Étiquette : Confiance en soi
Avoir confiance en soi au travail
Si la confiance en soi est source de bonheur, son manque provoque bien des souffrances, y compris au travail. Se sentir compétent pour résoudre ses difficultés, pour gérer sa vie personnelle et professionnelle, c’est croire en soi. Cela s’apprend, se corrige ou se travaille. La confiance, c’est tout simplement, selon le dictionnaire le Robert, « le sentiment qui fait qu’on se fie à soi-même ». C’est un élan vital permettant d’accomplir ce que l’on doit faire dans l’existence. Ainsi, la confiance en soi est un précieux ressort qui alimente la volonté, la détermination, l’opiniâtreté, l’audace, la persévérance et l’ambition.
Comment avoir une juste conscience de sa valeur personnelle, comment avoir confiance en soi au travail ?
L’estime de soi se nourrit de deux sentiments essentiels : celui d’être aimé et le celui d’être compétent. Une personne qui n’a pas confiance en elle appréhende le jugement des autres. Cherchant à se faire apprécier, accepter, se montrant trop à l’écoute des réactions d’autrui, elle peut perdre de vue ses propres besoins et rencontrer de grandes difficultés à choisir, trancher, décider. « Une personne à haute estime de soi a envie de réussir, là où celle a basse estime de soi a peur d’échouer », explique Christophe André, psychiatre et psychothérapeute français.
Ainsi, pour gagner une confiance en soi durable, il faut abandonner certaines attitudes néfastes telles que se comparer aux autres continuellement, conserver un idéal de soi-même inaccessible, écouter ses voix intérieures dépréciatives, ne pas dire de mal de soi car les autres s’en chargent. Délaisser ces mauvaises habitudes, ne pas se laisser aller, développer la connaissance de soi, prendre soin de soi, être à l’écoute de ses besoins, sont des premiers réflexes de conservation de son intégrité et de reconquête de sa propre estime.
Qu’appelle t-on le « syndrome de l’imposteur » ?
Aussi appelé syndrome de l’autodidacte, les personnes atteintes de ce syndrome expriment une forme de doute maladif qui consiste essentiellement à nier la propriété de tout accomplissement personnel. Ces personnes rejettent donc plus ou moins systématiquement le mérite lié à leur travail et attribuent le succès de leurs entreprises à des éléments qui leur sont extérieurs (la chance, un travail acharné, leurs relations, des circonstances particulières). Elles se perçoivent souvent comme des dupeurs-nés qui abusent leurs collègues, leurs amis, leurs supérieurs et s’attendent à être démasquées d’un jour à l’autre.