Selon une récente étude, 7 cadres sur 10 rêvent de décrocher un poste hors de nos frontières. Que ça soit pour donner de l’élan à leur carrière ou pour une autre raison, dans la majorité des cas cela reste un rêve.
« L’un des pays qui recherche le plus de cadres, c’est l’Allemagne », indique Benoît Martin, organisateur du Salon Forum Expat qui s’est tenu en juin 2014 à Paris. Chaque année, l’économie allemande perd 5 000 à 6 000 jeunes diplômés, à cause d’une démographie déclinante. « Le pays aura besoin de 60 000 ingénieurs étrangers d’ici 2015 » affirme Bertram Brossardt, responsable de la fédération de l’électrométallurgie bavaroise.Les entreprises allemandes font tout pour vous attirer : cours de langues, aide à l’installation, salaires attractifs… A vos CV ! A présent plus de 110 000 Français sont déjà installés en Allemagne. Ok, pas l’Allemagne, mais que dites-vous du Canada ? Un peu plus loin certes, mais ils font face de la même manière à une pénurie. D’après les prévisions du Conseil canadien des ingénieurs, 95 000 ingénieurs partiront à la retraite d’ici 2020, cela vous laisse toutes vos chances ! Plus exotique, me diriez-vous, avez-vous pensé la Nouvelle Calédonie. L’économie du pays est en plein boom. Premier exportateur de nickel du monde, l’archipel a ouvert récemment la plus grosse usine à ciel ouvert de la planète.Si vous avez fait une grande école ou suivi un cursus universitaire de haut niveau, foncez ! Ces profils sont particulièrement prisés dans cette zone. Sans compter que la langue des affaires y est le français. Bonne nouvelle !
Effectivement, même si elle dispose de son propre gouvernement l’archipel appartient à la France et les avantages fiscaux y sont bien plus intéressants.