Catégorie : VAE Les 2 Rives
Assistantes maternelles de la Mairie de Paris
30 assistantes maternelles des crèches et des écoles maternelles de la ville de Paris ont lancé leur VAE en Février 2013 pour le CAP Petite Enfance. Elles viennent toutes de finaliser leur livret 2. Bravo !
Rendez-vous à la rentrée pour préparer les jurys et bonnes vacances bien méritées !
Les 4 étapes de la VAE
Information initiale et conseils
Le futur candidat peut obtenir des informations dans une multitude d’endroits (internet, Point Relais Conseils, centres de bilans, centres d’information et d’orientation, Pôle Emploi, auprès des certificateurs eux-mêmes etc.), mais aussi auprès de son employeur ou de différents autres organismes (liste accessible sur le portail de la VAE: www.vae.gouv.fr).
Le candidat bénéficie d’un entretien individuel avec un conseiller pour déterminer le choix de la certification en accord avec les compétences acquises. Le conseiller identifie les preuves dont le candidat dispose et peut éventuellement lui proposer un bilan de compétences pour l’aider à mieux cerner ses ambitions. La finalité de cette étape est de définir l’objectif de validation au vu de l’expérience du candidat.
Les informations demandées au candidat doivent avoir un lien direct et nécessaire avec l’objet de la validation. Les personnes dépositaires d’informations communiquées par le candidat sont tenues au secret professionnel.
Une fois la certification et les preuves des compétences du candidat identifiées, l’étape suivante est envisagée: quelles sont les démarches concrètes à effectuer? Où? Comment? etc. Un plan d’action est élaboré.
Dossier de recevabilité
C’est l’étape du lancement de la VAE. Le candidat doit y expliciter sommairement les grandes lignes de son expérience et les raisons de son choix de diplôme visé en mettant l’accent sur les équivalences entre ses compétences acquises et le référentiel du diplôme. Le dossier est complété par les raisons du candidat qui le motivent à la VAE (objectifs professionnels, plan de carrière, désir d’évolution, reconversion etc.).
Ce dossier est à déposer auprès de l’organisme certificateur délivrant le diplôme ou le titre professionnel requis (ministères, chambre de commerce, branches professionnelles, organismes privés etc.) qui a toute compétence pour l’accepter ou le refuser.
Dossier d’expérience
Une fois le dossier de recevabilité validé, l’étape de la constitution du dossier d’expérience commence. Le candidat doit mettre en lumière ses compétences et connaissances acquises par le biais de son expérience professionnelle tout soulignant leurs rapports avec la certification visée. Il doit également fournir des preuves concrètes des différentes activités qu’il a pu exercer.
S’il le désire, le candidat peut être accompagné et recevoir une aide personnalisée. S’il est accompagné, le consultant l’aidera dans l’élaboration de son dossier de par des entretiens réguliers, collectifs/individuels ou par un accompagnement à distance via des outils internet .
L’accompagnement est assuré par différents organismes: le certificateur, un institut de formation, les dispositifs académiques de validation (pour les titres professionnels du ministère du Travail etc.). Le candidat peut également choisir d’avoir recours à des organismes privés à but non lucratif ou non.
Le candidat doit, qu’il soit accompagné ou non, déposer son dossier auprès du certificateur afin qu’il soit contrôlé et évalué par un jury composé d’enseignants, de professionnels ou de représentants qualifiés de la profession du diplôme visé. L’appréciation du jury est fondée sur la qualité du dossier de présentation de l’expérience.
L’oral de validation
L’entretien a lieu dans les locaux de l’organisme certificateur. Le candidat dispose d’une quinzaine de minutes pour présenter l’ensemble de son parcours d’expériences. Ensuite, le jury le soumet à un ensemble de questions pour définir s’il dispose bien des compétences, aptitudes et connaissances nécessaires à la validation du diplôme. Le jury peut parfois le soumettre à une mise en situation professionnelle réelle ou reconstituée.
Au cours de cet oral, le jury prononce:
- la validation totale: toutes les conditions sont réunies, aboutissant à la reconnaissance directe de la certification demandée par le candidat;
- la validation partielle: reconnaissance sous conditions de la certification. Le candidat doit préalablement satisfaire à l’obligation d’acquérir certaines connaissances et compétences manquantes, ce qui se traduit en général par l’obligation de suivre un ou plusieurs modules de formation ou bien d’effectuer un stage ou un mémoire;
- le refus de validation lorsque les conditions de compétences et d’aptitudes ne sont pas réunies.
AfterWork de la VAE: un grand merci !
Notre premier AfterWork de la VAE sur le thème « L’avant/l’après, les anciens témoignent ! » a été un véritable succès !
Cette soirée a répondu à toutes nos attentes… partage, convivialité et bonne humeur ont été les maitres mots de la soirée !
Nous tenons à remercier tous les participants d’être venus aussi nombreux, toutes ces personnes sans qui la soirée n’aurait pas été la même ! Leur bonne humeur et leur intérêt pour la VAE ont contribué à la réussite de cet évènement.
Toute l’équipe a déjà hâte d’être au second AfterWork haut en couleurs qui aura lieu dès la rentrée prochaine… 🙂
Un grand merci !
Conférence sur les 10 ans de la VAE
Voici la vidéo de la conférence sur les 10 ans de la VAE organisée par le numéro 1 du réseau national dans l’accompagnement VAE, le cabinet Les 2 Rives !
Découvrez le bilan donné par les experts du secteur sans plus tarder !
Les informateurs et les conseillers
Qui sont-ils?
- Les réseaux d’accueil information conseil (ALE: agences locales pour l’emploi, CIO (Centre d’information et d’orientation), missions locales, etc.) chargés de l’information générale.
- Les PRC (Points relais conseil) ou les PIC (Points info conseil), structures labellisées mises en place au plan régional, qui se sont constituées suite à des appels d’offres. On trouve des associations, les chambres de commerce, les centres d’information, d’orientation et de documentation, les centres de bilan… une pléthore d’organismes dont la pertinence est souvent difficilement identifiable. Ils sont chargés de l’orientation du demandeur vers un ou plusieurs certificateurs(s).
- Les certificateurs centrés sur leurs propres certifications (dispositifs académiques de validation des acquis, les DAVA ou DAVEN qui peuvent devenir des centres et se muer en CAVA ou CAVEN selon les Académies, service VAE des universités, Afpa, etc.).
- Les structures d’information sur la VAE, telles que Centre Inffo, comités de coordination régionaux de l’emploi et de la formation professionnelle (CCREFP), structures pilotées par les conseils régionaux en matière d’information-conseil, etc. qui dispensent des informations générales et des informations sur les certifications accessibles par la VAE.
- La Commission nationale des certifications professionnelles (CNCP) qui tient à jour les coordonnées des référents et correspondants VAE classées par région et les met à disposition sur son site.
- Internet, vitrine d’une information pluridimensionnelle et éclatée. Les informations sont éparpillées au sein des sites ministériels et d’une multitude d’organismes.
Deux sites officiels sont à consulter:
- www.vae.gouv.fr présentant les différentes démarches et les lieux où s’adresser pour trouver l’information
- www.orientation-pour-tous.fr permettant de trouver l’information recherchée
Exclusivité: le teaser de la conférence des 10 ans de la VAE !
En attendant le 25 Juin, le Blog de la VAE vous fait découvrir en exclusivité le teaser de la conférence des 10 ans de la VAE !
Les experts du secteur font le bilan !
Salarié ou demandeur d’emploi, les solutions pour financer votre VAE
La Validation d’Acquis de l’Expérience représente un certain coût. Mais il faut savoir que de nombreux organismes ont été mis en place pour venir en aide au financement VAE à ne pas négliger.
Si vous êtes salarié(e), c’est votre entreprise ou le FONGECIF (ou autre OPACIF) qui assureront votre VAE. Vous pouvez également utiliser vos droits acquis dans le cadre du DIF (Droit Individuel à la Formation).
Si vous êtes demandeur d’emploi, vous pouvez bénéficier d’aides précieuses auprès de différents organismes pouvant assurer la gratuité intégrale de votre parcours VAE. En effet, le rôle des régions occupe une place importante en faveur du développement de la VAE. Les conseils régionaux proposent des aides financières pour prendre en charge votre accompagnement VAE. En complément, Pôle Emploi va vous venir en aide dans votre financement si vous bénéficiez de 3 ans d’expérience professionnelle ou de bénévolat en rapport avec le diplôme visé.
N’hésitez plus à faire de votre expérience professionnelle un diplôme !
VAE : quel intérêt pour les entreprises ?
On parle de nous !
David Rivoire, dirigeant du cabinet Les 2 Rives et fondateur du groupe VAE Les 2 Rives, parle de l’intérêt de la Validation des Acquis de l’Expérience au sein des entreprises. L’article est paru dans le journal en ligne Ouest France emploi. Voici l’article en entier, ce jeudi 30 Mai 2013 !
La VAE : un outil de développement des compétences
Depuis sa mise en œuvre, la Validation des acquis de l’expérience (VAE) connaît un beau succès. Si les bénéfices sont évidents pour les salariés, les entreprises ne sont pas en reste : les plus-values concernent à la fois la stratégie, la gestion RH et l’image.
En 2011, près de 30 000 titres professionnels ont été obtenus par la voie de la VAE, portant le nombre total de bénéficiaires à près de 230 000 personnes depuis sa création, en 2002. « En dix ans, les perceptions ont beaucoup évolué, faisant de la VAE un outil gagnant-gagnant pour le salarié et l’entreprise », explique David Rivoire, directeur associé du cabinet Les 2 Rives, spécialisé dans l’accompagnement des entreprises pour leurs démarches de VAE. Le consultant note une évolution : à côté des entreprises qui se contentent de répondre aux demandes des salariés, d’autres s’en saisissent comme levier au service de la fidélisation, du développement des compétences et de l’image sociale.
« En permettant de reconnaître les compétences acquises par un diplôme, du CAP au bac + 5, la VAE contribue à l’attachement du salarié pour l’entreprise et à son engagement », confirme David Rivoire en signalant les résultats d’une étude commandée par Les 2 Rives : contrairement aux craintes de certains DRH, la VAE n’est pas recherchée par les candidats pour gagner en employabilité et changer d’entreprise. Dans 90 % des cas, la motivation principale est le besoin de reconnaissance et la stabilité dans l’emploi.
Développement des compétences et mobilité interne
Les entreprises peuvent également trouver un intérêt en termes stratégiques, pour adapter le développement des compétences aux évolutions du business. Comme l’expliquent Pierre-Yves Sanséau, Sandrine Ansart et Pascal Lefort, enseignants à Grenoble École de Management dans leur livre « La VAE : un outil de développement des compétences » (Dunod, 2010), la VAE peut s’imposer comme un outil de management des compétences, un levier supplémentaire pour atteindre les objectifs.
Depuis 2009, Armatis – une société de centre d’appels – déploie des programmes de VAE collective pour ses téléconseillers, superviseurs et responsables de production, soit des diplômes allant du niveau bac à bac + 5. Si la fidélisation et la reconnaissance des collaborateurs sont les objectifs prioritaires, l’entreprise y voit plusieurs intérêts. « La VAE ouvre la voie à davantage de mobilité interne et à des postes marqués par la polyvalence », précise Sylvie Mathis, responsable RH. « Elle permet ainsi de répondre aux exigences d’évolution de la profession. ». Et à celles de certains clients de l’entreprise, qui demandent des téléconseillers avec le niveau bac.
Un pilier de la gestion RH
Pour Sylvie Mathis, « la VAE est un pilier de la politique RH » : reconnaissance et fidélisation des collaborateurs, stratégie d’entreprise mais aussi enjeu d’image. En termes de marque employeur, la VAE a donc un rôle à jouer. L’enseigne McDonald’s l’a bien compris, en initiant une démarche ambitieuse depuis 2004 : d’abord centrée sur les managers, elle concerne désormais les équipiers, et le groupe ne manque pas de communiquer en ce sens.
Grandes entreprises ou PME, la VAE présente donc des avantages certains. « Les DRH ont intérêt à être proactifs et à faire de la VAE une démarche cadrée et réfléchie », estime David Rivoire. Une dynamique sur le long terme, qui séduit les entreprises. Une étude d’Agefos PME Rhône-Alpes signale ainsi que 78 % des entreprises déjà concernées prévoient d’initier de nouvelles démarches de VAE.
Article de Gilles Marchand
Comment financer sa VAE ?
La VAE représente un certain coût. Selon votre statut, il existe de nombreuses possibilités de financement. Que vous soyez demandeur d’emploi, salarié ou indépendant, il y a plusieurs organismes qui peuvent vous aider à financer votre VAE.
Que vous soyez demandeur d’emploi, inscrit au Pôle Emploi ou en cours de licenciement, ce sont les organismes Pôle Emploi ou le Conseil Régional de votre région qui assurent l’aide de financement VAE.
Si vous êtes salarié(e), une convention est alors mise en place. Le financement peut s’effectuer dans le cadre du DIF (Droit Individuel à la formation) en utilisant vos droits acquis. Le DIF pourra être pris en charge soit par votre employeur, soit par un OPCA. Seuls les personnes travaillant en CDD doivent remplir des conditions d’ancienneté.
Si vous êtes indépendants, en profession libéral ou chef d’entreprise, le type de financement diffère. En effet, peu d’organismes sont à disposition. Dans ce cas, il sera préférable de faire la démarche d’appeler l’organise auquel vous dépendez.
Alors n’attendez plus pour transformer votre expérience en diplôme !