) qui auront l’expérience qui nous fait défaut et pas forcément de bienveillance à notre égard. Formez-vous, c’est le meilleur moyen d’acquérir de l’expérience qui vous manque sans vous faire croquer tout de suite !
Pour ceux qui se reconvertissent tout en restant salariés, il est capital qu’ils optent pour des formations qui conjuguent innovation et pragmatisme, notamment des formations en alternance. Il y a en effet deux moyens de faire la différence pour le candidat à la reconversion : être capable de faire bien tout de suite et être capable de mettre en place des solutions nouvelles qui séduiront son nouvel environnement professionnel.
Il est capital de compenser le manque d’expérience dans le nouveau domaine par un accompagnement avant et pendant la reconversion. Cela suppose une vraie humilité de la part de la personne en question, et un sérieux accompagnement de la part de l’encadrant.
Ce sont deux facteurs qui manquent parfois à ceux qui se reconvertissent pour un métier indépendant : commerce, restaurant, consulting… La franchise est de ce point de vue un excellent moyen de pallier ces écueils dès lors que le franchiseur est réputé actif dans le développement de ses franchisés.
L’expérience de la reconversion professionnelle volontaire, à la fois individuelle et sociale, prend aujourd’hui une place grandissante dans le monde du travail. Individuelle, parce qu’elle appartient en propre à l’individu qui en est le seul initiateur. Sociale, parce qu’elle concerne des univers sociaux multiples, et que le surinvestissement de la valeur du changement la place au centre des questions sur l’emploi et la formation.
Indicateur important des transformations sociales des rapports entre « individu et société », la reconversion professionnelle volontaire montre un individu aux prises avec des contraintes sociales fortes qu’il tente de résoudre afin de dégager des ressources pour agir sur son existence toute entière. D’où l’importance de la réussir pour avancer dans la vie au même rythme que ses désirs profonds.
Comment lancer un brainstorming opérant
Le Brainstorming s’il est bien mené, peut donner des résultats extraordinaires. La méthode permet de rassembler la créativité de toute une équipe pour élaborer de nouvelles idées, perfectionner la qualité des services, communiquer sur des problématiques communes et se confronter à différents points de vue…On est plus créatifs à plusieurs.
Plusieurs étapes sont nécessaires à son bon déroulement en vue de le rendre le plus productif possible :
– Tenez informés les participants de la réunion à l’avance. Vous devez formuler clairement le motif du brainstorming, énoncer le contexte.
– Choisir les participants en mélangeant des personnes de différents services, inviter des créatifs, des jeunes comme des anciens pour que les idées viennent d’horizons différents.
– Demandez aux participants de venir avec une liste de 5 ou 10 propositions pensées en amont pour gagner du temps.
– Préparez la réunion un jour avant, mettez des feutres et feuilles de papier à dispositions des participants pour que chaque idée émise ne soit pas oubliée.
-Prévoyez au moins 45 minutes de réunion dans une salle où il est possible d’exposer les papiers au mur afin d’avoir une vue d’ensemble au moment de choisir la meilleure idée.
– Au début de la réunion, rappelez que le Brainstorming doit laisser libre court à leurs idées, et donc qu’ils doivent marquer tout ce qui leur passe par la tête.
– Procédez à un vote à main levée et choisissez les 5 meilleures réponses puis la meilleure réponse.
– Faites un compte rendu juste après la réunion avec les résultats et toutes les suggestions, elles pourront re-servir pour une prochaine séance.
Témoignage de Véronique Flavigny, Directrice Formation chez Air France
Véronique Flavigny, Directrice Formation chez Air France,
nous parle de la mise en œuvre de la démarche VAE chez Air France.
Air France est engagé dans les démarches VAE depuis 10 ans avec l’accompagnement du groupe VAE Les 2 Rives. Aujourd’hui, plus de 400 personnes ont été accompagnées avec un taux de réussite très important (98%).
Pourquoi un tel taux de réussite ? Déjà parce on a choisi un cabinet qui a fait ses preuves, VAE Les 2 Rives, et d’autre part parce qu’on privilégie la VAE complète à la VAE partielle. C’est plus facile à mettre en œuvre, du côté des écoles et de l’université, mais aussi du coté des salariés ou de l’entreprise. Autant de raisons qui expliquent le succès de la démarche, qui se conclut toujours par l’obtention du diplôme adéquat.
Au départ, nous avions lancé cette démarche dans le domaine de la maintenance industrielle, tout ce qui concernait les formations techniques, puisque ce sont des professions très réglementés avec des certificats. Cela permettait aux candidats d’être reconnus au sein de leurs professions. Pour Air France c’est une manière de montrer au candidat que nous croyons en lui. Il est accompagné et nous prenons en charge à la fois les frais d’accompagnement, mais aussi les frais de jury.
Contrairement à ce que l’on croit, beaucoup de salariés sont rentrés sans diplôme chez Air France. Ils sont rentrés par « la petite porte » en tant qu’agent et les compétences qu’ils ont acquises n’étaient visibles ni de l’extérieur, ni pour l’entreprise en interne, ni pour eux-mêmes. Nous faisons aussi des VAE individuelles, parce qu’il nous semble important que ces compétences deviennent visibles pour les salariés eux-mêmes.
Aujourd’hui, on demande même aux personnes d’une cinquantaine d’années leur diplôme, y compris au sein de la population active. C’est un principe de réalité avec lequel il faut compter en France. J’ai été touchée par des salariés dans le cadre de de VAE collective, par le sentiment de fierté et d’enthousiasme que ça leur avait apporté. Vous le savez, Air France connait des hauts et des bas en ce moment, mais les salariés avec lesquels j’ai échangé étaient très enthousiastes, surpris par eux-mêmes et remotivés. Finalement, c’est principalement bénéfique pour le moral des salariés.
Pour l’entreprise, on a décidé de rentrer dans des VAE collectives, on s’appuie sur l’expérience des salariés, on les professionnalise dans leur métier et surtout, on cherche un référentiel de diplôme qui corresponde à la fonction qu’ils occupent.
Ca nous apporte aussi en termes d’employabilité, c’est un mot important ! On ne sait jamais ce qui peut arriver dans une vie, avant on faisait tous carrière chez Air France, mais je pense que ce sera de moins en moins le cas. La VAE permet de mieux sécuriser le parcours professionnel des salariés.
Ce qui m’intéresse aussi beaucoup dans la VAE, c’est l’incitation à réfléchir sur son propre parcours. Et à se rendre compte que l’on possède un savoir-faire qui a de la valeur. Ce qui également est intéressant dans la démarche de VAE c’est justement le côté académique, il faut prendre le temps de la formalisation, de la démonstration, raisonner et argumenter autour des compétences acquises par son parcours. Aujourd’hui dans le monde de l’entreprise il faut aller vite, agir vite et le temps de l’analyse est raccourci.