méconnue, le site masolutionemploi.com y croit et veut «favoriser le détachement des salariés d’entreprises». Cette plateforme facilite la mise en relation de sociétés ayant besoin de main d’œuvre avec celles qui sont en période de basse activité et qui peuvent mettre à disposition leurs employés. Elle est aussi «un outil à la dispositions des candidats salariés ou non (temps plein, temps partiel, sans emploi», explique Bertrand Le Hay, fondateur du site.
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Ils nous parlent de leur VAE ! – Eric Salvy
Avec un bac littéraire en poche et une formation musicale, Eric Salvy a obtenu, par la VAE et grâce à son expérience professionnelle, une licence professionnelle Santé et Visite Médicale. Un diplôme qui est arrivé à point nommé !
Comment avez-vous connu la Validation des Acquis de l’Expérience ?
J’ai d’abord fait des recherches personnelles il y a 5 ans. C’était pour moi une première approche. Je me suis ensuite renseigné au sein de mon entreprise, Boehringer Ingelheim. Le service formation interne à l’entreprise m’a expliqué le fonctionnement d’une validation des acquis de l’expérience (VAE) et j’ai vu ici une belle opportunité !
Quel diplôme avez-vous passé en VAE ?
J’ai passé la licence professionnelle Santé et Visite Médicale. Cette licence aborde tous les aspects de la médecine au sens large : autant du point de vue de la promotion que des statuts réglementaires des médicaments etc.
Aviez-vous des diplômes avant de passer votre VAE ?
Oui j’ai eu un Bac Littéraire, option mathématiques. En parallèle, j’ai été au conservatoire de musique de Toulouse où j’ai été diplômé (flûte traversière)
Mais j’ai toujours eu les pieds sur terre et je ne m’attendais pas à vivre de la musique. Je me suis donc orienté vers les activités commerciales. J’ai été admis à une formation de visiteur médical sur Bordeaux qui s’est passé sur 1 an. Pour la petite anecdote, le jour de l’examen j’ai été embauché par les Laboratoires Servier. J’ai préféré privilégier cet emploi et j’ai passé mon diplôme un an plus tard en candidat libre.
« Ma VAE a enclenché de nouvelles choses dans ma vie »
Et votre VAE vous a servi pour votre reconversion professionnelle ?
Oui ! En 1997 je suis arrivé chez Boehringer. Mais en 2013-2014, la crise a frappé de plein fouet notre entreprise. Heureusement pour moi, j’étais justement en train de passer ma VAE. J’ai donc profité du plan PSE mis en place par la boîte pour me lancer dans une reconversion professionnelle. J’ai suivi une formation pour obtenir un diplôme de niveau 1 de Dirigeant d’Economie Medico-Social. Ma formation s’est concrétisée par un stage et j’ai obtenu mon diplôme en 2015. Et finalement, après une phase de recherche, ma reconversion a pris forme car j’ai été embauché le 1er mars dernier pour un CDD de directeur d’une structure de services de soin infirmier, d’aide à la personne et d’accueil de jour.
Une VAE ne peut se faire sans une bonne motivation ! Quelle a été la vôtre ?
En fait, je n’ai pas choisi de faire une validation des acquis de l’expérience dans l’objectif d’une reconversion professionnelle. Pour moi, obtenir un diplôme grâce à la VAE c’était mettre à profit toutes ces années d’expériences. C’est pour moi une satisfaction personnelle d’avoir entrepris cette démarche. Et dans un second temps, suite aux évolutions de mon entreprise, bien entendu la VAE a été un catalyseur pour ma reconversion professionnelle.
Et dans cette belle aventure, qui vous a accompagné ?
Chrystèle Pouget pour VAE Les 2 Rives. J’ai aussi été suivi par une accompagnatrice de l’université de Dijon. Grâce à ce double accompagnement, j’ai pu être aidé autant sur la forme que sur le fond de mon dossier VAE. Chrystèle était très professionnelle, très agréable. Le point le plus positif dans l’accompagnement est que c’est rassurant et ça nous apporte une grande méthodologie, vraiment nécessaire quand on doit faire le tri dans toute une vie pour la retranscrire à l’écrit. Les rendez-vous réguliers m’ont permis aussi de me donner des objectifs et l’aspect de coaching intensifiait ma motivation. Evidemment, cette forme de tutorat m’a permis d’être plus à l’aise dans ma démarche.
« Les 2 Rives nous apporte un bon rétroviseur pour regarder en arrière »
Aujourd’hui, qu’est-ce que l’obtention de votre diplôme vous a apporté ?
C’est comme si ma VAE avait enclenché de nouvelles choses dans ma vie. J’ai l’impression d’être mieux reconnu, mieux valorisé. Et puis il y a eu cet effet de boule de neige : l’essai a été transformé, comme on dirait dans le Sud-Ouest, avec l’obtention de mon niveau 1 ! C’est également la satisfaction d’avoir atteint un but et d’avoir pu rattraper mes études passées. En quelque sorte, ça a été l’occasion pour moi de terminer quelque chose. Ma nature me pousse toujours à vouloir remporter des challenges et la VAE en a été un. Cette obtention m’a également permis de ne pas laisser quelque chose d’inachevé et d’évoluer au niveau professionnel.
Si vous deviez résumer la validation des acquis de l’expérience en 1 mot, quel serait-il ?
Passionnant !
Avez-vous un conseil à donner aux candidats qui débutent leur VAE ?
Ne pas tomber dans le désarroi ! On se dit que c’est un gros travail. Mais le plus gros travail c’est de réaliser qu’on sait les choses et qu’il faut simplement les mettre à l’écrit. La validation des acquis de l’expérience nous permet aussi de prendre conscience qu’on a des acquis. Le soutien des 2 Rives nous aide à avoir plus facilement cette prise de conscience. Il faut également savoir prendre du recul sur soi. Mais il ne faut pas s’inquiéter car Les 2 Rives nous apporte un bon rétroviseur pour regarder en arrière ! La VAE est une belle réalisation. Faire connaître votre potentiel acquis : ce sera votre plus forte motivation.
Comment débloquer une situation de risque probable d’abandon de VAE ?
Au cours du premier semestre 2015, nous avons réalisé une étude sur Les déterminants de la réussite et de l’abandon prématuré de projets de VAE en cours d’accompagnement. Celle-ci a ouvert un champ réflexif sur les réponses idoines pouvant être apportées par les consultants-accompagnateurs aux situations susceptibles d’engager les candidats dans une logique d’abandon. Nous proposons ici un cas spécifique auquel un des consultants de VAE Les 2 Rives a été confronté au cours d’un accompagnement. Il vise à initier une réflexion commune sur la multiplicité des postures du consultant face à une telle situation dans la mesure où, en la matière, l’univers des possibles paraît très étendu.
Mme L., salariée au sein d’une entreprise française depuis 30 ans, a démarré son projet de VAE dans le cadre d’un plan de départ volontaire. Le parcours a débuté en janvier 2015 avec un entretien de diagnostic qui a révélé la faisabilité de sa VAE sur un titre AFPA de Gestionnaire de paie, titre professionnel de niveau III (Bac+2).
Ayant atteint, au mois d’août 2015, plus de 60% dans la rédaction de son dossier d’expérience, la candidate devait transmettre la suite de son écrit au consultant début septembre, au retour de vacances de ce dernier. Le jour du rendez-vous fixé pour l’envoi et la lecture commune du dossier, la candidate manifeste des inquiétudes dans un mail adressé à son consultant : « Bonjour F., je vous envoie un grand vide… J’ai beau tourner le problème dans tous les sens, je n’y arrive pas. J’espère qu’aujourd’hui vous pourrez m’aider à avancer ! A tout à l’heure et désolée de mon manque de travail. L. » Cet état de doute a été également confirmé lors de leur entretien téléphonique, comme rapporté par le consultant : « Elle m’a dit d’emblée : ‘’vous avez vu mon mail ? Je n’y arrive pas, je me réveille à 4h du matin et je passe deux heures devant mon ordinateur sans rien écrire. C’est la page blanche de l’écrivain’’ ».
Une telle situation constitue un point d’alerte dans l’accompagnement à la VAE, car susceptible de conduire la candidate dans une dynamique d’abandon. Aussi est-il nécessaire qu’une réponse adéquate y soit apportée. Il est alors intéressant d’analyser la posture et la démarche adoptées par le consultant pour répondre aux besoins de la candidate à ce moment précis : « J’espère qu’aujourd’hui vous pourrez m’aider à avancer ».
Lors de notre interview, notre consultant nous fait part de son analyse de la situation : « La candidate rédigeait régulièrement et progressait bien dans la rédaction de son dossier. Elle en était à plus de 60% de son dossier. En recevant son mail, je me suis interrogé sur les causes de ce blocage. J’étais néanmoins rassuré, car le plus important, c’est qu’elle me l’écrive et qu’elle m’en parle. J’en ai alors déduit que ce n’était pas très grave et que la situation était récupérable ». Ensuite, « au début de l’entretien téléphonique, j’ai laissé la candidate m’exposer ses inquiétudes. J’ai alors noté qu’elle bloquait sur la section portant sur la paie alors que, selon elle, c’était son point fort. ». Enfin, « en m’appuyant sur ces éléments, j’ai pu objectiver les choses. Ces situations sont en effet relativement fréquentes en accompagnement à la VAE ».
Suite à cette analyse, le consultant a adopté une démarche dont la finalité était à la fois d’amener la candidate à dégrossir la situation, à identifier les clés pour résoudre les blocages et à reprendre confiance pour la suite de la démarche. Nous déroulons cette posture à travers la description qu’il en fait : « Je lui ai dit : on va relire votre dossier et on va identifier les points de blocage. En partant du dossier rédigé, nous avons recensé, dans un tableau, les points de blocage que la candidate avait elle-même préalablement surlignés. Nous avons alors discuté de chaque point pour comprendre la source du problème. Après, nous avons défini les actions à mener pour chaque situation. Par exemple, elle devait rechercher des informations auprès de ses collègues, solliciter l’aide de son mari pour les soucis de mise en forme de tableaux Excel, ou encore aller faire une recherche bibliographique en bibliothèque. À l’issue de ce travail d’inventaire et d’analyse, nous avons noté que certains points de blocage étaient liés à l’évolution des procédures organisationnelles au sein de l’entreprise et que cela ne pouvait pas constituer un obstacle rédhibitoire pour la rédaction du dossier. À partir de là, elle était déjà plus rassurée ».
Par ailleurs, il a été noté que travailler seule, isolée chez elle, constituait un point de blocage supplémentaire pour la candidate : « Elle m’a aussi dit qu’elle n’aimait pas travailler seule chez elle. Ensuite, elle a ajouté : ‘’la fois dernière, j’étais passée devant une bibliothèque et je me suis dit que je devrais y aller pour travailler’’ ». Aussi cette solution a-t-elle été retenue par les deux acteurs pour permettre à la candidate de se consacrer à la rédaction de son dossier dans un environnement approprié.
Cet ensemble de solutions, identifié à l’issue d’un entretien d’une heure et demi en webconférence, a permis de lever les blocages relevés. Cela amène à poser quelques éléments de réflexion. On peut tout d’abord noter la quasi-banalité des causes du blocage, dans la mesure où, pris isolément, ces points étaient simples à résoudre. Cependant, abordés dans leurs interrelations, ils constituaient un ensemble inextricable où interviennent différentes catégories de facteurs, rendant les solutions moins évidentes pour la candidate : « C’était un tout. Elle n’était plus capable d’écrire même sur des choses basiques. Elle aurait pu abandonner ». La candidate avait certes les solutions à chaque situation, mais il a fallu l’intervention du consultant, alors dans un rôle de catalyseur, pour les faire émerger et en délibérer.
Sans aucune prétention à l’exhaustivité, deux facteurs principaux ont pu intervenir dans la construction du sentiment de blocage chez Mme L. D’abord, le contexte professionnel difficile a placé la candidate dans une situation de désaffiliation qui a contribué à son isolement. Ce sentiment a ensuite pu être renforcé par l’atmosphère de travail en période de vacances où le rythme soutenu de travail hebdomadaire avec le consultant a été rompu. Face à la situation, la posture empathique adoptée par le consultant a permis de créer un cadre favorable à une démarche impliquant la candidate pour trouver les solutions adaptées. Les retours de cette dernière à l’issue de l’entretien sont d’ailleurs, à cet égard, évocateurs : « C’est la première fois qu’on passe autant de temps au téléphone alors que je n’ai rien produit ».
Le cas de Mme L. pose plusieurs questions dont celle de la posture du consultant face à des personnes vivant un contexte professionnel difficile, comme les plans sociaux par exemple. Quelles précautions prendre en amont, dès le moment du diagnostic ? Quels facteurs convoquer, en cours d’accompagnement, pour pallier les éventuels risques de démotivation et de décrochage ? Autant d’interrogations qui méritent d’être prises en compte et intégrées dans les démarches d’accompagnement à la VAE.
Jules APENUVOR
François BRION
Comment réussir sa reconversion professionnelle
Nous sommes nombreux à envisager la reconversion professionnelle pour des raisons aussi diverses que personnelles. Mais franchir le pas n’est pas évident et, bien souvent, on ne sait quel chemin emprunter pour entamer ce processus.
La reconversion professionnelle est souvent contrainte, consécutive à la perte d’un emploi. Mais elle peut également être le fruit du constat d’un décalage entre votre situation actuelle et ce que vous attendez de votre engagement professionnel. Quoi qu’il en soit, elle n’est que rarement un accident de parcours car elle a des causes identifiables et souvent prévisibles.
Se poser la question c’est ressentir le besoin de changement. Il reste à déterminer comment prendre un nouveau départ.
« Réussir sa reconversion, c’est une question de compétences et de motivation, mais également d’humilité et de sérieux », explique Xavier Bonduelle, Président de l’Institut du Management Des ressources Humaines (IMDRH). Et d’ajouter : « Il s’agit de compétences, parce qu’une reconversion ne souffre pas d’improvisation. Il s’agit aussi de motivation, car on ne se lance pas dans un projet par défaut, mais par envie. Et une reconversion est un projet de vie.»
On vit dans un monde concurrentiel, y compris à l’intérieur de l’entreprise. Avoir envie, avoir des idées, avoir un projet … ne suffisent pas à faire de nous des experts.
Par contre, à côté de nous, dans le nouveau métier que nous allons aborder, il y aura des collègues (aussi des concurrents) qui auront l’expérience qui nous fait défaut et pas forcément de bienveillance à notre égard. Formez-vous, c’est le meilleur moyen d’acquérir de l’expérience qui vous manque sans vous faire croquer tout de suite !
Pour ceux qui se reconvertissent tout en restant salariés, il est capital qu’ils optent pour des formations qui conjuguent innovation et pragmatisme, notamment des formations en alternance. Il y a en effet deux moyens de faire la différence pour le candidat à la reconversion : être capable de faire bien tout de suite et être capable de mettre en place des solutions nouvelles qui séduiront son nouvel environnement professionnel.
Il est capital de compenser le manque d’expérience dans le nouveau domaine par un accompagnement avant et pendant la reconversion. Cela suppose une vraie humilité de la part de la personne en question, et un sérieux accompagnement de la part de l’encadrant.
Ce sont deux facteurs qui manquent parfois à ceux qui se reconvertissent pour un métier indépendant : commerce, restaurant, consulting… La franchise est de ce point de vue un excellent moyen de pallier ces écueils dès lors que le franchiseur est réputé actif dans le développement de ses franchisés.
L’expérience de la reconversion professionnelle volontaire, à la fois individuelle et sociale, prend aujourd’hui une place grandissante dans le monde du travail. Individuelle, parce qu’elle appartient en propre à l’individu qui en est le seul initiateur. Sociale, parce qu’elle concerne des univers sociaux multiples, et que le surinvestissement de la valeur du changement la place au centre des questions sur l’emploi et la formation.
Indicateur important des transformations sociales des rapports entre « individu et société », la reconversion professionnelle volontaire montre un individu aux prises avec des contraintes sociales fortes qu’il tente de résoudre afin de dégager des ressources pour agir sur son existence toute entière. D’où l’importance de la réussir pour avancer dans la vie au même rythme que ses désirs profonds.
L’illettrisme, un handicap tabou
Vivre sans savoir ni lire, ni écrire, ni compter, malheureusement ça existe. Ils sont même 2,5 millions de Français (7 % de la population) à pourtant être allés à l’école et à ne pas pouvoir décrypter une liste de courses, une consigne, réaliser des calculs simples, prendre des notes… La moitié d’entre eux travaillent souvent dans des emplois peu qualifiés.
L’illettrisme, ça n’est pas simplement le fait de commettre des fautes d’orthographe ou de syntaxe. C’est avant tout ne pas être autonome dans la vie de tous les jours et dans le monde professionnel faute de maîtriser les bases de l’écriture et de la lecture.
Car, malgré les progrès, ce « handicap » reste un vrai tabou. Le fait qu’il ait été déclaré grande cause nationale en 2013 a permis de faire chuter le nombre de personnes concernées : elles étaient 3,1 millions en 2004.
L’Etat s’est fixé pour objectif de faire reculer le phénomène de deux points d’ici à 2018. Cette année, il a débloqué 160 millions d’euros pour faire reculer l’illettrisme. Des plans d’action ont vu le jour au sein de divers conseils régionaux. Dans le cadre de la création du compte personnel de formation, les partenaires sociaux ont souhaité que les stages permettant d’acquérir le socle de base (lire, écrire, calculer, maîtriser les outils informatiques) soient éligibles de droit.
Près de la moitié des 2,5 millions d’illettrés est sans emploi. Et ils ont majoritairement plus de 45 ans. Un foyer d’exclusion durable… C’est un défi à relever car le travail change, il y a une présence plus forte de l’écrit dans les entreprises qui attendent de la part de leurs salariés plus d’autonomie et de polyvalence. Investir davantage dans les formations de base, c’est réduire le chômage de longue durée.
L’utilisation du numérique au travail laisse l’humain au cœur des organisations
Les nouvelles technologies favoriseraient le bien-être et la performance au travail tout en laissant l’humain au cœur des organisations.
La présence physique au bureau est une pratique dominante, bien que le télétravail emporte de plus en plus d’adeptes.
- 72% des français sont convaincus que le bureau va continuer d’exister
- Si 97% des salariés estiment travailler un minimum de temps au bureau, 61% d’entre eux y consacrent 75% de leur temps de travail
Les salariés sont plus concentrés au travail, quel que soit l’endroit où ils l’exercent, ils se disent plus attentifs et animés par un sens du résultat.
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Pour 56% des personnes interrogées, travailler depuis chez elles comporte plusieurs atouts : moins de stress (50%), moins de fatigue et d’inconvénients liés aux transports (39% utilisent moins leur voiture), davantage de sommeil (27%)
- Ainsi 71% des français adoptent volontiers le télétravail
Le numérique est bénéfique au bien-être au travail
Si les outils technologiques à la disposition des salariés se développent et rendent la frontière entre vie privée et professionnelle perméable, l’infographie révèle aussi que ces nouvelles possibilités accompagnent une qualité de vie au travail.
- Pour 47 des salariés français, disposer de ces technologies constitue un argument positif
- 44% des employés utilisent leurs propres terminaux à des fins professionnelles
L’humain demeure au cœur des organisations, le numérique ne lui prendra pas ce rôle
Malgré tout, les évolutions technologiques ne remplaceront pas les humains au travail, et cette infographie devrait renforcer la confiance des salariés dans leur avenir professionnel. La technologie ne peut se substituer aux expertises des salariés et remplacer les échanges IRL (In Real Life). L’URL n’est qu’un complément, et 60% des employés français restent persuadés de leur valeur ajoutée opérationnelle.
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39% des professionnels admettent communiquer en ligne avec leurs collègues et 26% d’entre eux, seulement, voient dans le numérique une contribution à leur productivité
- En revanche, les personnes sondées sont enthousiastes concernant les perspectives que la technologie peut développer : la reconnaissance vocale à 94%, gestuelle à 89%
- De nouvelles fonctionnalités ou usages sont évoqués : les voitures sans chauffeur par 79%, des traducteurs universels intégrés d’office pour des échanges internationaux en temps réel pour 94% ou des logiciels de correction automatique de base pour 92%
- 53% pensent même que la forme holographique remplacera leur présence physique au bureau
Comment lancer un brainstorming opérant
Le Brainstorming s’il est bien mené, peut donner des résultats extraordinaires. La méthode permet de rassembler la créativité de toute une équipe pour élaborer de nouvelles idées, perfectionner la qualité des services, communiquer sur des problématiques communes et se confronter à différents points de vue…On est plus créatifs à plusieurs.
Plusieurs étapes sont nécessaires à son bon déroulement en vue de le rendre le plus productif possible :
– Tenez informés les participants de la réunion à l’avance. Vous devez formuler clairement le motif du brainstorming, énoncer le contexte.
– Choisir les participants en mélangeant des personnes de différents services, inviter des créatifs, des jeunes comme des anciens pour que les idées viennent d’horizons différents.
– Demandez aux participants de venir avec une liste de 5 ou 10 propositions pensées en amont pour gagner du temps.
– Préparez la réunion un jour avant, mettez des feutres et feuilles de papier à dispositions des participants pour que chaque idée émise ne soit pas oubliée.
-Prévoyez au moins 45 minutes de réunion dans une salle où il est possible d’exposer les papiers au mur afin d’avoir une vue d’ensemble au moment de choisir la meilleure idée.
– Au début de la réunion, rappelez que le Brainstorming doit laisser libre court à leurs idées, et donc qu’ils doivent marquer tout ce qui leur passe par la tête.
– Procédez à un vote à main levée et choisissez les 5 meilleures réponses puis la meilleure réponse.
– Faites un compte rendu juste après la réunion avec les résultats et toutes les suggestions, elles pourront re-servir pour une prochaine séance.
Témoignage de Véronique Flavigny, Directrice Formation chez Air France
Véronique Flavigny, Directrice Formation chez Air France,
nous parle de la mise en œuvre de la démarche VAE chez Air France.
Air France est engagé dans les démarches VAE depuis 10 ans avec l’accompagnement du groupe VAE Les 2 Rives. Aujourd’hui, plus de 400 personnes ont été accompagnées avec un taux de réussite très important (98%).
Pourquoi un tel taux de réussite ? Déjà parce on a choisi un cabinet qui a fait ses preuves, VAE Les 2 Rives, et d’autre part parce qu’on privilégie la VAE complète à la VAE partielle. C’est plus facile à mettre en œuvre, du côté des écoles et de l’université, mais aussi du coté des salariés ou de l’entreprise. Autant de raisons qui expliquent le succès de la démarche, qui se conclut toujours par l’obtention du diplôme adéquat.
Au départ, nous avions lancé cette démarche dans le domaine de la maintenance industrielle, tout ce qui concernait les formations techniques, puisque ce sont des professions très réglementés avec des certificats. Cela permettait aux candidats d’être reconnus au sein de leurs professions. Pour Air France c’est une manière de montrer au candidat que nous croyons en lui. Il est accompagné et nous prenons en charge à la fois les frais d’accompagnement, mais aussi les frais de jury.
Contrairement à ce que l’on croit, beaucoup de salariés sont rentrés sans diplôme chez Air France. Ils sont rentrés par « la petite porte » en tant qu’agent et les compétences qu’ils ont acquises n’étaient visibles ni de l’extérieur, ni pour l’entreprise en interne, ni pour eux-mêmes. Nous faisons aussi des VAE individuelles, parce qu’il nous semble important que ces compétences deviennent visibles pour les salariés eux-mêmes.
Aujourd’hui, on demande même aux personnes d’une cinquantaine d’années leur diplôme, y compris au sein de la population active. C’est un principe de réalité avec lequel il faut compter en France. J’ai été touchée par des salariés dans le cadre de de VAE collective, par le sentiment de fierté et d’enthousiasme que ça leur avait apporté. Vous le savez, Air France connait des hauts et des bas en ce moment, mais les salariés avec lesquels j’ai échangé étaient très enthousiastes, surpris par eux-mêmes et remotivés. Finalement, c’est principalement bénéfique pour le moral des salariés.
Pour l’entreprise, on a décidé de rentrer dans des VAE collectives, on s’appuie sur l’expérience des salariés, on les professionnalise dans leur métier et surtout, on cherche un référentiel de diplôme qui corresponde à la fonction qu’ils occupent.
Ca nous apporte aussi en termes d’employabilité, c’est un mot important ! On ne sait jamais ce qui peut arriver dans une vie, avant on faisait tous carrière chez Air France, mais je pense que ce sera de moins en moins le cas. La VAE permet de mieux sécuriser le parcours professionnel des salariés.
Ce qui m’intéresse aussi beaucoup dans la VAE, c’est l’incitation à réfléchir sur son propre parcours. Et à se rendre compte que l’on possède un savoir-faire qui a de la valeur. Ce qui également est intéressant dans la démarche de VAE c’est justement le côté académique, il faut prendre le temps de la formalisation, de la démonstration, raisonner et argumenter autour des compétences acquises par son parcours. Aujourd’hui dans le monde de l’entreprise il faut aller vite, agir vite et le temps de l’analyse est raccourci.
Lancement d’une mission d’évaluation du dispositif de VAE
Huit ans après la publication du rapport Besson, le gouvernement lance une mission d’envergure pour l’évaluation du dispositif de VAE créé par la loi de modernisation sociale du 17 janvier 2002. Cette évaluation s’inscrit dans le cadre général de la modernisation de l’action publique, et a pour finalité d’assurer la performance du dispositif et d’en accroître l’accès aux bénéficiaires visés. Elle devrait répondre à une série de questions visant notamment à apprécier l’efficacité et l’efficience du dispositif, sa cohérence en termes de fonctionnement et d’articulation avec d’autres dispositifs, ainsi que sa pertinence et son utilité pour les bénéficiaires.
La maîtrise d’œuvre est assurée par les services du ministère de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche, et ceux du ministère du travail, de l’emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social, ainsi que des experts ou évaluateurs externes. En termes d’échéance, les modalités d’opérationnalisation des objectifs de l’évaluation devront être affinées dans un délai d’un mois à compter du lancement de la mission. Les premiers éléments de diagnostic sont, quant à eux, attendus dans cinq mois, et seront accessibles en ligne.
Cette évaluation, que les pouvoirs publics veulent transparente et objective, constitue une opportunité pour poser les bons diagnostics et donner ainsi un souffle nouveau au dispositif de la VAE.
Vous pouvez lire la lettre de mission du Premier Ministre en cliquant ici.
Une plateforme pour favoriser le prêt de salarié entre entreprises
Le site masolutionemploi.com met en relation des sociétés ayant besoin de main d’œuvre avec d’autres entreprises en période creuse d’activité. Une alternative aux licenciements économiques et au chômage partiel.
uvre et celles qui ont des employés disponibles s’inscrivent gratuitement sur la plateforme et font une demande de mise en relation. Le site fait alors le tri dans les profils et masolutionemploi.com prend contact avec la société qui a fait la demande pour lui présenter le candidat qu’elle juge le plus adapté. Le prêt est limité à 12 mois consécutifs et s’adresse à n’importe quel type d’entreprise, «petite ou grande». La plateforme se rémunère en facturant la prestation entre 3 à 15% calculés sur la base du salaire chargé de