Catégorie : La VAE en entreprise

 

Les principaux objectifs des entreprises…QUAND ELLES IMPULSENT UNE DÉMARCHE DE VAE

lucho-34Cet article est le premier d’une série. En effet, nous avons mené une étude – auprès d’anciens candidats et de leurs entreprises – que nous avons décidé de partager avec vous. Aujourd’hui, nous abordons les principaux objectifs des entreprises quand elles impulsent une démarche de VAE. Quels étaient vos trois principaux objectifs en impulsant une démarche de validation des acquis de l’expérience ? Ces objectifs, ont-ils été atteints ? Ce sont là 2 questions que nous avons posées à une dizaine de « RH-VAE »[1] ; le cabinet Les 2 Rives ayant accompagné plus de 700 candidats à la VAE avec leurs entreprises. Ces dernières, chacune ayant sa réalité, ont construit au fil des ans de réelles politiques de VAE et ont donc de longues et mûres expériences en la matière. Leurs regards sont d’autant plus pertinents que leurs objectifs sont presque les mêmes.

Quels étaient vos trois principaux objectifs en impulsant une démarche de VAE ?

Les RH-VAE ont évoqué 30 principaux objectifs[2] au cœur desquels on retrouve largement le salarié ou collaborateur ; leurs entreprises étant conscientes qu’elles ont tout à gagner en prenant soin de celui-ci à travers, entre autres, la VAE. L’analyse de leurs discours permet de regrouper ces objectifs dans le cadre de 5 principaux objectifs et d’un objectif transversal.

1 – La valorisation des expériences par un diplôme

Dans les entreprises, il y a encore de nombreux salariés qui sont peu ou pas diplômés, qui assument des responsabilités du fait de leurs expériences mais sans en avoir le niveau d’étude requis. En impulsant une démarche de VAE, les entreprises veulent que ces salariés puissent « obtenir un diplôme grâce à leurs expériences ». Il est alors question de la « réussite du salarié » dans l’entreprise et ce, à travers « la valorisation de son expérience ». La VAE apparait toutefois comme un outil permettant de « contrôler les connaissances des salariés vu leurs niveaux de responsabilités ». La validation totale du diplôme légitime dès lors encore plus les salariés dans le cadre des postes qu’ils occupent tout en leur ouvrant de nouvelles perspectives internes et externes.

2 – La valorisation

Au-delà de la valorisation de son expérience, les entreprises visent la valorisation du salarié en impulsant une démarche de VAE. « La Validation des Acquis de l’Expérience, c’est quelque chose de très valorisant pour les salariés. Je le sais parce que je vis avec eux et qu’ils me le disent » ; soutient un RH-VAE. Notamment, l’objectif est de « valoriser les salariés moins diplômés vis-à-vis de leurs collègues occupant le même poste », de les rendre « narcissiques » afin qu’ils retrouvent « l’estime de soi » perdue, de leur « redonner confiance » en eux. Il s’agit pour l’entreprise de « leur signifier sa reconnaissance » en leur permettant (« soutien ») de faire reconnaitre leurs compétences par un diplôme. Ce qui, selon des RH-VAE, est une source de motivation pour les salariés.

3 – La motivation

Une longue expérience peut être pesante, démotivante surtout quand elle est faite de monotonie. La VAE, déclarent des RH-VAE, permet de briser une telle monotonie. Elle permet au salarié de refaire une rencontre avec son métier en le questionnant, redécouvrant. Ce rendez-vous avec soi-même et son métier apparait comme une source de motivation. A travers la VAE, les entreprises visent « la motivation du salarié » ou encore « le maintien de cette motivation ». Il s’agit, nous confie un RH-VAE, de « relancer le salarié ».

4 – L’employabilité

L’employabilité, selon l’Organisation Internationale du Travail, est « l’aptitude de chacun à trouver et conserver un emploi, à progresser au travail et à s’adapter au changement tout au long de la vie professionnelle »[3]. L’environnement de l’entreprise évolue et elle peut avoir à faire face à des crises. Face à l’évolution, il y a notamment sa capacité à renforcer les compétences de ses salariés afin qu’ils relèvent ensemble les nouveaux défis. La VAE associée à la formation est alors une solution permettant la montée en compétences et l’obtention d’un diplôme ; cette mixture est encore appelée « parcours diplômant ». D’où, à travers ce parcours, deux objectifs liés : « professionnaliser », « former » les salariés ; la professionnalisation sous-entendant[4] effectivement la formation. Face à une crise, la variable d’ajustement peut être les ressources humaines. Les salariés expérimentés mais sans (ou avec peu de) diplômes peuvent donc avoir beaucoup de mal à trouver un nouvel emploi. La VAE apparait comme une solution quand l’entreprise décide d’anticiper une telle éventualité. Les entreprises sont conscientes de ces aléas pouvant bouleverser leurs développements et savent l’importance du diplôme sur le marché de l’emploi français. Elles mobilisent dès lors la VAE dans l’optique de « l’évolution et de la consolidation des compétences des salariés » ; le principal objectif étant de « maintenir, développer leur employabilité » à travers particulièrement « l’obtention d’un diplôme certifiant leurs compétences ».

5 – Le développement personnel et professionnel

L’entreprise n’est pas juste un espace professionnel. C’est aussi un espace personnel et les entreprises l’ont compris. Elles « encouragent » effectivement, dans leurs cadres, le développement personnel ; et la VAE, selon les RH-VAE, sous-entend une « technique » permettant un tel développement. « Les techniques de développement personnel visent à la transformation de soi : soit pour se défaire de certains aspects pathologiques (phobie, anxiété, déprime, timidité), soit pour améliorer ses performances (mieux communiquer, gérer son temps, s’affirmer) »[5]. En mobilisant la validation des acquis de l’expérience, les entreprises visent « le développement personnel et professionnel des salariés ». Il s’agit pour elles de les « accompagner », de les « soutenir », de leur montrer qu’elles sont là, à leurs côtés. « Développement », pour certaines entreprises, renvoie à « évolution ». Ces entreprises visent ainsi, à travers la VAE, deux objectifs liés : « aider le salarié à évoluer », « permettre l’évolution des salariés ».

6 – L’objectif transversal : la VAE, un outil stratégique de gestion des RH et de la qualité

Finalement, les entreprises veulent que la VAE – qui fondamentalement permet de transformer une expérience en diplôme – devienne un outil stratégique au service de la gestion des RH et de la qualité. Les discours de RH-VAE font ressortir une telle ambition si ce n’est déjà une réalité dans leurs entreprises. Ces dernières ont, en fait, impulsé une démarche de VAE parce qu’elles veulent, entre autres, « s’inscrire dans une démarche qualité » (professionnalisation, formation, évolution des compétences, …), « générer un sentiment d’appartenance à l’entreprise », « rapprocher les salariés » et il est alors question de « proximité » dans l’entreprise.

Ces objectifs, ont-ils été atteints ?

76,67% des objectifs, qu’avaient les entreprises lors de l’impulsion de leurs démarches de VAE, sont déclarés atteints par les RH-VAE. Selon ces derniers, les 23,33% restant peuvent encore être atteints et cela ne serait qu’une question de temps. Le tableau suivant détaille ces chiffres.

Objectif Nombre de RH-VAE Atteint Pas atteint

Peut encore être atteint

La valorisation des expériences par un diplôme* 6 5 0 1
L’employabilité 6 5 0 1
Le développement personnel et professionnel 6 3 0 3
La valorisation 5 5 0 0
La motivation 4 4 0 0
La VAE, un outil stratégique de gestion des RH

et de la qualité

3 1 0 2
Total 30 23 0 7
%   76,67 0 23,33

* : 6 RH-VAE (soit 60%) évoquent des objectifs renvoyant à l’objectif principal suivant : la valorisation des expériences de certains salariés par un diplôme. 5 RH-VAE déclarent que leurs entreprises ont atteint cet objectif ; un seul déclare qu’il peut encore être atteint dans son entreprise.

Il est particulièrement pertinent de constater que la valorisation et la motivation des salariés sont deux principaux objectifs que les entreprises ont exclusivement atteints. Ces objectifs renvoient, en fait, aux effets de la VAE sur les salariés ayant bénéficié du dispositif. Par exemple, selon un Rapport[6] de Recherche (2011) sur des effets de la validation des acquis de l’expérience en ce qui concerne le développement des individus et des organisations dans le secteur industriel, « les changements dans le travail générés par la VAE » sont la motivation et la valorisation (de soi) selon respectivement 58,9% et 57,3% des salariés ayant fait une VAE ou « VAE + Formation ». Entre autres, la VAE apparait comme un outil pouvant véritablement permettre à des entreprises de motiver et de valoriser des salariés.

Abdoul Karim KOMI

Responsable R&D

[1] RH : Ressources Humaines. RH-VAE est le nom donné, dans cet article, à une personne ayant la responsabilité de la VAE dans son entreprise. Les RH-VAE interrogés occupent les postes de DRH, Responsable du Développement des Compétences et Métiers, Correspondant RH, Responsable RH, Responsable RH et Formation, Responsable Formation.

[2] Certaines motivations (ex. : formation des salariés, évolution de leurs compétences) s’inscrivent dans le cadre du parcours diplômant ; ce dernier consistant à associer formation et VAE.

[3] http://www.ilo.org/public/french/standards/relm/ilc/ilc88/pdf/pr-21.pdf

[4] « Professionnaliser, c’est avant tout former à partir de l’analyse du travail réel » (http://www.formation-professionnelle.fr/2016/02/29/12360/)

[5] Apprendre à vivre. Des philosophies antiques au développement personnel, Les Grands dossiers des Sciences Humaines, n° 23, juin-juillet-août 2011, p. 76.

[6] http://www.vae.gouv.fr/IMG/pdf/f1.pdf

Lancement du parcours « Passage cadre » avec Kedge Business School

VAE Les 2 Rives est fier d’annoncer le lancement, en partenariat avec Kedge Business School d’un nouveau parcours à destination des entreprises qui souhaitent accompagner leurs collaborateurs dans leur passage cadre et renforcer leurs compétences en management.

Le parcours « Passage cadre » a été construit pour répondre à 5 objectifs :

  • Etre certifiant pour renforcer l’employabilité des collaborateurs et les conduire à terme s’ils le souhaitent, à obtenir le diplôme du programme grande école par la VAE (validation des acquis de l’expérience), une fois l’expérience acquise.
  • Développer des compétences par la formation : management général, management de projet / Rh et relations sociales / communication écrite et orale…
  • Faire évoluer les postures par l’accompagnement individuel : 13 heures pour travailler individuellement la posture, la prise de poste, les axes d’amélioration…
  • Entrer dans une dynamique d’auto formation pour construire son parcours de formation individuelle via une plateforme de ressources digitales.
  • Etre éligible au CPF pour optimiser le coût du programme.

A qui s’adresse t’il ?

Aujourd’hui notre offre s’adresse à toute entreprise qui souhaite accompagner et renforcer les compétences managériales de leurs collaborateurs dans leur passage cadre ou qui évoluent vers des postes de cadres supérieurs.

D’ici quelques mois nous souhaitons proposer un parcours inter-entreprises.

Le contenu du parcours :

  • 13 heures d’accompagnement individuel réparties sur 10 séances adaptables selon les besoins de l’entreprise.
  • 70 heures de formation réparties sur 6 modules.

Témoignage :

« KEDGE Business School, Grande Ecole de Management, classée dans le « Top 10 » français, propose depuis plus de vingt ans une offre de formations à destination des professionnels.

Nos programmes Executive Education ont pour objectif d’accompagner l’évolution des organisations à travers le déploiement de dispositifs de développement de compétences et de transformation des pratiques professionnelles.

Le partenariat avec VAE Les 2 Rives et la mise en commun de nos expertises nous permet de lancer un parcours avec une approche innovante parce qu’il associe :

– acquisition de compétences techniques et travail sur les savoirs-être essentiels aujourd’hui au poste de Manager

– accompagnement individuel et développement du collectif

– 4 certificats de notre Programme Grande Ecole, visé au grade de Master, et une personnalisation du dispositif pour coller à la stratégie de l’entreprise

– formations en présentiel, accompagnement à distance et ressources digitales

Cette offre permet ainsi de soutenir la stratégie des entreprises en accompagnant les transformations individuelles et collectives. »

Fanny Oszczeda, responsable dispositifs sur mesure à Kedge Business School.

 

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La « Loi Travail », quels changements pour la VAE ?

Entre conflits socio-politiques et recours au désormais très célèbre Article 49.3, la « Loi Travail » ou « Loi El Khomri » a été promulguée en Août 2016. Elle est maintenant connue sous le nom de « LOI n° 2016-1088 du 8 août 2016 relative au travail, à la modernisation du dialogue social et à la sécurisation des parcours professionnels ». Aux dernières nouvelles, un décret d’application devrait venir la compléter en ce qui concerne la VAE. D’ores et déjà, nous lançons un appel – amical – à tous les acteurs du monde de la VAE pour une application effective des nouvelles dispositions relatives au dispositif. Ainsi, des milliers de personnes (salariés, demandeurs d’emploi, décrocheurs scolaires, …) pourront transformer leurs expériences en diplômes. Et, dans le cadre d’une incontournable action collective, la VAE pourra pleinement jouer le rôle sociétal qui est fondamentalement le sien.

Dans cet article, nous revenons sur ces nouvelles dispositions et alors les principaux changements que la « Loi Travail » implique pour la VAE.

Les principaux changements

• La durée d’activité : de 3 ans à 1 an

Pour qu’une demande de validation soit recevable, la durée d’activité requise était de 3 ans et ce, que l’activité ait été exercée de façon continue ou non.

Ce qui change avec la « Loi Travail » : La durée d’activité passe de 3 ans à 1 an et ce, « que l’activité ait été exercée de façon continue ou non ». Aussi et pour tout candidat, elle prend maintenant en compte les périodes de formation initiale ou continue en milieu professionnel. En fait, ces périodes n’étaient comptabilisées que pour les personnes n’ayant pas atteint le niveau V [1] de qualification pour la préparation d’un diplôme ou d’un titre.

Notre avis : cette baisse est pertinente. Elle l’est encore plus si nous considérons que la durée d’activité « en rapport avec la certification visée ne représente pas une condition systématique de réussite d’un parcours VAE, notamment pour des certifications de premier niveau » [2]. Devant notamment permettre à des personnes peu ou pas qualifiées de bénéficier de la validation des acquis de l’expérience, cette évolution législative pourrait toutefois desservir le dispositif auprès d’employeurs et de certificateurs. Les certifications, titres ou diplômes obtenus pourraient perdre de la valeur aux yeux des premiers. Et parmi les seconds, certains pourraient encore plus décrier la VAE qui dévaloriserait selon eux les diplômes qu’ils délivrent. Une telle évolution pourrait aussi être un nouvel argument pour les détracteurs du dispositif qui le dénonceraient avec plus de vigueur mais particulièrement à tort. En effet, le jury – qui est paritaire – reste souverain malgré la « Loi Travail ». Au-delà, une autre conséquence négative de la baisse de la durée d’activité pourrait être la hausse des taux de validations partielles et nulles. Deux raisons pourraient expliquer une telle hausse. Premièrement, avec la « Loi Travail », le recours à la VAE devrait considérablement augmenter. Le potentiel de son marché – mais dans la continuité de la Loi du 5 Mars 2014 – devrait attirer de nouveaux acteurs ayant peu d’expérience en matière d’accompagnement. Deuxièmement, il y a l’effet pervers de la baisse de la durée d’activité. En fait, cette baisse pose la question de la consistance de l’expérience à transformer en diplôme. Une telle expérience, n’est-elle pas fondée sur la durée d’activité ? Il convient d’observer de très près l’effet de cette disposition dans le cadre d’une étude portant sur la corrélation entre « durée d’activité » et « résultat du parcours VAE » de candidats.

Face aux futurs candidats à la VAE ayant une durée d’activité d’un an, le risque de validations partielles et nulles apparait à priori plus important. Les accompagnateurs doivent, pour le neutraliser sinon le minimiser, l’intégrer comme un nouveau paramètre ; l’objectif étant de sécuriser au mieux le parcours de VAE à travers par exemple des diagnostics plus approfondis, une offre de formation adéquate et pouvant alors compléter l’expérience du candidat. Il sera sans doute pertinent d’associer Formation et VAE. Toutefois, il faudra veiller à ce que l’on ne commercialise pas des heures de formation qui ne s’imposent pas. En effet, si la formation permet d’entrer dans une logique de parcours qui nous semble très bien, des acteurs pourraient être tentés de commercialiser des heures ne s’imposant pas mais ayant pourtant leurs coûts.

• La reconnaissance de parties de certification constituant un bloc de compétences 

Dans le cadre d’une validation partielle, il se pose la question de la durée de validité des parties de certification obtenues (ou unités acquises) au cas où le candidat souhaiterait plus tard valider totalement les acquis de son expérience. Concernant l’enseignement supérieur, la loi ne fixe aucun délai et ces unités sont dès lors acquises à vie. Selon le dispositif en vigueur, les unités sont acquises – sauf pour l’enseignement supérieur – pour 5 ans à compter de la notification de la décision du jury.

Ce qui change avec la « Loi Travail » : la limite de validité de 5 ans est levée et les parties de certifications obtenues sont définitivement acquises. Ces parties permettent maintenant des dispenses d’épreuve et ce, « si le règlement fixé par l’autorité administrative, l’établissement ou l’organisme qui délivre la certification prévoit des équivalences totales ou partielles ». Il est donc question de blocs de compétences ou « éléments identifiés d’une certification professionnelle s’entendant comme un ensemble homogène et cohérent de compétences » [3]. Grâce à la « Loi Travail », un candidat peut avancer « module » par « module », au rythme de la singularité de ses réalités, sans la pression du temps. Les certificateurs vont donc devoir adapter leurs règlements ou textes règlementaires. Au-delà de ces impacts juridiques, la « Loi Travail » est porteuse d’impacts administratifs pour les organismes certificateurs. Ces derniers doivent « faire évoluer progressivement leur base de données à la fois pour assurer le suivi des parcours prévu par la loi du 5 mars 2014 et intégrer le dynamisme des parcours non plus lié à une seule certification mais aux diverses possibilités de validations partielles, passerelles entre certification et diversité des modalités d’accès à la certification » [4].

Notre avis : Il est temps pour de nombreux certificateurs d’adapter leurs référentiels en termes de blocs de compétences. A ce sujet, la tentation d’une division des diplômes en de nombreux blocs ne peut être que forte. En effet, c’est là l’occasion de bénéficier d’une offre de formation courte « CPFisable ». La CNCP (Commission Nationale de la Certification Professionnelle), les OPCA (Organisme Paritaire Collecteur Agréé) et OPACIF (Organisme Paritaire Agréé au titre du Congé Individuel de Formation) doivent être les gardiens du temple à ce niveau. Cependant, quel est le bon nombre de blocs de compétences adéquat pour chaque diplôme ? La réflexion sur ce sujet devrait suivre la seule logique pédagogique devant fournir une organisation lisible, modulaire et cohérente des diplômes.

• L’entretien professionnel 

Quand une entreprise embauche un salarié, elle doit l’informer sur son droit à un entretien professionnel tous les 2 ans. Durant un tel entretien, l’employeur doit aborder avec celui-ci ses perspectives d’évolution professionnelle en termes particulièrement de qualifications et d’emploi.

Ce qui change avec la « Loi Travail » : l’entretien professionnel comporte maintenant des informations relatives à la VAE. Il s’agit de promouvoir le dispositif dans l’entreprise. Et la « Loi Travail » précise que des modalités de cette promotion peuvent être déterminées par un accord d’entreprise dans les entreprises de plus de cinquante salariés.

Notre avis : La VAE est un « produit « qui ne trouve pas son public » » [5] et manque alors de notoriété. L’obligation d’informer le salarié sur la VAE à l’occasion de son entretien professionnel va sans doute contribuer à la promotion du dispositif qui reste assez méconnu dans de trop nombreuses entreprises où de trop nombreux bénéficiaires potentiels n’en savent pas grand-chose sinon rien. Cette obligation est à même de créer des rencontres décisives avec la VAE.

Le congé pour VAE 

Le salarié qui s’engage dans une démarche de VAE peut bénéficier d’un congé pour VAE dont la durée ne peut excéder 24 heures de temps de travail, consécutives ou non, par validation. La Loi du 5 Mars 2014 stipule qu’une personne ayant été titulaire de CDD peut bénéficier d’un tel congé qui est toutefois un droit « subordonné à des conditions d’ancienneté ». Les conditions de rémunération ne sont alors pas les mêmes pour un CDD et un CDI.

Ce qui change avec la « Loi Travail » : Les conditions d’ancienneté pour les titulaires de CDD sont supprimées et c’est l’article L.6422-8 qui prévoit maintenant les conditions de rémunération comme suit : « le salarié dont l’action de VAE est prise en charge par l’un des organismes collecteurs paritaires agréés a droit à une rémunération égale à la rémunération qu’il aurait reçue s’il était resté à son poste de travail, dans la limite par action de validation d’une durée déterminée par décret pour chaque action de validation. La rémunération due au bénéficiaire d’un congé pour VAE est versée par l’employeur. Celui-ci est remboursé par l’organisme collecteur paritaire agréé ». Aussi, le congé pour VAE n’est plus limité à 24 heures (de temps de travail, consécutives ou non, par validation) pour tous les candidats. La « Loi Travail » stipule, en effet, que « la durée de ce congé peut être augmentée par convention ou accord collectif de travail pour les salariés n’ayant pas atteint un niveau IV [6] de qualification, au sens du répertoire national des certifications professionnelles, ou dont l’emploi est menacé par les évolutions économiques ou technologiques ».

Notre avis : ces évolutions relatives au congé pour VAE sont à saluer. À travers elles, la « Loi Travail » remet les pendules à l’heure d’une certaine justice sociale pour les titulaires de CDD. Par exemple, dans le cadre de leurs congés pour VAE, les salariés – peu importe la nature de leurs contrats – jouissent maintenant des mêmes droits en termes de rémunération car ils sont soumis aux mêmes conditions en la matière.

• L’accompagnement à la VAE

La Loi du 5 Mars 2014 stipule notamment que « toute personne dont la candidature a été déclarée recevable […] peut bénéficier d’un accompagnement dans la préparation de son dossier et de son entretien avec le jury en vue de la VAE ».

Ce qui change avec la « Loi Travail » : Cette loi prévoit « un accompagnement renforcé pour certains publics peut être prévu et financé par un accord de branche. ».

Notre avis : cet alinéa complémentaire dans la « Loi Travail » n’est pas du tout anodin. En fait, il renvoie à une reconnaissance de l’importance de l’accompagnement et soutient la nécessité de son renforcement pour certains publics, l’objectif étant la sécurisation de leurs parcours de VAE. Toutefois, que faut-il entendre par « accompagnement renforcé », « certains publics » ou encore « financé » ?

Et pour conclure … la « Loi Travail » … 

• … entre impacts notables 

La « Loi Travail » va impacter de façon significative les acteurs du monde de la VAE. « Les accompagnateurs devront renforcer leurs activités d’ingénierie des certifications, proposer des diagnostics approfondis ; ces derniers devant particulièrement s’inscrire dans une logique d’aide à la construction de parcours. Cette loi sous-entend donc un nouveau défi pour le monde de l’accompagnement. Avec plus d’une décennie d’expertise, VAE Les 2 Rives en est conscient ; sa mission étant d’accompagner chaque candidat vers un nouveau départ fondé sur sa singularité, ses attentes », souligne David Rivoire. Cette loi va renforcer et donner un souffle nouveau à la VAE dont elle va assurer la promotion dans les entreprises, auprès des salariés. Le recours au dispositif devrait augmenter. Pour l’instant, « le nombre de certifications délivrées chaque année stagne en effet depuis de nombreuses années autour de 30 000, très en-deçà du besoin potentiel de reconnaissance des compétences acquises » [7]. Pourtant, les bénéficiaires potentiels de la VAE sont tellement plus nombreux !

• … et un grand regret

S’il y a bien un regret à souligner, c’est sans aucun doute l’absence d’une disposition permettant le financement de la phase de choix du diplôme et d’obtention de la recevabilité. Cette phase n’est pas encore reconnue comme une prestation éligible au financement de la formation professionnelle. Elle doit pourtant être inscrite dans « une véritable logique d’accompagnement » : « hormis l’information qui lui est apportée, l’accompagnement offre au candidat l’opportunité d’une vision claire et réaliste sur son projet, avec le ciblage du diplôme et du certificateur adéquats, ainsi que l’évaluation de ses chances de réussite, rendant le projet plus concret. Sa motivation et sa disponibilité sont également évaluées » [8]. Et la réalité peut en témoigner. En effet, de trop nombreux candidats – parmi ceux s’informant sur la validation des acquis de l’expérience – abandonnent durant cette phase dite de recevabilité du fait particulièrement d’un manque de prise en charge. Voilà donc un sujet qui mérite toute l’attention du législateur s’il veut bien sûr favoriser le recours à la VAE, baisser de façon considérable les abandons lors de cette première phase et permettre à de très nombreuses personnes de transformer leurs expériences en diplômes. La « Loi Travail » a donc raté une belle occasion d’aller plus loin en termes de financement de l’accompagnement à la VAE, une occasion de mieux faire en la matière. N’est-ce que partie remise ?

 

Abdoul Karim KOMI

Responsable R&D

VAE Les 2 Rives

 

[1] Des diplômes de niveau : Certificat d’Aptitude Professionnelle (CAP), Certificat d’Aptitude Professionnelles Agricole (CAPA), Brevet Professionnel Agricole (BPA), Brevet d’Etudes Professionnelles (BEP).

[2] Projet de « Loi Travail » (p.278)

[3] https://www.defi-metiers.fr/breves/le-copanef-definit-la-notion-de-bloc-de-competences

[4] Projet de « Loi Travail » (p.279)

[5] Mayen et Pin (2014, p.144)

[6] Des diplômes de ce niveau : Bac général/professionnel/technologique, Brevet des Métiers d’Art (BMA), Brevet Professionnel (BP), Brevet Technique des Métiers (BTM).

[7] Projet de « Loi Travail » (p.279)

[8] http://leblogdelavae.com/quel-perimetre-pour-laccompagnement-vae/

Références

  • http://leblogdelavae.com/
  • LOI n° 2014-288 du 5 mars 2014 relative à la formation professionnelle, à l’emploi et à la démocratie sociale
  • LOI n° 2016-1088 du 8 août 2016 relative au travail, à la modernisation du dialogue social et à la sécurisation des parcours professionnels
  • Mayen, P. & Pin, J.-P. (2014). La rencontre avec la VAE. In : P. Lafont (Dir.), Institutionnalisation et Internationalisation des dispositifs de reconnaissance et de validation des acquis de l’expérience. Vecteur de renouvellement des relations entre univers de formation et de travail, Tome 1. (p. 143-156). Paris : E.U.I.
  • Projet de Loi visant à instituer de nouvelles libertés et de nouvelles protections pour les entreprises et les actifs (N°3600)

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VAE Les 2 Rives organise un colloque les 17 et 18 mars 2016 !

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Le cabinet VAE Les 2 Rives organise, en partenariat avec le laboratoire C3S (Culture, Sport, Santé, Société) de l’université de Franche-Comté, un colloque pluridisciplinaire sur le thème « Validation des acquis de l’expérience : état des lieux et perspectives« .  Il se tiendra les 17 et 18 mars 2016 au Novotel Paris Centre Gare Montparnasse, accessible au 17, rue du Cotentin dans le 15ème arrondissement à Paris (le plan d’accès est disponible plus bas).

Ce colloque rassemblera des chercheurs et des professionnels dans un cadre de discussion et d’échanges autour de la VAE.

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Le nombre de places pour participer à ce colloque étant limité, nous vous conseillons donc de vous inscrire auprès de Jules Apenuvor, Responsable R&D à l’adresse e-mail suivante : japenuvor@les2rives.fr

La feuille de présentation et le programme du colloque sont consultables en cliquant sur le lien juste en dessous :

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Nous serons donc ravis de vous voir présents à ce colloque. A très vite!

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Pour vous inscrire : contactez Jules Apenuvor, Responsable R&D à l’adresse e-mail suivante : japenuvor@les2rives.fr

La concentration en voie de disparition au travail !

Douze minutes c’est le laps de temps pendant lequel les salariés français parviennent à se concentrer sur leur travail sans être interrompus.

Le travailleur aujourd’hui a du mal à mobiliser son attention dans des projets demandant du temps et de la concentration. Les nouvelles technologies sont responsables de l’interruption de notre attention au travail (mails, texto, applications en tout genre, appels téléphoniques…). Les distractions déstabilisent l’esprit et nous font faire des erreurs ou manquer des informations importantes.

Un employé reçoit en moyenne 34 courriels par jours, en comptant les SMS, chacun déclare recevoir en moyenne 40 messages par jour, ce qui représente un message toutes les douze minutes.

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Une bonne concentration aide à la mémorisation et évite une baisse d’énergie, il est indispensable de rester concentré pour être 100% productif, pour lire, téléphoner, ou animer une réunion. Une bonne concentration vous facilite la mémorisation et évite une trop grande déperdition d’énergie. Optimiser votre concentration c’est aussi être plus apaisé et obtenir une bonne maîtrise de soi. Se laisser distraire par vos messageries ou des pensées parasites c’est réduire ses capacités et la qualité du travail.

Votre concentration la plus active a lieu le matin, lorsque vous vous lancez sur votre lieu de travail. Prenez bien le temps de hiérarchiser vos urgences. Commencez par les taches qui requièrent le plus de créativité ou de concentration, et passez ensuite à un travail plus simple, comme supprimer des e-mails ou planifier des réunions.
Il ne s’agit pas d’être attentif en permanence, mais de profiter de courtes périodes sans distraction pour être un maximum efficace.

Les candidats sont-ils tous des menteurs ?

CV

Le Curriculum Vitae peut-il toujours être considéré comme l’honnête description des parcours des candidats ?

D’après une étude menée il y a un an par le réseau Florian Mantione Institut, 3/4 des CV des candidats ne reflèteraient pas la vérité et 1 employeur sur 3 n’en vérifierait pas les données.

Parmi les candidats les plus malhonnêtes, figurent les commerciaux (cités par 75 % des entreprises), les managers (52 %), les techniciens et les ingénieurs (36 %) et les administratifs (26 %). Le plus souvent, les candidats trompent leurs employeurs en déformant la réalité des postes qu’ils ont effectués ou en élargissant leur zone de travail.

Mais il existe bien d’autres éléments sur lesquels ils peuvent enjoliver la vérité comme : les langues, la rémunération réelle, l’adresse postale…

Pourquoi alors les candidats prennent-ils ce risque ?

Facile. L’avènement du web explique les comportements des chercheurs d’emplois. Habitués à postuler à une offre depuis les sites carrières des entreprises, les candidats semblent peu impliqués dans l’acte de saisir leurs informations professionnelles en ligne. Ils se sentent alors plus libres de répondre en ajustant leur carrière aux besoins des entreprises qui recrutent de moins en moins et qui recherchent des CV exemplaires.

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Malgré cette tendance, nous vous conseillons de toujours rester honnête, car même si peu d’employeurs vérifient l’exactitude des informations, 1 fois sur 3, après l’avoir fait, le candidat est éliminé.

Jules Apénuvor au séminaire « Jeunes chercheurs » du Laboratoire C3S à Besançon

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Aujourd’hui, mercredi 20 mai, a lieu la deuxième session du séminaire  »Jeunes chercheurs » du Laboratoire C3S (Culture, Sport, Santé, Société) de l’Université de Franche-Comté, à Besançon pour l’année 2015.

Ce séminaire, porte sur « L’engagement et ses différentes figures », et donnera lieu à la publication d’un ouvrage collectif.

Les interventions seront réparties selon quatre thèmes : « L’engagement politique et citoyen », « l’engagement personnel », « l’engagement sportif » et pour finir, « l’engagement, les organisations et territoires ».

Jules Apénuvor est responsable recherche et développement chez VAE Les 2 Rives.
Au cours du premier thème, il présentera une communication intitulée : « Les obstacles au maintien de l’engagement dans une démarche de VAE. Une étude de cas de candidats accompagnés par le cabinet VAE Les 2 Rives ». Il s’agit des résultats d’une étude que Jules a menée auprès d’anciens candidats et de consultants du cabinet.

Etre papa booste la carrière professionnelle des hommes

Dans la carrière d’une femme, la maternité peut être vu comme un frein important. Elle peut même entrainer une baisse de salaire… Quel triste constat ! D’autant plus que la situation est totalement différente pour les hommes.

papa travail

Quand un homme avoue être père à son travail, sa côte d’appréciation augmente automatiquement. Pourquoi ? Parce qu’être papa prouve un certain équilibre et organisation chez un homme. C’est une sociologue américaine Michelle Budig qui affirme ce constat dans son dernier ouvrage « The Fatherhood Bonus and The Motherhood Penalty ».

Ces perles rares sont considérées plus responsables et plus stables alors que les mères seraient susceptibles de se laisser distraire. Grâce à ces qualités, il paraitrait que les employeurs n’hésitent pas à augmenter le salaire des papas. D’après les dires de la spécialiste qui a étudié l’évolution des salaires aux États-Unis durant ces 35 dernières années, il semblerait que le salaire des hommes augmenterait de 6% au moment de la naissance de leur premier enfant.

Autre avantage : dans le cadre d’une recherche d’emploi, un homme qui indique qu’il a des enfants sur son CV sera rappelé plus rapidement qu’un autre et se verra proposer un plus haut salaire.

Ce malheureux constat prouve une nouvelle fois un écart de salaire et une inégalité entre les hommes et les femmes. A savoir que les Américaines âgées de moins de 30 ans, sans enfant, touchent 93% du salaire d’un homme ayant un poste et des qualifications équivalentes. Une fois mamans, ces femmes gagnent plus que 76% du salaire des pères de famille. Alors que la paternité semble réussir aux hommes, la maternité contraint les femmes.

Le Groupe VAE Les 2 Rives fête les 10 ans de sa création !

En 2005, suite à la parution des premiers décrets d’application de la loi de modernisation sociale concernant la VAE, David Rivoire fonde VAE Les 2 Rives, et développe ainsi une méthodologie certifiée pour l’accompagnement sur-mesure de la VAE.

Pour répondre le mieux possible aux problématiques des entreprises et des particuliers, VAE Les 2 Rives s’est développé en complément de ses filiales Transition RH, (l’Expert en conseil RH et bilan de compétences) et Tremplin VAE, (1er réseau national d’accompagnateurs VAE et bilan de compétences).

Aujourd’hui le groupe souffle ses bougies, et l’équipe est fière de constater que depuis 10 ans, VAE Les 2 Rives c’est :

  • 4000 candidats à la VAE
  • Une qualification OPQF
  • Des « afterworks » réguliers dans le but de développer le réseau professionnel des candidats
  • Des actions gratuites mise en place en faveur des demandeurs d’emploi
  • Plus de 90% de taux de réussite
  • Une société commerciale qui fonctionne en autonomie sans subvention publique
  • Un accompagnement express à distance selon vos besoins

A l’occasion de cet anniversaire nous souhaitons remercier à nouveau tous ceux qui nous font confiance et qui ont contribué à l’accomplissement de nos services.
Et on ne va pas vous donner rendez-vous dans 10 ans car on aimerait vous voir avant !

 

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