Étiquette : Validation des Acquis et de l’Expérience
L2Phone a testé la VAE inversée : retour sur 3 ans d’expérimentation
Depuis 2018, L2Phone, centre d’appel solidaire situé à Marseille, propose des parcours de VAE inversée à des personnes en situation de décrochage ou éloignées de l’emploi.
Qu’est-ce que la VAE inversée ? à quel besoin répond-elle pour L2Phone ?
La VAE inversée est un parcours hybride mêlant montée en compétences et validation des acquis de l’expérience. Son objectif est d’être un tremplin vers l’emploi.
Chez L2Phone, cela se traduit par la formation des bénéficiaires au métier de téléconseiller sur le poste de travail, et en parallèle par la préparation du baccalauréat professionnel « Métiers du commerce et de la vente » option B (Prospection clientèle et valorisation de l’offre commerciale), qui est le diplôme le plus proche de ce métier.
À travers ce métier de téléconseiller, les bénéficiaires développent de nombreuses compétences spécifiques et transversales qu’ils peuvent ensuite faire valoir sur le marché du travail pour candidater à des postes en relation avec le conseil client et la vente par exemple, qui nécessitent de solides compétences relationnelles et commerciales.
Comment la VAE inversée est-elle mise en place chez L2Phone ?
Concrètement la VAE inversée fonctionne ainsi : le bénéficiaire est engagé en contrat de professionnalisation pour une durée de 12 mois, , dans un parcours de formation en situation de travail (FEST). En amont, un diagnostic personnalisé permet de déterminer les compétences qui sont à acquérir ou à renforcer, compte-tenu de ses expériences antérieures.
Pendant la FEST, la montée en compétence est suivie par un tuteur « métier », chargé de transmettre le geste professionnel et les ficelles du métier : chez nous il s’agit par exemple de respecter un script d’appels, de présenter la meilleure offre commerciale adaptée au besoin du client etc
Des compléments autoformatifs (via des modules digitalisés) sont mis à disposition pour être consultés à des moments qui leur sont spécifiquement dédiés. Cette autoformation est accompagnée par un coach, pour aider à la conscientisation des compétences acquises et à l’élaboration d’un récit d’expérience . Une fois que la personne a atteint le seuil des 1607 h requises, elle peut s’engager dans la démarche de VAE.
Nous avons aussi la chance d’avoir une coordinatrice pédagogique chargée d’organiser l’ensemble du parcours de FEST et de coordonner les thématiques abordées lors des temps de formation collectifs. Cette fonction de coordination est essentielle pour la réussite de la FEST.
En quoi la VAE inversée s’inscrit-elle dans le projet d’entreprise de L2Phone ?
Pour nous, les entreprises ont un rôle à jouer en matière de responsabilité sociale. La VAE inversée démontre que le recrutement socialement responsable est compatible avec une performance commerciale. Alors que le recrutement traditionnel n’engage que des gens diplômés ou ayant fait leurs preuves, nous pensons qu’il faut donner leur chance aux personnes qui ont envie d’apprendre le métier et qui sont motivées pour progresser. D’ailleurs, après le contrat de professionnalisation, certains des candidats continuent chez nous en CDI ; les autres repartent avec un projet professionnel affiné, une expérience professionnelle consolidée et un dossier de validation finalisé. Finalement tout le monde est gagnant avec la VAE inversée.
Prenez contact avec l’un de nos conseillers pour en savoir plus.
Laetitia Thobois Jacob, Responsable R&D de Les 2 Rives, en étroite collaboration avec David Rivoire, fondateur de Les 2 Rives. Le propos a été recueilli auprès de Denis Corlay, Directeur de L2Phone.
Les principaux objectifs des entreprises…QUAND ELLES IMPULSENT UNE DÉMARCHE DE VAE
Cet article est le premier d’une série. En effet, nous avons mené une étude – auprès d’anciens candidats et de leurs entreprises – que nous avons décidé de partager avec vous. Aujourd’hui, nous abordons les principaux objectifs des entreprises quand elles impulsent une démarche de VAE. Quels étaient vos trois principaux objectifs en impulsant une démarche de validation des acquis de l’expérience ? Ces objectifs, ont-ils été atteints ? Ce sont là 2 questions que nous avons posées à une dizaine de « RH-VAE »[1] ; le cabinet Les 2 Rives ayant accompagné plus de 700 candidats à la VAE avec leurs entreprises. Ces dernières, chacune ayant sa réalité, ont construit au fil des ans de réelles politiques de VAE et ont donc de longues et mûres expériences en la matière. Leurs regards sont d’autant plus pertinents que leurs objectifs sont presque les mêmes.
Quels étaient vos trois principaux objectifs en impulsant une démarche de VAE ?
Les RH-VAE ont évoqué 30 principaux objectifs[2] au cœur desquels on retrouve largement le salarié ou collaborateur ; leurs entreprises étant conscientes qu’elles ont tout à gagner en prenant soin de celui-ci à travers, entre autres, la VAE. L’analyse de leurs discours permet de regrouper ces objectifs dans le cadre de 5 principaux objectifs et d’un objectif transversal.
1 – La valorisation des expériences par un diplôme
Dans les entreprises, il y a encore de nombreux salariés qui sont peu ou pas diplômés, qui assument des responsabilités du fait de leurs expériences mais sans en avoir le niveau d’étude requis. En impulsant une démarche de VAE, les entreprises veulent que ces salariés puissent « obtenir un diplôme grâce à leurs expériences ». Il est alors question de la « réussite du salarié » dans l’entreprise et ce, à travers « la valorisation de son expérience ». La VAE apparait toutefois comme un outil permettant de « contrôler les connaissances des salariés vu leurs niveaux de responsabilités ». La validation totale du diplôme légitime dès lors encore plus les salariés dans le cadre des postes qu’ils occupent tout en leur ouvrant de nouvelles perspectives internes et externes.
2 – La valorisation
Au-delà de la valorisation de son expérience, les entreprises visent la valorisation du salarié en impulsant une démarche de VAE. « La Validation des Acquis de l’Expérience, c’est quelque chose de très valorisant pour les salariés. Je le sais parce que je vis avec eux et qu’ils me le disent » ; soutient un RH-VAE. Notamment, l’objectif est de « valoriser les salariés moins diplômés vis-à-vis de leurs collègues occupant le même poste », de les rendre « narcissiques » afin qu’ils retrouvent « l’estime de soi » perdue, de leur « redonner confiance » en eux. Il s’agit pour l’entreprise de « leur signifier sa reconnaissance » en leur permettant (« soutien ») de faire reconnaitre leurs compétences par un diplôme. Ce qui, selon des RH-VAE, est une source de motivation pour les salariés.
3 – La motivation
Une longue expérience peut être pesante, démotivante surtout quand elle est faite de monotonie. La VAE, déclarent des RH-VAE, permet de briser une telle monotonie. Elle permet au salarié de refaire une rencontre avec son métier en le questionnant, redécouvrant. Ce rendez-vous avec soi-même et son métier apparait comme une source de motivation. A travers la VAE, les entreprises visent « la motivation du salarié » ou encore « le maintien de cette motivation ». Il s’agit, nous confie un RH-VAE, de « relancer le salarié ».
4 – L’employabilité
L’employabilité, selon l’Organisation Internationale du Travail, est « l’aptitude de chacun à trouver et conserver un emploi, à progresser au travail et à s’adapter au changement tout au long de la vie professionnelle »[3]. L’environnement de l’entreprise évolue et elle peut avoir à faire face à des crises. Face à l’évolution, il y a notamment sa capacité à renforcer les compétences de ses salariés afin qu’ils relèvent ensemble les nouveaux défis. La VAE associée à la formation est alors une solution permettant la montée en compétences et l’obtention d’un diplôme ; cette mixture est encore appelée « parcours diplômant ». D’où, à travers ce parcours, deux objectifs liés : « professionnaliser », « former » les salariés ; la professionnalisation sous-entendant[4] effectivement la formation. Face à une crise, la variable d’ajustement peut être les ressources humaines. Les salariés expérimentés mais sans (ou avec peu de) diplômes peuvent donc avoir beaucoup de mal à trouver un nouvel emploi. La VAE apparait comme une solution quand l’entreprise décide d’anticiper une telle éventualité. Les entreprises sont conscientes de ces aléas pouvant bouleverser leurs développements et savent l’importance du diplôme sur le marché de l’emploi français. Elles mobilisent dès lors la VAE dans l’optique de « l’évolution et de la consolidation des compétences des salariés » ; le principal objectif étant de « maintenir, développer leur employabilité » à travers particulièrement « l’obtention d’un diplôme certifiant leurs compétences ».
5 – Le développement personnel et professionnel
L’entreprise n’est pas juste un espace professionnel. C’est aussi un espace personnel et les entreprises l’ont compris. Elles « encouragent » effectivement, dans leurs cadres, le développement personnel ; et la VAE, selon les RH-VAE, sous-entend une « technique » permettant un tel développement. « Les techniques de développement personnel visent à la transformation de soi : soit pour se défaire de certains aspects pathologiques (phobie, anxiété, déprime, timidité), soit pour améliorer ses performances (mieux communiquer, gérer son temps, s’affirmer) »[5]. En mobilisant la validation des acquis de l’expérience, les entreprises visent « le développement personnel et professionnel des salariés ». Il s’agit pour elles de les « accompagner », de les « soutenir », de leur montrer qu’elles sont là, à leurs côtés. « Développement », pour certaines entreprises, renvoie à « évolution ». Ces entreprises visent ainsi, à travers la VAE, deux objectifs liés : « aider le salarié à évoluer », « permettre l’évolution des salariés ».
6 – L’objectif transversal : la VAE, un outil stratégique de gestion des RH et de la qualité
Finalement, les entreprises veulent que la VAE – qui fondamentalement permet de transformer une expérience en diplôme – devienne un outil stratégique au service de la gestion des RH et de la qualité. Les discours de RH-VAE font ressortir une telle ambition si ce n’est déjà une réalité dans leurs entreprises. Ces dernières ont, en fait, impulsé une démarche de VAE parce qu’elles veulent, entre autres, « s’inscrire dans une démarche qualité » (professionnalisation, formation, évolution des compétences, …), « générer un sentiment d’appartenance à l’entreprise », « rapprocher les salariés » et il est alors question de « proximité » dans l’entreprise.
Ces objectifs, ont-ils été atteints ?
76,67% des objectifs, qu’avaient les entreprises lors de l’impulsion de leurs démarches de VAE, sont déclarés atteints par les RH-VAE. Selon ces derniers, les 23,33% restant peuvent encore être atteints et cela ne serait qu’une question de temps. Le tableau suivant détaille ces chiffres.
Objectif | Nombre de RH-VAE | Atteint | Pas atteint |
Peut encore être atteint |
La valorisation des expériences par un diplôme* | 6 | 5 | 0 | 1 |
L’employabilité | 6 | 5 | 0 | 1 |
Le développement personnel et professionnel | 6 | 3 | 0 | 3 |
La valorisation | 5 | 5 | 0 | 0 |
La motivation | 4 | 4 | 0 | 0 |
La VAE, un outil stratégique de gestion des RH
et de la qualité |
3 | 1 | 0 | 2 |
Total | 30 | 23 | 0 | 7 |
% | 76,67 | 0 | 23,33 |
* : 6 RH-VAE (soit 60%) évoquent des objectifs renvoyant à l’objectif principal suivant : la valorisation des expériences de certains salariés par un diplôme. 5 RH-VAE déclarent que leurs entreprises ont atteint cet objectif ; un seul déclare qu’il peut encore être atteint dans son entreprise.
Il est particulièrement pertinent de constater que la valorisation et la motivation des salariés sont deux principaux objectifs que les entreprises ont exclusivement atteints. Ces objectifs renvoient, en fait, aux effets de la VAE sur les salariés ayant bénéficié du dispositif. Par exemple, selon un Rapport[6] de Recherche (2011) sur des effets de la validation des acquis de l’expérience en ce qui concerne le développement des individus et des organisations dans le secteur industriel, « les changements dans le travail générés par la VAE » sont la motivation et la valorisation (de soi) selon respectivement 58,9% et 57,3% des salariés ayant fait une VAE ou « VAE + Formation ». Entre autres, la VAE apparait comme un outil pouvant véritablement permettre à des entreprises de motiver et de valoriser des salariés.
Abdoul Karim KOMI
Responsable R&D
[1] RH : Ressources Humaines. RH-VAE est le nom donné, dans cet article, à une personne ayant la responsabilité de la VAE dans son entreprise. Les RH-VAE interrogés occupent les postes de DRH, Responsable du Développement des Compétences et Métiers, Correspondant RH, Responsable RH, Responsable RH et Formation, Responsable Formation.
[2] Certaines motivations (ex. : formation des salariés, évolution de leurs compétences) s’inscrivent dans le cadre du parcours diplômant ; ce dernier consistant à associer formation et VAE.
[3] http://www.ilo.org/public/french/standards/relm/ilc/ilc88/pdf/pr-21.pdf
[4] « Professionnaliser, c’est avant tout former à partir de l’analyse du travail réel » (http://www.formation-professionnelle.fr/2016/02/29/12360/)
[5] Apprendre à vivre. Des philosophies antiques au développement personnel, Les Grands dossiers des Sciences Humaines, n° 23, juin-juillet-août 2011, p. 76.
1 candidat – 1 consultant : découvrez le binôme VAE du mois #2
Découvrez le nouveau binôme VAE du mois ! Aujourd’hui nous vous présentons Isabelle Christeaut, assistante transport et douane chez Guerlain. Isabelle est entrée dans la vie active dès ses 18 ans en débutant comme préparatrice de commande, déjà chez Guerlain. Elle a su gravir les échelons en poursuivant comme standardiste puis secrétaire. Et oui, saisir des opportunités était déjà son crédo ! En 2002, Isabelle s’est challengée en changeant de service et en découvrant le secteur du transport et de la douane. Motivée par une collègue, c’est en 2014 qu’elle s’est lancée le nouveau challenge d’obtenir son Bac Professionnel Transport grâce à la Validation des Acquis de l’Experience !
Nous vous laissons découvrir son expérience VAE et le binôme qu’elle a formé avec Chrystèle, sa consultante.
Quelles ont été vos motivations personnelles et professionnelles dans le choix de votre VAE ?
[Isabelle Christeaut] Mes premières motivations étaient personnelles. Je voulais montrer à mes parents que ça m’embêtait de ne pas avoir eu de diplôme et c’était donc une vraie revanche pour eux. Mais aussi, j’ai toujours eu une passion pour chacun de mes postes et j’ai vu cette VAE comme un beau challenge de valoriser ma passion et mes acquis. J’ai ressenti le besoin de concrétiser toutes mes années d’expériences passées.
Du côté professionnel, je ne suis pas une personne carriériste alors me dire « je fais une VAE pour évoluer professionnellement », ce n’était pas mon état d’esprit. Bien sûr, j’aime aller de l’avant et j’aime pousser les choses à leur maximum. A un certain moment de ma démarche, je me suis évidemment posée la question de l’évolution de poste. Et finalement c’est un challenge qui est devenu un réel défi pour moi. C’était comme un cri du cœur : vous voyez, à plus de 50 ans, je suis encore dans la course !
« J’avais besoin d’être épaulée »
Et dans cette aventure, qui vous a accompagné ?
[I.C.] Chrystèle Pouget ! J’ai vécu cet accompagnement comme un vrai bonheur ! Elle m’a tout de suite cernée. Elle a cerné mon caractère sur tous les points, au niveau émotionnel également. Quand je baissais les bras, elle a su trouver les mots pour me remettre dans les rails. Vous savez, j’étais en immersion pendant plus de 8 mois. Je me suis mise une pression tellement énorme que ma vie personnelle a été mise de côté. Plus je rentrais dans le mémoire, plus je me parasitais. J’étais exigeante envers moi-même. Au bout d’un moment, mon mémoire était une bible ! Il faisait 146 pages. Alors heureusement que Chrystèle était là pour me canaliser et me soutenir. J’avais besoin d’être épaulée et elle a été parfaite pour cela. Au tout début de ma démarche, je me suis demandé si l’accompagnement serait vraiment nécessaire. Et aujourd’hui je me dis : heureusement qu’il y en a eu !
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Les souvenirs du consultant…
« [Chrystèle Pouget] Je garde un excellent souvenir d’Isabelle ! Elle a démontré une implication et une assiduité sans faille dans son projet VAE. Lorsque j’ai rencontré Isabelle, elle avait déjà identifié son diplôme et avait mené seule la phase de recevabilité. Je l’ai donc accompagnée dans la rédaction de son dossier ainsi que pour la préparation orale. C’était un accompagnement très agréable. Il est vrai qu’en plus d’être avenante, toujours de bonne humeur et à l’écoute des conseils, Isabelle a fait preuve d’un investissement exceptionnel tout au long de sa démarche, ce qui l’a conduite à présenter un dossier d’une qualité rare, qui a bien entendu été soulignée par les membres du jury. Le niveau d’investissement est déterminant dans la réussite du projet VAE, Isabelle l’a compris immédiatement et a fourni beaucoup de travail, dès le début, parfois même trop ! La difficulté d’Isabelle était justement de canaliser le niveau d’informations. Perfectionniste et soucieuse du détail, elle voulait tout dire, ne rien laisser au hasard. Mon rôle était alors de l’amener à sélectionner les informations les plus importantes au regard du diplôme pour parvenir à synthétiser davantage. Le dossier faisait tout de même plus de 140 pages, une jolie « bible » !! mais je crois qu’il aurait pu en faire 200 🙂 »
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Qu’est-ce que l’obtention de votre diplôme vous a apporté ?
[I.C.] Aujourd’hui, j’ai plus confiance en moi. La validation des acquis de l’experience a renforcé mes compétences ! J’ai vraiment creusé chaque aspect de mon métier et ça m’a complètement valorisé. Aussi, l’obtention de mon diplôme a apporté de la fierté à mes enfants et à mes parents, qui était l’un de mes objectifs ! Je ressentais le besoin de le faire et je suis super contente d’avoir relevé ce challenge.
J’ai également eu un apport formidable lors du jury final car j’ai eu les félicitations des professionnels. Ils ont valorisé mon travail et pour moi, ça a été une belle récompense !
Après toute cette démarche, j’ai ressenti un manque. Alors aujourd’hui je me rends compte que j’ai tendance à aller plus loin dans les missions que mon responsable me donne (je suis restée dans l’état d’esprit de la VAE).
« C’était comme un cri du cœur : vous voyez, à plus de 50 ans, je suis encore dans la course ! »
Si vous deviez résumer la VAE en 1 mot, quel serait-il ?
[I.C.] Aventure. Et une belle aventure.
Si vous deviez donner un conseil aux candidats débutant dans leur VAE, quel serait-il ?
[I.C.] Ne vous dispersez pas ! Il ne faut pas trop rentrer dans les détails, trouvez un juste milieu. Entraînez-vous également à synthétiser.
Je pense aussi que l’honnêteté est indispensable dans votre dossier de validation des acquis de l’experience. N’inventez pas des compétences que vous ne maîtrisez pas, vous risquez de vous piéger vous-même lors du jury final.
Conseil pour le jury : savoir montrer la passion de son métier. Soyez sincère, démontrez que vous connaissez ce que vous exposez. Soyez à l’aise avec les questions du jury car vous maitrisez ce que vous dites, c’est votre métier et ayez confiance en cela
Je vais terminer par un dernier conseil concernant l’accompagnement. J’ai vécu une belle aventure avec Chrystèle parce qu’il y avait une réelle confiance qui s’est installée entre nous. Mon conseil est donc de tout faire pour que votre binôme soit complice. Prenez tous les conseils, même si parfois certaines choses ne sont pas faciles à entendre, votre consultant est là uniquement pour vous pousser vers le haut ! Profitez de votre accompagnement !
Retrouvez dès le mois prochain un autre binôme VAE consultant-candidat ! 🙂