Catégorie : La VAE des particuliers
Suivez l’accompagnement des gagnants du Concours de la VAE
Le 8 avril dernier, le Fondateur du Groupe VAE Les 2 Rives, David Rivoire, annonçait les gagnants du Concours de la VAE lors de l’Afterwork estival de l’Association des Diplômés de la VAE Ces personnes se sont vues offrir un accompagnement VAE, entièrement pris en charge par le Groupe VAE Les 2 Rives.
A l’occasion du programme « Mon accompagnement VAE Jour après Jour », vous aurez la chance de suivre l’évolution des gagnants tout au long de leur accompagnement, grâce à des vidéos postées sur le blog de la VAE. Vous découvrirez également le point de vue de leurs consultants, qui se prêteront eux aussi au jeu des vidéos.
Nous vous invitons à visionner la toute première vidéo qui met en scène 3 de nos gagnants avec leurs réactions suite à l’annonce de leur victoire. La vidéo a été réalisée lors de l’Afterwork estival de l’ADVAE qui s’est déroulé le 26 juin dernier dans les bureaux du Groupe VAE Les 2 Rives.
Vision positive et ode à la reconvertion professionnelle dans le film « On a failli être amies »
Dans le dernier film d’Anne Le Ny intitulé « On a failli être amies » sorti en salle le mercredi 25 juin, une vision positive, voire angélique du monde du travail y est décrit.
Dans ce film, Karin Viard (Marithé) joue le rôle d’une formatrice de l’Afpa très énergique et engagée qui aide Emmanuelle Devos (Carole) à trouver sa voix. Ainsi, elle lui prouve qu’une seconde vie attend ceux qui osent franchir le pas de la reconversion professionnelle.
Synopsis : Carole est complétement effacée par son mari, talentueux chef à étoilé qui suit sa vocation. Une situation qu’elle supporte très mal et qui lui déclenche un eczéma chaque fois qu’elle officie comme maître d’hôtel en salle. Carole veut faire autre chose, mais quoi ? Marithé va l’aider à se projeter dans une nouvelle vie professionnelle.
Ce qui intéresse la réalisatrice finalement, c’est le rapport intime au travail. En effet, elle joue sur le registre de la profession et de l’identité sociale. Le ton est délibérément positif. Au lieu de voir le travail comme un monde de souffrance, le travail est pour Carole et Marithé un facteur d’épanouissement.
« J’ai découvert avec surprise que mon assistante monteuse avait été conseillère dans un centre de formation professionnelle. Elle m’expliquait que les gens allaient mieux en changeant de métier. J’y ai pensé durant deux ans. Elle s’était appliquée à elle-même ce constat, raconte Anne Le Ny. Je me suis dit aussi, quand on fait quelque chose d’utile aux autres, qui crée du lien social, cela donne des satisfactions dans la vie ».
Film à découvrir au plus vite !
En avril 2014, le Groupe VAE Les 2 Rives est subventionné par l’UT 75 pour accompagner gratuitement 8 demandeurs d’emploi inscrits dans le 75 !
Vous êtes demandeur d’emploi inscrit dans le département de Paris (75) ?
Votre accompagnement VAE est entièrement pris en charge et sans aucune formalité :
Contactez-nous au 01 43 43 45 10 et demandez Jules Apenuvor.
Attention seulement 8 places sont à pourvoir !
L’afterwork du printemps par l’ADVAE !
L’Association des Diplômés de la VAE bat son plein et vous réunit pour son troisième afterwork !
« L’Afterwork du printemps par l’ADVAE ! »
Contactez-nous par mail à l’adresse : info@advae.org
Vous souhaitez participer aux AfterWorks de la VAE ?
Le Groupe VAE Les 2 Rives offre des accompagnements VAE par le biais d’un concours dès le 8 avril 2014
Vous êtes demandeur d’emploi ?
Participez au Concours de la VAE et gagnez votre accompagnement VAE
près de chez vous !
Fort de son succès, le Groupe VAE Les 2 Rives accompagne tous les jours entreprises et particuliers dans leurs projets de Validation des Acquis de l’Expérience (VAE).
Dans une démarche dynamique, solidaire et sociale, le Groupe VAE Les 2 Rives lance un jeu concours pour lequel les gagnants se verront offrir un accompagnement VAE en Région Parisienne, mais également dans les départements du Maine et Loire, de Loire Atlantique, de l’Oise, des Bouches-du-Rhône et dans la région de Bourgogne.
L’objectif est de sensibiliser l’ensemble des acteurs à l’importance de mieux soutenir les demandeurs d’emploi dans cette démarche. Il est aujourd’hui prouvé qu’il y a un lien direct entre niveau de diplôme et accès à l’emploi. Par ailleurs, nous constatons que le travail d’analyse de son parcours demandé par la VAE aide le demandeur d’emploi à mieux se présenter en entretien. Cela a donc un double impact positif.
Et pourtant, nous parlons chaque jour à des demandeurs d’emploi que nous ne parvenons pas à accompagner par manque de financement de leur projet, ou tout simplement parce qu’ils rencontrent des difficultés administratives à les mobiliser. Nous avons donc pris l’initiative de mettre en place cette opération !
Pour y participer au concours et se voir offrir un accompagnement VAE, il suffit de répondre au formulaire d’inscription accessible dès le 8 avril prochain sur les sites du Groupe VAE Les 2 Rives.
Accéder au formulaire d’inscription sur Tremplin VAE du Groupe VAE Les 2 Rives
Retour sur les 10 ans de la VAE
Une vie semée de rapports et d’études
La France et la culture du diplôme, la culture du formulaire, elle a également l’obsession du rapport qui marquent une réelle volonté d’amélioration du processus et son intégration dans le système éducatif.
La VAE a fait l’objet de multiples rapports: Benhamou en 2005, Bresson en 2008, Merle en 2009, rapports régionaux, rapports de la DGEFP, rapports d’observateurs européens etc.
Mais que disent ces rapports?
Le rapport Benhamou 2005
Rédigé par le professeur Albert-Claude Benhamou à la demande de François Fillon, il est constitué de 5 dossiers présentant états des lieux, contribution d’experts, table ronde avec les partenaires sociaux, analyse de la VAE dans les professions de santé et diaporama des auditions des experts. Ce rapport se félicite de l’importance de la VAE dans la société et de son caractère innovant et républicain. Mais très vite la contestation fait son entrée: déficit de l’information, inflation des modifications, manque d’harmonisation des outils d’évaluation des compétences et de coordination des moyens utilisés dans la mise en oeuvre de la VAE, difficulté à maintenir le cap qualité, non-intégration de la VAE par les entreprises, candidat livré à lui-même etc. Et pour finir, l’impact de la VAE dans la lutte contre le chômage par la (re)qualification est insuffisant.
S’ensuivent une série de différents comptes rendus sur l’état des lieux de la VAE dans l’enseignement, sur la rupture culturelle provoquée par la VAE, dans le domaine industriel et teritaire que présente la VAE comme un outil de gestion des compétences, sur la VAE au sein des professions du secteur sanitaire et social.
Le rapport Bresson 2008
Si le rapport pouvait se résumer en une phrase, ce serait celle-ci: « La VAE, c’est bien, mais ça ne marche pas ». Ce rapport donne à penser que la VAE est vouée à l’échec et donne envie de prouver le contraire.
Ecrit toujours sous la demande de François Fillon, ce rapport montre que la politique gouvernementale en matière de VAE n’a pas atteint les objectifs qu’elle s’était fixée: 75 000 certifications par an sur 200 000 candidats. De plus, les candidats sont insuffisamment nombreux, trop d’abandons, opacité du parcours, notoriété insuffisante, intervention de multiples acteurs entre les régions, les certificateurs et le service public, difficultés à fédérer ces différents acteurs, longueur et lenteur du dispositif, déficit d’informations, difficultés à constituer le jury etc. Tous ces éléments conclus le rapport et sont fortement dissuasifs et conduisent le candidat à abandonner.
Le rapport Merle 2009
Vincent Merle, professeur au CNAM (Conservatoire national des arts et métiers) met en avant le positif qu’apporte la VAE en la présentant comme un outil apportant à l’individu la possibilité d’un épanouissement individuel donc de progression professionnel. Il précise la valeur de la VAE: un élément de processus de la formation tout au long de la vie (FTVL) qui permet de renforcer le rôle d’acteur de l’individu dans le monde du travail et de lui faire acquérir une plus grande autonomie et employabilité: connaissance et « re »-connaissance de ce que l’on sait, apprendre à savoir ce que l’on sait, ou encore prendre conscience que l’on sait… sont des conditions essentielles qui contribuent à l’enrichissement de l’individu, donc de la société.
« Nous avons le sentiment que la VAE est en train de prendre (…). Elle bouscule beaucoup d’habitudes mais elle est sortie du cercle militant. L’ensemble des acteurs reconnait désormais cette voie comme importante dans la sécurisation des parcours. Tout cela est admis », explique Vincent Merle, entre réalisme et optimisme.
Le médiateur de l’Education nationale de 2008 et 2010
Dans le premier rapport sont énumérés les points d’achoppement du fonctionnement de la VAE, la plupart soulevés dans le rapport Bresson. le médiateur s’interesse sur le champ d’application de la VAE et note l’incompréhension des candidats devant des refus de validation non suffisamment explicités par les jurys.
Dans le second, il suggère de facturer le coût d’organisation des jury aux organismes de financement de la VAe et de réaliser une étude dans les académies ou les résultats de la VAE sont inférieurs à la moyenne nationale.
Pourquoi entreprend-on une VAE ?
Les raisons d’entreprendre une VAE ne sont pas perçues de la même façon par les gens qui l’orchestrent et par ceux qui y ont recours.
Ceux qui l’orchestrent avancent le désir de monter en compétence de se reconvertir, d’obtenir une promotion ou une meilleure rémunération. Il est indéniable que ces raisons existent, mais elles ne concernent qu’une minorité de candidats, moins de 10% selon le constat que nous avons pu faire au sein de notre société.
Lorsque nous interrogeons ceux qui y ont recours, nous réalisons que plus de 90% d’entre eux n’ont pas d’objectif professionnel précis, et font une VAE principalement pour redorer leur propre estime de soi (pour réparer un échec ancien, arrêté d’être montré du doigt parce qu’on n’a pas de diplôme ou montrer à ses enfants que « les études c’est important ».), quelques fois pour se mettre à l’abri d’un éventuel coup dur professionnel (se prémunir contre une éventuelle mutation ou un plan de restructuration social) ou par désir de revanche sur un parcours d’études non couronné.
L’obtention du diplôme pour le diplôme, avec la reconnaissance symbolique et le sentiment de satisfaction et d’épanouissement personnel qui l’accompagne, semble être la raison principale de la validation d’acquis d’expérience, faisant de celle-ci une « fin en soi ».
Cette démarche, qui concerne près de 90% de candidats, avec l’obtention du diplôme agira positivement dans le parcours et l’évolution professionnelles mais pousse néanmoins à ouvrir une double reflexion:
- De quelle façon s’inscrit la valeur du diplôme et son lien avec le monde professionnel dans le parcours individuel ? Fait-il partie d’un processus d’évolution des compétences individuelles en lien constant avec l’expérience ou se pose-t-il comme une acquisition définitive d’un savoir autorisant l’exercice d’une activité professionnelle? Il parait plus que jamais nécessaire de réfléchir et de reconsidérer le diplôme pour tenter de le « démystifier »;
- Comment est présentée le fonctionnement de la VAE, le rôle et l’importance qu’on lui donne, sa place dans le système éducatif et universitaire, dans les parcours individuels et son implication dans le monde professionnel.
Vers une génération VAE ?
La liberté et le lien. La VAE a précisément à voir avec ces deux mots-là.
Notre système éducatif étant devenu obsolète, il n’a pas intégré cette évolution des mentalités issue des nouvelles technologies et donc la génération Z est porteuse. Il continue à mettre les jeunes à des pratiques d’évaluation en faisant passer ceux qui n’ont pas le niveau pour des perdants. Il ne privilégie qu’une seule voie: celle du diplôme par la formation, soit la concurrence, la nécessité d’être le meilleur, de bûcher dans l’espoir d’obtenir le poste le plus intéressant et le mieux rémunéré.
Dans la réalité, la génération Z nous dit que les choses ne se déroulent plus ainsi, qu’il existe d’autres moyens d’acquisition du savoir, de partage des connaissances et d’accès au savoir-faire.
Le grave problème du système éducatif français est qu’une fois qu’on en est éjecté, il est extrêmement difficile d’y revenir. La VAE est un des outils incontournables qui le permet. Il est primordial dès maintenant de réfléchir aux moyens d’engager cette démarche dès l’école, de tracer cette ligne d’horizon: opérer des sorties vers l’emploi sans dire « pour toi, c’est fini » mais en donnant la possibilité de revenir plus tard à la formation, parce que l’expérience accumulée éclairera l’envie de celui qui aura pu, grâce à son expérience, préciser ses choix d’orientation professionnelle.
Les étudiants de la génération Z choisissent souvent l’alternance ou s’engagent dans des activités bénévoles ou professionnelles pour accumuler de l’expérience, parce qu’ils savent que les études ne suffisent pas forcément à elles-mêmes.
L’enjeu est de mettre en cause un système où tout se joue dans la réussite scolaire et où ne sont offertes par la suite que des voies de « rattrapage » bien étroites. Cela est possible si l’on modifie les modes d’éducation, d’orientation et de promotion pour transformer le parcours d’évaluation verticale du système éducatif: scolarité, université, diplôme, vie active en un parcours évolutif plus souple qui permette d’avoir une liberté de mobilité entre les savoirs formellement construits et les savoirs construits dans la pratique, entre le minde de l’expérience et le monde de la connaissance: scolarité, expérience, certification, vie personnelle, vie active, alternance, diplôme, université, etc. définissant le paradigme d’un nouveau parcours.
Pour rendre cette liberté de mobilité possible, il est indispensable de créer des liens. Aujourd’hui, dans nos sociétés, la liberté ne peut exister sans lien. Liens pour favoriser le développement personnel et professionnel, liens entre le monde du travail, les entreprises, les tissus associatifs, les financeurs et les organismes publics ou privés chargés de l’éducation de la formation et de la recherche. Liens entre le savoir et l’expérience, entre la connaissance et la compétence. Liens entre la valeur du diplôme et la valeur de l’expérience.
La VAE est est un de ces liens indispensables susceptibles d’amener chacun à accéder à une meilleure autonomie à travers une plus grande intelligence de ce qui l’environne et de ce sur quoi il agit.
Après 10 années d’existence, il est crucial de clarifier le fonctionnement de la VAE en lui donnant un cadre cohérent pour éviter qu’elle ne subisse des dérives qui pourraient lui être fatal et permettre qu’elle trouve sa place comme voie de connaissance, de reconnaissance, de réalisation et de construction de soi.
Dans l’alphabet inventé par la nouvelle génération silencieuse, après le Z, il y a VAE.
La CNCP et le RNCP
La CNCP et le RNCP, qu’est-ce que c’est ?
La CNCP, la Comission nationale de la certification professionnelle a été créée par la loi sociale du 17 Janvier 2002. Elle est composée de représentants ministériels, de représentants des régions, de partenaires sociaux, de représentants des chambres consulaires et personnes qualifiées.
Sa mission est de répertorier l’offre de certifications professionnelles au sein de répertoire, le RNCP, et de veiller à la cohérence, à la complémentarité et au renouvellement des diplômes et des titres, ainsi que’à leur adaptation à l’évolution des qualifications et de l’organisation du travail pour éventuellement émettre des recommendations à l’attention des institutions délivrant des certifications à finalité professionnelle.
Elle a en outre pour tâche d’informer les personnes et les entreprises sur les certifications inscrites au RNCP et sur les certifications reconnues dans les états membres de la Communauté européenne, de signaler les éventuelles correspondances entre certifications, de recenser dans un inventaire spécifique les certifications et habilitations correspondant à des compétences transversales exercées en situation professionnelle et d’élaborer une nouvelle nomenclature des niveaux de certification en rapport avec les emplois occupés.
Le RNCP est le corollaire direct de la CNCP. Il dresse la liste des différents titres, diplômes et certifications d’Etat ou homologués par l’Etat et donc accessibles par la VAE et fournit leurs descriptifs ainsi que les bases d’informations qui serviront à situer la demande de VAE et à savoir si elle est fondée. De plus, elle a un rôle prépondérant dans le bon déroulement de la VAE : de l’accès à une certification de la VAE à son financement.
Sa création avait pour but de rendre plus accessible les certifications. Elle a également voulu poser le principe qu’il ne peut y avoir qu’un seul référentiel de certification et que les modalités d’évaluation sont identiques pour tous.
Résultats de l’enquête de satisfaction VAE Les 2 Rives le temps de travail réalisé sur le dossier VAE
Le cabinet VAE Les 2 Rives a réalisé une enquête de satisfaction du 15 Juin 2013 au 21 Juillet 2013 auprès des diplômés de la VAE !
Cette enquête démontre que 50% des diplômés ont estimé les heures de travail réalisées sur le dossier VAE chaque semaine de 4h à 7H par semaine. 24% l’ont estimé de 1h à 3h par semaine et seulement 26% à plus de 8h par semaine.
De plus, en moyenne, une démarche VAE s’effectue à 53% entre 6 et 12 mois. Pour 16% des diplômés, elle s’est déroulée en moins de 5 mois et seulement pour 23% d’entre eux, son temps s’est estimé entre 13 à 18 mois.
La VAE est un parcours qui n’est pas sans difficulté mais l’enquête montre bien qu’avec de la motivation et surtout de l’organisation, la VAE est à portée de tous !