Les principales discriminations sur le marché de l’emploi
Sexe, âge, mensuration, origine… la discrimination sur le marché de l’emploi ne s’efface pas.
Une enquête de l’Ifop commandée par L’OIT (Organisation internationale du Travail) se basant sur 1000 salariés français, du secteur privé et public révèle, que les discriminations ne se trouvent pas où nous les attendons et qu’elles existent toujours dans bien des cas.
Le résultat ? En 2013, 30 % des salariés affirment avoir été victimes d’une discrimination dans le cadre de leur travail, 3% de plus qu’en 2012.
Dans cette étude ont été classé les critères considéré comme étant les plus discriminants (basé sur les perceptions des salariés).
Le genre : selon 81,5 % des salariés, être une femme enceinte est un frein à l’embauche.
L’âge : selon 81,5 % des salariés, être « senior » (âgé de 55 ans ou plus) est un frein à l’embauche.
Le poids : 60,5 % des salariés pensent qu’être une personne en surpoids important est un frein à l’embauche.
Le handicap : 62 % des salariés affirment qu’être une personne handicapée est un frein à l’embauche.
L’origine : selon 54 % des interrogés, être d’origine ou de nationalité étrangère est un frein à l’embauche et pour 54,4 % d’entre eux, porter un nom à consonance étrangère aussi.
Le domicile : 52 % des salariés pensent qu’habiter en « ZUS » (Zone Urbaine Sensible) est un frein pour l’embauche.
Définitivement, la maternité semble être le critère le plus discriminant de l’enquête. Bien sûr, les femmes sont bien plus nombreuses que les hommes à dénoncer ce critère du genre.
Mais aussi l’origine ethnique pour 21,5 % des victimes, la nationalité pour 14,5 % et la religion pour 3,5 % des victimes.