Les 4 étapes de la VAE
Information initiale et conseils
Le futur candidat peut obtenir des informations dans une multitude d’endroits (internet, Point Relais Conseils, centres de bilans, centres d’information et d’orientation, Pôle Emploi, auprès des certificateurs eux-mêmes etc.), mais aussi auprès de son employeur ou de différents autres organismes (liste accessible sur le portail de la VAE: www.vae.gouv.fr).
Le candidat bénéficie d’un entretien individuel avec un conseiller pour déterminer le choix de la certification en accord avec les compétences acquises. Le conseiller identifie les preuves dont le candidat dispose et peut éventuellement lui proposer un bilan de compétences pour l’aider à mieux cerner ses ambitions. La finalité de cette étape est de définir l’objectif de validation au vu de l’expérience du candidat.
Les informations demandées au candidat doivent avoir un lien direct et nécessaire avec l’objet de la validation. Les personnes dépositaires d’informations communiquées par le candidat sont tenues au secret professionnel.
Une fois la certification et les preuves des compétences du candidat identifiées, l’étape suivante est envisagée: quelles sont les démarches concrètes à effectuer? Où? Comment? etc. Un plan d’action est élaboré.
Dossier de recevabilité
C’est l’étape du lancement de la VAE. Le candidat doit y expliciter sommairement les grandes lignes de son expérience et les raisons de son choix de diplôme visé en mettant l’accent sur les équivalences entre ses compétences acquises et le référentiel du diplôme. Le dossier est complété par les raisons du candidat qui le motivent à la VAE (objectifs professionnels, plan de carrière, désir d’évolution, reconversion etc.).
Ce dossier est à déposer auprès de l’organisme certificateur délivrant le diplôme ou le titre professionnel requis (ministères, chambre de commerce, branches professionnelles, organismes privés etc.) qui a toute compétence pour l’accepter ou le refuser.
Dossier d’expérience
Une fois le dossier de recevabilité validé, l’étape de la constitution du dossier d’expérience commence. Le candidat doit mettre en lumière ses compétences et connaissances acquises par le biais de son expérience professionnelle tout soulignant leurs rapports avec la certification visée. Il doit également fournir des preuves concrètes des différentes activités qu’il a pu exercer.
S’il le désire, le candidat peut être accompagné et recevoir une aide personnalisée. S’il est accompagné, le consultant l’aidera dans l’élaboration de son dossier de par des entretiens réguliers, collectifs/individuels ou par un accompagnement à distance via des outils internet .
L’accompagnement est assuré par différents organismes: le certificateur, un institut de formation, les dispositifs académiques de validation (pour les titres professionnels du ministère du Travail etc.). Le candidat peut également choisir d’avoir recours à des organismes privés à but non lucratif ou non.
Le candidat doit, qu’il soit accompagné ou non, déposer son dossier auprès du certificateur afin qu’il soit contrôlé et évalué par un jury composé d’enseignants, de professionnels ou de représentants qualifiés de la profession du diplôme visé. L’appréciation du jury est fondée sur la qualité du dossier de présentation de l’expérience.
L’oral de validation
L’entretien a lieu dans les locaux de l’organisme certificateur. Le candidat dispose d’une quinzaine de minutes pour présenter l’ensemble de son parcours d’expériences. Ensuite, le jury le soumet à un ensemble de questions pour définir s’il dispose bien des compétences, aptitudes et connaissances nécessaires à la validation du diplôme. Le jury peut parfois le soumettre à une mise en situation professionnelle réelle ou reconstituée.
Au cours de cet oral, le jury prononce:
- la validation totale: toutes les conditions sont réunies, aboutissant à la reconnaissance directe de la certification demandée par le candidat;
- la validation partielle: reconnaissance sous conditions de la certification. Le candidat doit préalablement satisfaire à l’obligation d’acquérir certaines connaissances et compétences manquantes, ce qui se traduit en général par l’obligation de suivre un ou plusieurs modules de formation ou bien d’effectuer un stage ou un mémoire;
- le refus de validation lorsque les conditions de compétences et d’aptitudes ne sont pas réunies.