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Validation des Acquis de l’Expérience : état des lieux et perspectives
L’entreprise VAE Les 2 Rives et le laboratoire C3S (Culture, Sport, Santé, Société) de l’université de Franche-Comté (Besançon) ont organisé les 17 et 18 mars 2016 un grand colloque sur le thème : « La Validation des Acquis de l’Expérience : état des lieux et perspectives ».
Il avait quatre objectifs :
- Rapprocher enfin le monde de la recherche et le monde des praticiens de la VAE ! C’était une première qu’un tel événement soit organisé conjointement par une entreprise privée et un laboratoire public de recherche ! Notre entreprise et le laboratoire C3S ont partagé le constat que ces deux mondes étaient encore trop cloisonnés. Cette collaboration était naturelle : VAE Les 2 Rives a depuis 2014 un département R&D et le laboratoire a le souci constant de se connecter avec le terrain
- Réunir l’écosystème de la VAE pour partager un diagnostic et ouvrir tous ensemble des perspectives : accompagnateurs, OPCA, responsables ministériels et surtout candidats et certificateurs !
- Faire un état des lieux complet en s’appuyant sur différents points de vue !
- Avoir un regard prospectif sur la VAE en France et sur d’autres territoires !
Vous pouvez retrouver l’ensemble du programme et des intervenants du colloque : Ici
Les travaux réalisés donneront lieu à la publication d’un ouvrage collectif courant 2016.
Quel bilan tirer de la VAE aujourd’hui ?
- Le dispositif est encore largement sous exploité : le nombre de candidats diplômés plafonne autour de 25 000 depuis près de 10 ans. Mais les premiers mois de 2016 montrent les signes d’une croissance
- «La VAE est entrée dans l’âge adulte et doit donc changer d’échelle» : selon Jean-Marc Huart, chef du Service de l’instruction publique et de l’action pédagogique au sein de la DGESCO (Direction générale de l’enseignement scolaire). La loi du 5 mars 2014 l’a en effet clairement mis sur le devant de la scène ! Cette loi ajoute encore une obligation de poids pour les managers qui devront désormais aborder le dispositif VAE dans les entretiens professionnels, obligatoires tous les deux ans
- La VAE n’est pas encore assez accessible à ceux qui en ont le plus besoin : les demandeurs d’emploi pour qui la VAE a un énorme impact sont largement sous représentés (moins de 10%)
- Le privé est devenu un acteur important du marché de la VAE. Avec la loi, de très nombreux acteurs se sont lancés formant un marché très atomisé. Se pose la question de sa place par rapport aux acteurs publics, et du suivi de la qualité des prestations
Un peu de prospective : les évolutions de la VAE
Il faut passer d’une logique de VAE à une logique de parcours ! Comment ?
Par l’hybridation de la formation et de la VAE ! Elle peut être un formidable outil de gestion prévisionnelle des emplois et des compétences pour des entreprises qui sont notamment sur des métiers en tension et en mutation. L’idée est de combiner formations courtes pour que le candidat acquiert de nouvelles compétences et de la VAE pour valoriser son expérience professionnelle par un diplôme ou une certification qui labellise l’ensemble des compétences du candidat.
Voir : Les parcours diplômants
Un exemple : VAE Les 2 Rives a mis en place avec une enseigne de la grande distribution un parcours diplômant pour ses hôtesses de caisse : au terme de seulement 140 heures de formation, elles pourront par une VAE obtenir un BAC Pro ARCU (Accueil Relation Clients et Usagers). L’objectif ? Les accompagner dans l’évolution de leurs métiers qui ira vers beaucoup plus de conseil et de relation clients.
Par une utilisation de la validation partielle concertée et intelligente avec le candidat : la validation partielle, si elle fait partie dès le diagnostic d’un objectif de parcours, peut être un bel outil pour le candidat. Le CPF rend ce type de parcours possible.
Voir : Comment mobiliser son CPF ?
Développer les logiques de co-construction « public-privé » :
« Les deux cultures publiques/privées ne s’opposent pas, elles peuvent se compléter ». C’est ce qu’a rappelé Dominique Bouy-Debec de l’Université de Cergy-Pontoise qui est revenue notamment sur la réussite du projet Air France mené avec VAE Les 2 Rives en insistant sur les points forts suivants :
- Partage de valeurs communes au-delà des différences d’identités
- Confiance partagée : l’université a permis à VAE Les 2 Rives d’accéder aux jurys, ainsi qu’à l’entretien pédagogique
- Clientèle nouvelle : VAE Les 2 Rives a été pour l’université un apporteur d’affaires
- Des résultats probants : près de 50 jurys en 4 ans, plus de 90% de validation totale sur l’ensemble des candidats accompagnés par VAE Les 2 Rives.
De même, les travaux ministériels menés autour de la VAE gagneraient à être faits en concertation avec les acteurs privés ! A ce propos, nous regrettons qu’aucun acteur privé n’ait été invité à participer à l’évaluation des dispositifs de VAE commandée par le Premier Ministre.
Regarder ce qui se passe ailleurs !
Ce colloque s’est conclu par un bilan comparatif des expériences de validation des acquis dans d’autres pays : Belgique, Suisse et Togo. Si notre cadre réglementaire est très avancé par rapport aux leurs, le besoin est partagé !
Continuer la recherche !
Ce colloque ouvre de nombreuses perspectives en termes de réalisation de travaux de recherche et d’organisation d’événements à caractère scientifique. C’est, par exemple, dans cette logique que Jules APENUVOR a présenté, le 24 mars dernier, une communication sur « L’identité professionnelle et le comportement dans la VAE » lors du colloque organisé par le C3S sur le thème « Environnement et Identité ».
La VAE ce sont encore les candidats qui en parlent le mieux !
4 anciens candidats aux profils variés sont intervenus pour apporter leur regard sur la VAE. Nous vous proposons de retrouver celui de Karim Belgacem pour qui la VAE a changé la vie !
Nous vous donnons rendez-vous pour la suite !
Notre ambition à travers ce colloque est de créer un cadre pérenne de réflexion sur la VAE associant des chercheurs, des institutionnels, des professionnels et des usagers du dispositif. Pour ce faire, une seconde édition aura lieu en 2017 autour d’un thème à définir en commun avec les différents acteurs.
L’utilisation du numérique au travail laisse l’humain au cœur des organisations
Les nouvelles technologies favoriseraient le bien-être et la performance au travail tout en laissant l’humain au cœur des organisations.
La présence physique au bureau est une pratique dominante, bien que le télétravail emporte de plus en plus d’adeptes.
- 72% des français sont convaincus que le bureau va continuer d’exister
- Si 97% des salariés estiment travailler un minimum de temps au bureau, 61% d’entre eux y consacrent 75% de leur temps de travail
Les salariés sont plus concentrés au travail, quel que soit l’endroit où ils l’exercent, ils se disent plus attentifs et animés par un sens du résultat.
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Pour 56% des personnes interrogées, travailler depuis chez elles comporte plusieurs atouts : moins de stress (50%), moins de fatigue et d’inconvénients liés aux transports (39% utilisent moins leur voiture), davantage de sommeil (27%)
- Ainsi 71% des français adoptent volontiers le télétravail
Le numérique est bénéfique au bien-être au travail
Si les outils technologiques à la disposition des salariés se développent et rendent la frontière entre vie privée et professionnelle perméable, l’infographie révèle aussi que ces nouvelles possibilités accompagnent une qualité de vie au travail.
- Pour 47 des salariés français, disposer de ces technologies constitue un argument positif
- 44% des employés utilisent leurs propres terminaux à des fins professionnelles
L’humain demeure au cœur des organisations, le numérique ne lui prendra pas ce rôle
Malgré tout, les évolutions technologiques ne remplaceront pas les humains au travail, et cette infographie devrait renforcer la confiance des salariés dans leur avenir professionnel. La technologie ne peut se substituer aux expertises des salariés et remplacer les échanges IRL (In Real Life). L’URL n’est qu’un complément, et 60% des employés français restent persuadés de leur valeur ajoutée opérationnelle.
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39% des professionnels admettent communiquer en ligne avec leurs collègues et 26% d’entre eux, seulement, voient dans le numérique une contribution à leur productivité
- En revanche, les personnes sondées sont enthousiastes concernant les perspectives que la technologie peut développer : la reconnaissance vocale à 94%, gestuelle à 89%
- De nouvelles fonctionnalités ou usages sont évoqués : les voitures sans chauffeur par 79%, des traducteurs universels intégrés d’office pour des échanges internationaux en temps réel pour 94% ou des logiciels de correction automatique de base pour 92%
- 53% pensent même que la forme holographique remplacera leur présence physique au bureau
Comment lancer un brainstorming opérant
Le Brainstorming s’il est bien mené, peut donner des résultats extraordinaires. La méthode permet de rassembler la créativité de toute une équipe pour élaborer de nouvelles idées, perfectionner la qualité des services, communiquer sur des problématiques communes et se confronter à différents points de vue…On est plus créatifs à plusieurs.
Plusieurs étapes sont nécessaires à son bon déroulement en vue de le rendre le plus productif possible :
– Tenez informés les participants de la réunion à l’avance. Vous devez formuler clairement le motif du brainstorming, énoncer le contexte.
– Choisir les participants en mélangeant des personnes de différents services, inviter des créatifs, des jeunes comme des anciens pour que les idées viennent d’horizons différents.
– Demandez aux participants de venir avec une liste de 5 ou 10 propositions pensées en amont pour gagner du temps.
– Préparez la réunion un jour avant, mettez des feutres et feuilles de papier à dispositions des participants pour que chaque idée émise ne soit pas oubliée.
-Prévoyez au moins 45 minutes de réunion dans une salle où il est possible d’exposer les papiers au mur afin d’avoir une vue d’ensemble au moment de choisir la meilleure idée.
– Au début de la réunion, rappelez que le Brainstorming doit laisser libre court à leurs idées, et donc qu’ils doivent marquer tout ce qui leur passe par la tête.
– Procédez à un vote à main levée et choisissez les 5 meilleures réponses puis la meilleure réponse.
– Faites un compte rendu juste après la réunion avec les résultats et toutes les suggestions, elles pourront re-servir pour une prochaine séance.
Qu’est-ce que le portage salarial et comment ça marche ?
Le portage salarial permet de travailler pour une entreprise sans forcément en être salarié directement ni même devoir créer une structure juridique pour facturer par exemple. Il est régi par l’article L. 1251-64 du Code du travail.
C’est une relation triangulaire entre une société de portage, une personne, « le porté » et une entreprise cliente. La personne portée est son propre patron. Elle définit son montant journalier, traite directement avec l’entreprise cliente sur les modalités du contrat et mandate une société de portage qui va assurer alors un rôle purement administratif de « connexion » entre deux entités.
Pourquoi se tourner vers du portage salarial ?
Il est de plus en plus complexe de trouver un emploi en France. Le portage salarial est la solution à considérer pour un jeune par exemple : un statut salarié, pouvant amener à (re)générer des droits à allocation chômage, un statut protecteur du salariat et surtout une première expérience « encadrée » et valorisante tant pour le porté que pour l’entreprise qui s’assure un « recrutement » de bonne qualité.
Nous sommes tous des cyborgs
Un cyborg est un être humain, ou à la rigueur un autre être vivant intelligent, en science-fiction, qui a reçu des greffes de parties mécaniques. Nos téléphones portables sont greffés dans nos mains, comme une extension de notre corps. Nous sommes connectés de manière permanente avec le monde qui nous entoure, peu importe le lieu ou l’heure.
Le marché des objets connectés se développe de plus en plus. Certains vont même nous permettre de surveiller notre santé grâce à des dispositifs connectés. La science et les objets connectés rêvent de nous rendre immortels physiquement et mentalement.
Aux Etats-Unis, le corps est perçu comme un outil que l’on peut modifier pour le rendre plus puissant. Cette vision est probablement le résultat des super-héros dotés de pouvoir magiques tels que Spider Man, Harry Potter, Super man.
A l’inverse, au Japon par exemple, les robots sont indépendants à nos corps humains, ils ne sont pas des extensions de nos propres membres.
Aujourd’hui, on peut implanter dans nos corps des dispositifs pour éviter la souffrance, atténuer les symptômes de maladies, voire restaurer certaines aptitudes.
La technologie va-t-elle améliorer l’homme? Jusqu’où notre soif de performance changera-t-elle l’homme ?
Les causes fréquentes de la perte de temps au travail
Au travail, la perte de temps est plus conséquente que l’on ne pense. L’arrivée des nouvelles technologies a amené plus d’outils et de raisons de nous déconcentrer dans nos tâches.
Quelles distractions fréquentes freinent quotidiennement notre productivité ?
- Les problèmes informatiques représentent 11% du temps perdu au travail. Les pannes internet, les mauvaises versions de logiciels, les virus… Tous ces bugs informatiques qui nous font regretter l’arrivée des nouvelles technologies car nous consacrons beaucoup de temps à les remettre en état.
- Nous passons en moyenne 1H14 par semaine sur les réseaux sociaux. Et 64% du surf sur internet au bureau serait relatif à des fins personnelles. Le temps passé par un salarié sur les jeux en ligne et les e-mails personnels représente 1 heure par semaine. C’est autant de temps déduit à travailler pour l’entreprise.
- Les réunions répétées et sans ordre du jour sont également un facteur de perte de temps au travail. Plus d’une réunion sur deux est inutile et le plus souvent, les participants font autre chose de personnel en même sur leurs smartphones. (cf article : « Votre entreprise ne serait-elle pas atteinte de réunionite ? »)
Ainsi, pour maximiser la productivité au travail, commencez par réduire votre temps personnel passé sur internet, éliminez le stress, ayez une alimentation équilibrée, et pensez à mettre quotidiennement à jour votre TO DO LIST !
Conflit et médiation en entreprise
Le conflit est un affrontement entre des intérêts, des valeurs, des actes ou des procédures. Il est omniprésent et naturel dans la vie collective et source d’incompréhensions et de difficultés. Dans le cadre de l’entreprise il est important de prévenir et de gérer les différents le plus tôt possible pour limiter les répercussions sur le travail, l’atmosphère et donc la motivation et le bien-être des employés. Car une équipe qui gagne est une équipe dynamique et unie !
S’il est correctement géré, le conflit peut, contre toutes attentes, se révéler bénéfique. En effet, il permet aux acteurs du différent de communiquer, d’être honnête, de repartir sur de nouvelles bases et pour les managers de se poser des questions et de revoir leur stratégie. Bien gérer un conflit, c’est comprendre le cadre de référence de l’autre, sa perception du désaccord, et être conscient des pièges liés au langage.
Le médiateur est forcément externe à l’entreprise, il se doit d’être neutre, indépendant, impartial et de respecter parfaitement la règle de la confidentialité. Il est un technicien de la relation et de l’écoute. Il intervient en prévention ou en accompagnement en vue d’aider chacune des parties à comprendre l’autre et à trouver une solution commune et satisfaisante.
Une procédure de médiation peut durer plusieurs mois et chaque séance plusieurs heures. Souvent un conflit en entreprise provient simplement d’un manque de reconnaissance du manager vers son employé. Un dialogue fréquent et efficace permet de gagner du temps !