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L’Association des Diplômés de la VAE regroupe d’ores et déjà 200 membres !
L’Association des Diplômés de la VAE regroupe d’ores et déjà 200 membres !
Le groupe VAE Les 2 Rives participe activement à l’émergence d’une nouvelle démarche associative avec l’ADVAE afin de promouvoir la VAE.
- Être membre de l’ADVAE permet :
– De faire partie d’un réseau dynamique et innovant
– D’agir pour valoriser les diplômes obtenus par la VAE
– De partager leur expérience avec les futurs candidats de la VAE
– D’être tenu informé(e) de l’actualité liée à leur projet via le site, les réseaux sociaux et les événements prochains de l’ADVAE.
- 200 candidats font désormais partie de l’Association des Diplomés !
Cela représente un réel engouement et un vrai succès pour celle-ci.
Nous sommes de plus en plus nombreux lors de nos afterworks, moment convivial durant lequel, les adhérents, diplômés, candidats et entreprises, ont la possibilité de promouvoir et d’échanger sur la VAE !
David Rivoire, Fondateur du Groupe VAE Les 2 Rives, mentoré de la CCI de Paris !
Il est dirigeant-propriétaire ou actionnaire majoritaire. Il recherche un regard extérieur pour analyser avec lui sa stratégie de croissance.
David Rivoire, Fondateur du Groupe VAE Les 2 Rives, mentoré de la CCI de Paris !
Le Mentorat entrepreneurial vise à accélérer et sécuriser la croissance des PME à fort potentiel de développement par le transfert d’expérience d’entrepreneur à entrepreneur.
Pour plus d’informations, cliquez ici
L’Institut du mentorat entrepreneurialL’Institut du mentorat entrepreneurial est une initiative de la CCI Paris Ile-de-France conduite par Dominique Restino dans la perspective de contribuer à l’augmentation du nombre d’Entreprises de taille intermédiaires (ETI) en France et qui a pour objectif d’accélérer et de sécuriser la croissance des PME.
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L’IME est exclusivement dédié aux entreprises à fort potentiel de développement et intervient « en aval » des dispositifs d’aide à la création d’entreprise et à la première phase de leur développement.Il met leur dirigeant (mentoré) en relation avec des entrepreneurs chevronnés ayant à leur actif une réussite entrepreneuriale majeure (mentors). |
L’Afterwork de Noël par l’ADVAE : un grand merci !
L’Afterwork de Noël par l’ADVAE a été un véritable succès !
Cette soirée a répondu à toutes nos attentes… Partage, témoignages, convivialité et bonne humeur ont été les maitres mots de la soirée !
Nous tenons à remercier tous les participants d’être venus aussi nombreux, toutes ces personnes sans qui la soirée n’aurait pas été la même ! Leur bonne humeur et leur intérêt pour la VAE ont contribué à la réussite de cet évènement.
Toute l’équipe a déjà hâte de vous retrouver pour le prochain afterwork !
Un grand merci et voici les photos de l’événement !
L’équipe de l’ADVAE.
Un grand merci à l’Université d’Artois, notre partenaire VAE !
Quel joli cadeau avons-nous reçu lors de l’afterwork de Noël de l’ADVAE du 17 décembre 2013. Un grand merci à nos collaborateurs de l’Université d’Artois. Excellentes fêtes de fin d’année à tous !!!
Retour sur les 10 ans de la VAE
Une vie semée de rapports et d’études
La France et la culture du diplôme, la culture du formulaire, elle a également l’obsession du rapport qui marquent une réelle volonté d’amélioration du processus et son intégration dans le système éducatif.
La VAE a fait l’objet de multiples rapports: Benhamou en 2005, Bresson en 2008, Merle en 2009, rapports régionaux, rapports de la DGEFP, rapports d’observateurs européens etc.
Mais que disent ces rapports?
Le rapport Benhamou 2005
Rédigé par le professeur Albert-Claude Benhamou à la demande de François Fillon, il est constitué de 5 dossiers présentant états des lieux, contribution d’experts, table ronde avec les partenaires sociaux, analyse de la VAE dans les professions de santé et diaporama des auditions des experts. Ce rapport se félicite de l’importance de la VAE dans la société et de son caractère innovant et républicain. Mais très vite la contestation fait son entrée: déficit de l’information, inflation des modifications, manque d’harmonisation des outils d’évaluation des compétences et de coordination des moyens utilisés dans la mise en oeuvre de la VAE, difficulté à maintenir le cap qualité, non-intégration de la VAE par les entreprises, candidat livré à lui-même etc. Et pour finir, l’impact de la VAE dans la lutte contre le chômage par la (re)qualification est insuffisant.
S’ensuivent une série de différents comptes rendus sur l’état des lieux de la VAE dans l’enseignement, sur la rupture culturelle provoquée par la VAE, dans le domaine industriel et teritaire que présente la VAE comme un outil de gestion des compétences, sur la VAE au sein des professions du secteur sanitaire et social.
Le rapport Bresson 2008
Si le rapport pouvait se résumer en une phrase, ce serait celle-ci: « La VAE, c’est bien, mais ça ne marche pas ». Ce rapport donne à penser que la VAE est vouée à l’échec et donne envie de prouver le contraire.
Ecrit toujours sous la demande de François Fillon, ce rapport montre que la politique gouvernementale en matière de VAE n’a pas atteint les objectifs qu’elle s’était fixée: 75 000 certifications par an sur 200 000 candidats. De plus, les candidats sont insuffisamment nombreux, trop d’abandons, opacité du parcours, notoriété insuffisante, intervention de multiples acteurs entre les régions, les certificateurs et le service public, difficultés à fédérer ces différents acteurs, longueur et lenteur du dispositif, déficit d’informations, difficultés à constituer le jury etc. Tous ces éléments conclus le rapport et sont fortement dissuasifs et conduisent le candidat à abandonner.
Le rapport Merle 2009
Vincent Merle, professeur au CNAM (Conservatoire national des arts et métiers) met en avant le positif qu’apporte la VAE en la présentant comme un outil apportant à l’individu la possibilité d’un épanouissement individuel donc de progression professionnel. Il précise la valeur de la VAE: un élément de processus de la formation tout au long de la vie (FTVL) qui permet de renforcer le rôle d’acteur de l’individu dans le monde du travail et de lui faire acquérir une plus grande autonomie et employabilité: connaissance et « re »-connaissance de ce que l’on sait, apprendre à savoir ce que l’on sait, ou encore prendre conscience que l’on sait… sont des conditions essentielles qui contribuent à l’enrichissement de l’individu, donc de la société.
« Nous avons le sentiment que la VAE est en train de prendre (…). Elle bouscule beaucoup d’habitudes mais elle est sortie du cercle militant. L’ensemble des acteurs reconnait désormais cette voie comme importante dans la sécurisation des parcours. Tout cela est admis », explique Vincent Merle, entre réalisme et optimisme.
Le médiateur de l’Education nationale de 2008 et 2010
Dans le premier rapport sont énumérés les points d’achoppement du fonctionnement de la VAE, la plupart soulevés dans le rapport Bresson. le médiateur s’interesse sur le champ d’application de la VAE et note l’incompréhension des candidats devant des refus de validation non suffisamment explicités par les jurys.
Dans le second, il suggère de facturer le coût d’organisation des jury aux organismes de financement de la VAe et de réaliser une étude dans les académies ou les résultats de la VAE sont inférieurs à la moyenne nationale.
Pourquoi entreprend-on une VAE ?
Les raisons d’entreprendre une VAE ne sont pas perçues de la même façon par les gens qui l’orchestrent et par ceux qui y ont recours.
Ceux qui l’orchestrent avancent le désir de monter en compétence de se reconvertir, d’obtenir une promotion ou une meilleure rémunération. Il est indéniable que ces raisons existent, mais elles ne concernent qu’une minorité de candidats, moins de 10% selon le constat que nous avons pu faire au sein de notre société.
Lorsque nous interrogeons ceux qui y ont recours, nous réalisons que plus de 90% d’entre eux n’ont pas d’objectif professionnel précis, et font une VAE principalement pour redorer leur propre estime de soi (pour réparer un échec ancien, arrêté d’être montré du doigt parce qu’on n’a pas de diplôme ou montrer à ses enfants que « les études c’est important ».), quelques fois pour se mettre à l’abri d’un éventuel coup dur professionnel (se prémunir contre une éventuelle mutation ou un plan de restructuration social) ou par désir de revanche sur un parcours d’études non couronné.
L’obtention du diplôme pour le diplôme, avec la reconnaissance symbolique et le sentiment de satisfaction et d’épanouissement personnel qui l’accompagne, semble être la raison principale de la validation d’acquis d’expérience, faisant de celle-ci une « fin en soi ».
Cette démarche, qui concerne près de 90% de candidats, avec l’obtention du diplôme agira positivement dans le parcours et l’évolution professionnelles mais pousse néanmoins à ouvrir une double reflexion:
- De quelle façon s’inscrit la valeur du diplôme et son lien avec le monde professionnel dans le parcours individuel ? Fait-il partie d’un processus d’évolution des compétences individuelles en lien constant avec l’expérience ou se pose-t-il comme une acquisition définitive d’un savoir autorisant l’exercice d’une activité professionnelle? Il parait plus que jamais nécessaire de réfléchir et de reconsidérer le diplôme pour tenter de le « démystifier »;
- Comment est présentée le fonctionnement de la VAE, le rôle et l’importance qu’on lui donne, sa place dans le système éducatif et universitaire, dans les parcours individuels et son implication dans le monde professionnel.
L’Afterwork de Noël par l’ADVAE !
L’Association des Diplômés de la VAE bat son plein et vous réunit pour son second afterwork !
« L’Afterwork de Noël par l’ADVAE ! »
Contactez-nous par mail à l’adresse : info@advae.org
Vous souhaitez participer aux AfterWorks de la VAE ?
Constats: les freins au bon fonctionnement de la VAE
Au regard de l’experience qui est la nôtre après de plus de 2 500 VAE, nous avons dressé ce qui nous semble être les problèmes de fond freinant le bon fonctionnement de la VAE.
L’immobilisation et le cloisonnement
Immobilisme et cloisonnement , des deux mots s’appliquent à la VAE et contribuent forcément à freiner son développement et sa généralisation. L’importance de la reconnaissance de l’expérience comme outil indispensable du développement des parcours professionnels et personnels est-elle bien mesurée en France?
Nous préférons penser qu’un terrain de dialogue existe entre les différents acteurs de la VAE pour la décloisonner, pour qu’elle ne soit plus un dispositif à part, mais un dispositif parmi tant d’autres, pour qu’elle soit reconnue unanimement comme une autre voie possible d’accès au diplôme et à la sécurisation des parcours et qu’elle appartienne, de plein droit à un ensemble: celui du système éducatif.
L’absence d’outils de mesure
Comment améliorer la VAE plus efficacement si on ne dispose pas de moyens aléatoires pour mesurer sa portée et son efficacité?
Catherine Claude-Morel suggère que soit créer un extranet « full web » mutualisé faisant office d’indicateur statistique, mis en place sur la base d’une configuration et d’indicateurs faisant l’objet d’un tronc commun fixé par les différentes structures chargées du processus. Il permettrait d’avoir accès à l’ensemble des données et des statistiques et un suivi précis par régions des parcours VAE. il serait alors en mesure de fournir des données précises pour estimer l’efficacité de la VAE.
De même, si le formulaire Cerfa possédait une interface plus attractive et si on en imposait la pratique, il deviendrait un indicateur très précieux. Il aurait le mérite de réunir l’ensemble des données de tous les acteurs de la VAE, qu’ils soient publics ou privés.
La concurrence du bilan de compétences
Le bilan de compétence consiste à faire le point sur sa carrière, à lister ce que l’on a fait, les compétences et aptitudes que l’on possède, les tâches ou responsabilité que l’on aime ou pas assumer etc. afin de s’interroger sur son projet professionnel.
La VAE consiste à faire le point sur ce que l’on sait faire, permet de définir l’ensemble du savoir acquis et de valider ces acquis par l’obtention d’une certification. Le bilan de compétence réalisé en amont d’une VAE pourrait aider cette dernière à mieux se faire…mais il peut parfois être un obstacle à franchir pour mieux comprendre les enjeux du parcours de la VAE. Mais il est important de noter que ces deux dispositifs se complètent et ne sont donc pas concurrents: l’un au service de la construction d’un projet de vie, l’autre pour l’obtention d’un diplôme.
Mais la question est: en terme d’évolution professionnelle de quoi ai-je besoin? D’un bilan de compétence ou d’une VAE? La VAE n’est presque jamais proposée au sein de l’entreprise lorsqu’est mis en place un plan de sauvegarde de l’emploi. Il est est de même dans les organismes publics tels que Pôle Emploi, il est systématiquement proposé non pas une VAE mais un bilan de compétences. Pourquoi? Parce que son dispositif n’est pas complètement maîtrisé par les agents chargés de l’information, parce que beaucoup de conseillers l’ignorent, par intérêt financier…
Cette déconsidération de la VAE pousse les organismes à n’établir aucun lien entre les deux. Il serait bien de parler de complémentarité entre bilan de compétences et VAE: le premier intervient à un moment de la carrière où la personne interroge son avenir, la deuxième pour reconnaitre ses compétences acquises pour mieux les valoriser.
Les erreurs internes
En réalité, très peu d’erreurs conceptuelles ont été commises dans l’élaboration interne de la VAE. Ces erreurs, très peu soient elles, nous semblent possiblement rédhibitoires. leur incidence pourrait porter atteinte en premier lieu au candidat qui pourrait y voir une forte motivation…pour se décourager!
La complexité du dispositif
6 candidats sur 10 estiment « difficile » de faire une VAE. Délai d’attente, déficit d’information, problème de formation des jurys, opacité des démarches, maquis des certifications représentent des raisons de complexité du dispositif.
Avoir ou non son diplôme
Le jury peut avoir le vieux réflexe du DRH: disparité entre deux personnes n’ayant pas le même niveau mais concourant pour le même diplôme par le biais de la VAE. Il se forge une première impression de la valeur d’un individu sur son nombre de diplôme avant de s’intéresser à la personne et à son expérience. Ce jugement est préjudiciable: en quoi le point de départ pourrait-il être un critère de jugement quand ce qu’il faut apprécier est un parcours d’expérience?
Les 3 ans d’expérience
En imposant 3 ans d’experience pour bénéficier d’une VAE, la loi 2002 a élargi le dispositif à un plus large public (la VAP posait une condition de 5 ans). En même temps, elle l’a rendu plus difficile en compromettant indirectement, l’acces des diplômes du supérieur qui demandent 7 ou 8 années d’études.Pour les professeurs d’universités: comment pourrait-on délivrer un diplôme bac+ 5,6 ou 7 à quelqu’un qui a seulement 3 ans d’expérience professionnelle? Il faut bien l’admettre, trois ans d’expérience pour avoir un CAP ou un bac professionnel est acceptable mais mais cela ne l’est plus lorsqu’il s’agit d’un bac +8. Cela vient aussitôt renforcer le préjugé décrit précédemment…
Le choix d’être passé à trois années d’expérience au lieu de cinq était de rendre plus accessible la VAE à un maximum de personnes par rapport à la VAP et de lui donner ainsi un maximum de chances de se généraliser. Mais ce choix a impacté négativement le processus puisque, quand le niveau d’expérience est insuffisant, le verdict tombe: le certificateur oppose son véto. Il serait donc peut-être judicieux de faire figurer sur le référentiel de compétences du titre, sans mention d’obligation, un nombre d’années d’expérience conseillées par le certificateur…
L’absence de diagnostic
Aujourd’hui cette étape est trop négligée. Pourtant, les Centres et Points Information Conseil sont là pour venir en aide aux candidats au niveau de leur projet professionnel, du repérage de la bonne certification et du financement. Alors pourquoi une telle déperdition des candidats? Le temps consacré à cette étape est-il trop court? Mauvaise formation des conseillères? Absence de liens entre conseillers et certificateurs? En tout cas, cette étape et cruciale et determinante car c’est de là que dépendra la réussite de la VAE.
La VAE, un outil indispensable
La VAE est incontestablement un outil indispensable permettant de favoriser l’évolution individuelle, une bonne insertion professionnelle et personnelle au sein de la société.
A fortiori, elle est une mesure pour l’emploi et donc elle est une arme contre le chômage. Elle permet à ceux qui n’ont forcément ou ou voulu suivre une formation de progresser dans leur domaine d’activité et de mieux s’insérer dans le monde du travail.
La VAE a un impact positif considérable tant au niveau personnel que professionnel. Au niveau personnel, quand le candidat obtient sa certification, avec la satisfaction qu’il éprouve, cette estime de soi, il en sort grandi. Son assurance au niveau de ses compétences et de ses aptitudes est renforcée. La VAE constitue un véritable épanouissement personnel.
Certains définissent la VAE comme « une seconde chance », comme si elle était un moyen de se rattraper pour ceux qui avaient échouer dans leur système scolaire ou universitaire. Mais elle n’en est pas une! Le « Tout n’est pas joué à la fin des études » de Vincent Merle ne doit pas s’entendre ainsi. cette affirmation attribue à la VAE la notion d’égalité des chances dans les possibilités de se diplômer et en fait une deuxième normale d’accès à la certification. Ce qui signifie que se former sur le tas ou à l’école conduit à la même certification. « La VAE est un facteur d’équité et d’égale dignité entre les différentes manières d’apprendre » précise encore Vincent Merle.
Le diplôme obtenu par la VAE certifie que son titulaire possède à la fois les capacités et la qualification, le savoir et la pratique de ce savoir acquis par l’expérience. Mais il ne faut pas trop appuyer dans ce sens car cela dévaloriserait la formation initiale en sous-entendant qu’un diplôme acquis par la VAE a plus de valeur qu’un diplôme obtenu par formation initiale. Mais ceci est un faux débat car la VAE n’est pas un moyen de certification concurrent à la formation initiale: elle établit une équivalence entre le savoir acquis par la formation et celui acquis par l’expérience.
Une autre raison qui rend la VAE comme un outil indispensable est que la VAE accrédite la possibilité de rentrer par l’expérience dans des domaines ou des champs d’activités que la longueur ou la difficulté de la formation a priori interdit. La formation sur le tas permet de laisser entendre qu’il n’y a pas de métiers « réservés » à une élite. Celui qui a le désire de réussir peut le faire par l’expérience.
Mais ce ne sont pas les seuls arguments: signalement des compétences sur le marché du travail, identification pour les entreprises des compétences des candidats à un emploi, augmentation de l’employabilité, amélioration et sécurisation des parcours professionnels, promotion sociale, conserver son emploi en cas de restructuration, évoluer en obtenant un salaire revalorisé et de nouvelles responsabilités, faire reconnaître son expérience à sa juste valeur etc. La VAE répond à de nombreuses autres situations professionnelles.
Les candidats qui s’y présentent le savent. Le jeu en vaut la chandelle.
La CNCP et le RNCP
La CNCP et le RNCP, qu’est-ce que c’est ?
La CNCP, la Comission nationale de la certification professionnelle a été créée par la loi sociale du 17 Janvier 2002. Elle est composée de représentants ministériels, de représentants des régions, de partenaires sociaux, de représentants des chambres consulaires et personnes qualifiées.
Sa mission est de répertorier l’offre de certifications professionnelles au sein de répertoire, le RNCP, et de veiller à la cohérence, à la complémentarité et au renouvellement des diplômes et des titres, ainsi que’à leur adaptation à l’évolution des qualifications et de l’organisation du travail pour éventuellement émettre des recommendations à l’attention des institutions délivrant des certifications à finalité professionnelle.
Elle a en outre pour tâche d’informer les personnes et les entreprises sur les certifications inscrites au RNCP et sur les certifications reconnues dans les états membres de la Communauté européenne, de signaler les éventuelles correspondances entre certifications, de recenser dans un inventaire spécifique les certifications et habilitations correspondant à des compétences transversales exercées en situation professionnelle et d’élaborer une nouvelle nomenclature des niveaux de certification en rapport avec les emplois occupés.
Le RNCP est le corollaire direct de la CNCP. Il dresse la liste des différents titres, diplômes et certifications d’Etat ou homologués par l’Etat et donc accessibles par la VAE et fournit leurs descriptifs ainsi que les bases d’informations qui serviront à situer la demande de VAE et à savoir si elle est fondée. De plus, elle a un rôle prépondérant dans le bon déroulement de la VAE : de l’accès à une certification de la VAE à son financement.
Sa création avait pour but de rendre plus accessible les certifications. Elle a également voulu poser le principe qu’il ne peut y avoir qu’un seul référentiel de certification et que les modalités d’évaluation sont identiques pour tous.