Auteur : akablaepic
Vos compétences valent un diplôme !
Obtenir un diplôme sans passer par la case formation, tel est le principe de la VAE. Seule condition : justifier d’une expérience d’au moins trois ans dans le domaine du diplôme visé. Sont prises en compte les expériences professionnelles, mais aussi bénévoles.
Attention toutefois, la démarche n’a rien d’une promenade de santé. Après avoir fait le point sur vos compétences, vous devrez identifier le diplôme ou titre correspondant à votre projet, puis élaborer un dossier qu’il faudra ensuite défendre devant un jury. Pour y arriver, il faut faire preuve de méthode et de ténacité.
Envie d’une VAE ? Les 2 Rives sont là pour vous accompagner tout au long de votre démarche.
Suivez l’accompagnement des gagnants du Concours de la VAE
Le 8 avril dernier, le Fondateur du Groupe VAE Les 2 Rives, David Rivoire, annonçait les gagnants du Concours de la VAE lors de l’Afterwork estival de l’Association des Diplômés de la VAE Ces personnes se sont vues offrir un accompagnement VAE, entièrement pris en charge par le Groupe VAE Les 2 Rives.
A l’occasion du programme « Mon accompagnement VAE Jour après Jour », vous aurez la chance de suivre l’évolution des gagnants tout au long de leur accompagnement, grâce à des vidéos postées sur le blog de la VAE. Vous découvrirez également le point de vue de leurs consultants, qui se prêteront eux aussi au jeu des vidéos.
Nous vous invitons à visionner la toute première vidéo qui met en scène 3 de nos gagnants avec leurs réactions suite à l’annonce de leur victoire. La vidéo a été réalisée lors de l’Afterwork estival de l’ADVAE qui s’est déroulé le 26 juin dernier dans les bureaux du Groupe VAE Les 2 Rives.
La franchise serait-elle une réponse à l’emploi ?
D’après une étude de Wall Street Institute 75 % des Français considèrent la franchise comme une réponse pertinente à l’emploi. L’enquête menée par le réseau de centres de formation à l’anglais, Wall Street Institute English a été réalisé auprès des demandeurs d’emploi, des travailleurs indépendants et des salariés.
L’enquête révèle que 83 % des sondés sont prêts à se lancer dans l’aventure de la franchise. Ils sont 55 % à plébisciter l’avantage de bénéficier d’un concept éprouvé, et 54 % à apprécier l’assistance potentielle du franchiseur.
Soulignons que l’enquête démontre également que 62 % des demandeurs d’emploi souhaitent créer leur propre emploi et que 52% des salariés souhaitent développer un concept.
Ainsi, il est important de rappeler le besoin de formation considérable, et l’avantage de la validation des acquis de l’expérience dans un projet tel que celui-là.
La VAE et l’entreprise
La VAE peut apporter un réel effet positif dans l’entreprise en terme de management interne, de progression du salarié, d’optimisation de l’activité entrepreneuriale.
La VAE ouvre la voie à un autre type de gestion des ressources humaines et l’entreprise ne doit pas s’en défier. Bien au contraire, elle doit miser dessus pour se développer et accroître sa rentabilité. La VAE, facteur de motivation et de fidélisation du salarié.
La VAE doit à la fois servir à une meilleure progression professionnelle du salarié et à son développement personnel tout en permettant à l’entreprise de trouver des réponses aux besoins internes qu’elle rencontre en terme de gestion des ressources humaines.
S’interroger sur la façon dont la VAE est utile au développement de l’entreprise revient à se poser la question de l’évolution des pratiques du management des ressources humaines durant ces 10 dernières années. Les services en charge de ces pratiques ont changé de dénomination au cours du temps: autrefois « service du personnel », ils se sont appelés « service RH » puis « service du développement RH ». Partant d’une démarche administrative de la gestion des salariés, l’entreprise à peu à peu considéré cette fonction comme centrale, et a progressivement acquis la conviction qu’elle est l’une de ses plus grandes richesses et qu’il est crucial de s’interroger sur son management. Cela est d’autant plus vrai qu’à l’heure de l’avènement des sociétés de services, la ressource humaine est l’essence même du produit de l’entreprise. La VAE trouve ici sa légitimité première en tant qu’outil de gestion des évolutions et motivations à la disposition des DRH puisque son rôle est bien de valoriser les parcours de collaborateurs.
L’autre constat est qu’on ne passe plus sa vie professionnelle dans une seule entreprise. Après trois ans, il faut bouger pour progresser. Et l’entreprise a dû s’y adapter en passant d’une logique de rétention des plus performants, quitte à les empêcher de partir, à la nécessité de développer une image destinée à attirer les meilleures, sachant qu’ils les quitteront un jour, le plus souvent à court ou moyen terme. Accepter ce phénomène est un changement de paradigme. Comment dès lors faire le pas? Faire de l’entreprise le lieu où l’on a envie de travailler n’est-il pas le meilleur moyen de transformer un turnover inévitable en atout? Ainsi, les meilleurs choisiront une entreprise pour la capacité qu’elle aura à lui permettre de s’épanouir et de développer ses compétences afin de mieux les revendre ailleurs.
L’intégration de la promotion de la VAE dans une stratégie RH affirme clairement la volonté de l’entreprise d’accompagner ses collaborateurs dans une valorisation « universelle » de leurs compétences et non simplement au sein même de l’entreprise. La VAE apporte la mobilité aux salariés des entreprises et leur permet de se développer. Mais la mobilité se situe au dernier rang des priorités des candidats à la VAE.
Au niveau de la gestion RH des entreprises, la VAE renforce l’attachement et donc la fidélisation plutôt que la mobilité. Quand les entreprises acceptent que leurs salariés partent, elle peut compter à ce qu’ils renvoient une image innovante de leur entreprise dans ses pratiques managériales et sociales et respectueuse d’un rapport humain basé sur l’intérêt commun.
En 8 ans, les entreprises ont changé de comportement face à la VAE. Retissantes au départ, ce sont elles qui nous contactent pour que nous les aidions à mettre en place chez elles la VAE. Cela apporte des réponses qui satisfassent à la fois le salarié dans son désir de progression et d’autonomie professionnelle et l’entreprise dans sa nécessité de pouvoir disposer de compétences humaines plus opérantes et plus efficaces. Un échange de bons procédés valorisant pour tous.
Les 5 formations à connaître !
1_ Le bilan de compétences
Le bilan de compétences dont l’objectif est de permettre au salarié d’effectuer un point sur ses compétences, aptitudes et motivations afin de bâtir un projet professionnel.
2_ Le droit individuel à la formation
Le Droit Individuel à la Formation communément appelé « DIF » a pour objectif de permettre à tout salarié en contrat à durée indéterminée ayant au moins un an d’ancienneté dans l’entreprise, de se constituer un crédit d’heures de formation de 20H par an, cumulable sur 6 ans dans la limite de 120 heures.
3_ Le congé individuel de formation
Le Congé Individuel de Formation également appelé « CIF » est le droit de s’absenter de son poste de travail pour suivre une formation de son choix. Pour en bénéficier, le salarié doit remplir certaines conditions et présenter sa demande à l’employeur, selon une procédure déterminée.
Notons que le salarié peut bénéficier sous certaines conditions d’une prise en charge de sa rémunération et des frais liés au congé de la part d’organismes agréés.
4_ La validation des acquis de l’expérience
La Validation des Acquis de l’Expérience (VAE) est une mesure qui permet à toute personne, quel que soit son âge, son niveau d’études ou son statut, de faire valider les acquis de son expérience pour obtenir une certification professionnelle.
Seulement trois ans d’expérience en rapport avec le contenu de la certification visée sont nécessaires pour être éligible à l’obtention d’un diplôme par la VAE.
5_ Préparation opérationnelle à l’emploi
La Préparation Opérationnelle à l’Emploi (POE) individuelle permet à une entreprise de bénéficier d’une aide financière pour former un demandeur d’emploi, préalablement à son embauche, en vue de lui faire acquérir les compétences nécessaires à la tenue du poste à pourvoir.
Interview de David Ouknin, diplômé par la VAE
David Ouknin grâce à l’accompagnement du Groupe VAE Les 2 Rives a obtenu un diplôme de commerce professionnelle et distribution le 15 novembre 2013. A travers cette interview, il nous raconte son expérience VAE.
Pourquoi avez-vous effectué une démarche VAE ?
Je suis issue d’une famille de sept enfants. Notre mère nous a élevé toute seule et n’avait pas les moyens de nous financer de grandes études. C’était donc « les garçons au travail tout de suite ». Ainsi, on est tous y allés : on n’avait pas le choix!
Petit à petit, j’ai gravi les échelons et j’en suis fier car aujourd’hui je gère une entreprise de 50 personnes faisant plus de 45 millions de chiffre d’affaires. Donc en effet je me dis que j’ai bien réussi. Cependant, je ne suis pas allé au bout des choses que j’avais tant rêvées, c’est-à-dire faire des études.
Comment avez-vous découvert le cabinet ?
Petite particularité, mon entreprise (Metro) est associée avec l’IAE de la Sorbonne et du Groupe VAE Les 2 Rives : ils m’ont donc proposé de me lancer dans la VAE.
Dès le premier rendez-vous avec ma RH, ma tutrice Chrystele et le comité autour mis en information, je me dis: « oui, pourquoi pas! Il y a là l’opportunité d’acquérir l’équivalent de trois années d’études en seulement neuf mois, fonces ».
Pouvez-vous nous citer quelques adjectifs pour décrire vos 9 mois d’accompagnement VAE ?
Extraordinaire, dureté, plaisir, engueulade, relâchement mais surtout acharnement.
A quelle difficulté avez-vous fait face pour cette démarche ?
Mettre sur papier mon expérience professionnelle n’a pas été chose facile car j’avais tendance à écrire comme je parle. Là je devais raconter quelques chose, transmettre mon métier aux interlocuteurs que j’aurais face à moi.
Quelle a été votre motivation pour cette démarche ?
La motivation ici était simple : pouvoir obtenir en 9 mois un diplôme qui s’obtient habituellement en 3 ans, simplement en parlant de mon métier, tout en ayant le soutien de mon entreprise. L’opportunité de rendre fière ma mère qui nous a élevé avec dureté !
Que vous a apporté l’obtention de votre diplôme?
J’ai donc obtenu un diplôme de commerce professionnelle et distribution le 15 novembre 2013.
Ce jour, riche en émotions, restera gravé dans ma mémoire. Non pas parce que j’ai compris que j’allais retrouver mes weekends, mais davantage pour le sentiment de fierté que je ressens en tant que diplômé.
Que retenez-vous de votre démarche VAE ?
Aujourd’hui jeune diplômé, je peux dire avoir réussi mon aventure VAE. J’en retiens une démarche personnelle avant tout, l’opportunité de mettre en avant mes compétences, mon savoir-faire, mais également transmettre ma passion.
Dernier petit mot, remarque, ou commentaire ?
C’est grâce à moi bien sûr, mais aussi grâce à ma tutrice Chrystele donc, merci Chrystele !
Une aide financière pour la reprise d’études
Quand on a déjà derrière soi une existence professionnelle, reprendre des études peut ne pas être chose facile. Cela implique généralement une baisse importante de revenus, mais connaissez-vous le FNAU ?
C’est le Fonds National d’Aide d’Urgence aux étudiants ! L’aide d’urgence permet d’apporter une aide financière personnalisée aux étudiants en difficulté.
Généralement connu comme une aide ponctuelle pour les étudiants qui rencontrent passagèrement de graves difficultés financières, elle peut aussi être une aide annuelle pour les étudiants qui rencontrent des difficultés financières durables, et qui ne peuvent bénéficier de la bourse d’enseignement sur critères sociaux.
Pour exemple, si vous êtes âgé(e ) de plus de 28 ans, que vous reprenez vos études, que vous ne disposez pas de ressources supérieures au plafond prévu par le barème d’attribution des bourses sur critères sociaux, et ne recevez aucune autre aide type allocation chômage ou revenu de solidarité active, vous êtes éligible au FNAU.
Seule condition, avoir moins de 35 ans au 1er septembre de l’année de formation pour laquelle elle est demandée.
Les demandes sont examinées par une commission et présentées de façon anonyme.
L’aide annuelle est versée par le Crous pendant toute l’année universitaire et donne droit à l’exonération des frais d’inscription et de cotisation à la sécurité sociale étudiante.
Avez-vous pensé au bilan de compétences ?
Le bilan de compétences dont l’objectif est de permettre au salarié d’effectuer un point sur ses compétences, aptitudes et motivations.
Accompagné d’un consultant spécialisé, c’est l’occasion de mettre en relief votre existence et de faire le point sur vos motivations et intérêts professionnels. Cela vous permettra également de vous orienter vers de nouvelles fonctions avec les meilleures chances de réussite, et ainsi, de prendre conscience de vos freins pour mieux progresser.
Le bilan de compétences permet donc d’une part, d’aider à optimiser l’utilisation de vos points forts dans une négociation avec votre employeur sur une promotion ou une orientation de carrière. Il sert d’autre part à établir un projet professionnel ou personnel précis.
Le bilan de compétences se déroule en trois phases définies par le Code du Travail (art. R.6322-35) :
- Une phase préliminaire, dont le rôle est de vous informer des conditions de déroulement du bilan, des méthodes, des techniques qui vous sont proposées, d’identifier et analyser la nature de vos besoins et de vous permettre de confirmer vos motivations.
- Une phase d’investigation, qui vous permet d’analyser vos motivations, identifier vos compétences et de déterminer vos possibilités d’évolution professionnelle.
- Une phase de conclusion, au cours de laquelle les résultats détaillés vous sont présentés, afin d’établir un projet professionnel réaliste et prévoir les étapes de sa mise en œuvre. Un document de synthèse vous est remis ; vous en êtes bien sûr le seul destinataire.
Les 12 erreurs à éviter en entretien d’embauche!
Lors d’un entretien d’embauche, le candidat doit se montrer sous son meilleur jour. Peu importe la qualité du CV ou votre motivation, il suffit parfois d’un simple geste ou d’une parole en trop pour que vous soyez recalé.
Rien ne s’improvise ! Voici donc les erreurs à éviter lors de celui-ci.
- Arriver en retard, la ponctualité est primordiale
- Oublier le nom de la personne qui nous reçoit
- Porter une tenue non-professionnelle, les recruteurs ne sont pas très réceptifs aux looks trop excentriques.
- Ne pas s’être renseigné(e) sur la société
- Se présenter à l’entretien avec un faible niveau de préparation
- Montrer des signes de stress ou manquer de confiance en soi
- Etre trop sûr de soi, la frontière entre un candidat arrogant et sûr de lui est souvent très mince, il ne faudrait pas que le recruteur ait le doute.
- Dénigrer ses employeurs précédents, c’est généralement très mal perçu
- Adopter un langage corporel inapproprié, la gestuelle est souvent très analysée
- Raconter votre vie, l’entretien peut se passer tellement bien que vous rentriez dans les détails de votre vie personnelle, attention à ne pas tomber dans l’excès de familiarité
- Aborder les questions de rémunération trop tôt
- Ne pas poser de question à la fin de l’entretien, le recruteur pourrait y voir un manque de motivation. L’intérêt est de lui laisser une bonne image !
Le dispositif des emplois francs pour booster l’emploi
Initialement prévue dans 30 communes, l’aide financière favorisant l’embauche d’un jeune issu d’une zone sensible concerne dorénavant 163 communes.
Depuis le 29 juin 2013, un employeur qui embauche en contrat à durée indéterminée (CDI) et à temps complet un salarié de moins de 30 ans, résidant dans une zone urbaine sensible (ZUS), peut bénéficier du dispositif appelé « emplois francs », qui prévoit une aide de 5 000 €.
Les emplois francs sont considérés comme le nouvel accélérateur de l’emploi. Dans les quartiers populaires, le taux de chômage des jeunes est de 2 à 5 fois plus élevé que la moyenne nationale.
En incitant les entreprises à recruter, le dispositif des emplois francs va faciliter l’accès à l’emploi sur l’ensemble du territoire.
Pour être éligible, l’embauche doit concerner les personnes qui remplissent les conditions suivantes :
- être âgé de moins de 30 ans à la date de l’embauche,
- avoir été en recherche d’emploi pendant au moins 12 mois au cours des 18 derniers mois,
- résider, depuis au moins 6 mois consécutifs, dans l’une des communes concernées.