Catégorie : Emploi
Pourquoi la rupture conventionnelle avant une reconversion professionnelle ?

Avoir un emploi c’est avant tout quelques éléments essentiels à ne pas négliger comme un revenu, un statut social, un réseau et une occupation. Ces points sont importants et ne doivent surtout pas être négligés et évidemment maintenus durant tout projet de reconversion professionnelle.
Explorons donc ensemble la rupture conventionnelle, LE dispositif pour quitter son emploi dans des conditions optimales !
La rupture conventionnelle est un accord de cessation du contrat de travail entre le salarié et son patron. Il donne droit aux allocations chômage et l’employeur est dans l’obligation de vous verser au minimum les indemnités de licenciement prévues par la convention collective en vigueur. En négociant bien vous aurez également droit aux congés payés et autres. Autrement dit, il faudra vous mettre d’accord avec votre entreprise, vous aurez droit aux indemnités de chômage, vous bénéficierez également d’une indemnité de la part de votre entreprise. La séparation se fait en bons termes et les deux parties sont satisfaites ! Que demander de mieux ?
Il convient de garder en tête qu’une entreprise a plutôt intérêt à vous voir partir dans de bonnes conditions plutôt que de vous laisser déprimer dans votre coin, et diffuser une mauvaise ambiance au sein de l’entreprise.
N’hésitez plus à demander une rupture conventionnelle à votre patron !
Chercher un emploi, ça s’apprend
« Chercher un emploi, ça s’apprend », a expliqué le ministre du Travail Michel Sapin, qui a signé avec la ministre de l’Enseignement supérieur Geneviève Fioraso, un protocole visant à améliorer l’insertion professionnelle des jeunes.
« Notre objectif est que tout jeune diplômé puisse anticiper sa recherche d’emploi avant la fin de ses études ». Ce protocole, signé aux côtés de Pôle emploi, de l’Apec (l’Association pour l’emploi des cadres), des représentants des missions locales et de la conférence des présidents d’université, doit permettre aux jeunes, diplômés ou non, de bénéficier d’un meilleur accompagnement vers l’emploi.
Les signataires veulent ainsi donner aux jeunes les outils nécessaires pour prospecter efficacement, les aider à multiplier les stages ou à se construire un réseau pour accéder à leur premier emploi.
« Les universités doivent se mobiliser pour aider les jeunes, leur dire qu’il y a une manière de faire, d’écrire un CV, de convaincre un employeur », a ajouté M. Sapin, reconnaissant que les jeunes avaient souvent une mauvaise connaissance des différents dispositifs prévus pour eux.
Un appel à projets sera lancé d’ici à la fin de l’été pour développer les partenariats entre les facs et les acteurs du service public de l’emploi: ateliers de formation aux techniques de recherche d’emploi, club de jeunes diplômés, opérations de « job-dating »…
Serons-nous un jour remplacés par des robots ?
Les innovations technologiques détruiront-elles un jour nos emplois ? Nous espérons bien que non. Cependant, il est de notre devoir de vous informer sur ce secteur qui refaçonne le monde. Les prévisions en faveur du marché de la robotique sont incroyables. Les spécialistes prévoient des progressions de près de 6% par an d’ici à 2016.
Pourquoi sommes-nous inquiet aujourd’hui ?
Car une révolution technologique majeure, savant mélange de robotique, de numérique, de big data, d’intelligence artificielle et d’impression 3D, est en train de changer les codes, de métamorphoser les façons de produire, de bouleverser le rôle et le travail de l’homme dans nos sociétés.
Reste que cette douce musique sonne un peu faux aux oreilles des millions de secrétaires, d’ouvriers, d’opérateurs téléphoniques, d’analystes financiers, de livreurs, de comptables ou de traducteurs qui se retrouvent sur le carreau. Entre 2000 et 2010, aux Etats-Unis, 64% des emplois d’opérateurs téléphoniques, 46% des jobs d’agents de voyages et 26% des postes de comptables ont disparu. En Europe, les deux tiers des 7,6 millions d’emplois de classe moyenne qui ont disparu sont victimes de la technologie, d’après les calculs de Maarten Goos, de l’université de Leuven, en Belgique.
Les métiers dont vous n’avez jamais entendu parler : nos 5 révélations

Lorsque l’on nous parle d’emploi, nous pensons généralement à secrétaire, manager, médecin, architecte, pompier, etc. Cependant, il existe de nombreux emplois potentiels dans la technologie de pointe par exemple ou même des métiers si obsolètes que l’on ne les exercent plus. Nous allons vous parler de ces emplois qui, la plupart du temps, sont inconnus du grand public.
1. Chief Listening Officer : CLO
Emprunté à la langue anglophone, ce terme ne trouve pas de traduction française précise, le terme utilisé est « Le Directeur des Ecoutes ». Au dessus du community manager et du social media strategist, le CLO a pour mission de surveiller les réseaux sociaux et vos conversations, pour contrôler ce qu’il se dit de son entreprise et de son image de marque. Ce nouveau métier est apparu en 2010 selon Forbes et a beaucoup d’avenir. De nos jours, les marques utilisent énormément les réseaux sociaux pour s’attirer une nouvelle clientèle et fidéliser l’ancienne.
En moyenne, un CLO gagne entre 31000 et 95000 $.
2. Styliste alimentaire
Les publicités pour la nourriture sont devenues des habitudes de nos chaines télévisées. Que ce soit pour le dernier sandwich en date dans une chaîne de fast-food, la nouvelle coqueluche des plats préparés ou le nouveau restaurant en ville. Et pour que tout cela paraisse appétissant, l’industrie publicitaire fait appel à des stylistes culinaires. Savant mélange entre le cuisinier, le styliste créatif et la maquilleuse, le styliste culinaire rendra votre nourriture photogénique. Un nouvel emploi qui vous permet d’associer votre potentiel créatif et votre amour de la nourriture sans avoir à travailler dans une cuisine ! Une vidéo du plus grand fast food américian avait d’ailleurs été diffusé sur le web, exposant le métier de styliste alimentaire.
Et tout ça pour un salaire moyen variant de 26 000 à 77 000 $.
3. Consultant en mobilité internationale
A cause de la mondialisation et de l’attrait certain des employés à vouloir travailler à l’étranger, toute une industrie s’est développée autour de la relocalisation des employés d’un pays à un autre.
Le consultant en mobilité internationale a pour but d’aider ces ambitieux à faire la transition en douceur d’un endroit à un autre, de New York à Berlin comme de Paris à Vélizy-Villacoublay. Si vous êtes férus de culture et de voyage, cet emploi est pour vous.
Le consultant en mobilité internationale gagne en moyenne entre 29 000 et 93 000 $.
4. Linguiste informatique
Le linguiste informatique a un rôle très important puisqu’il aide l’homme et l’ordinateur à communiquer, une action qui pourrait paraitre compliquée. Plus précisément, il crée des programmes informatiques capables de traduire, de transcrire et comprendre le langage humain. N’est pas linguiste informatique qui veut, mieux vaut savoir coder et déjouer le langage de nos compagnons de bureaux. Un emploi parfait pour travailler dans les domaines des nouvelles technologies et de l’intelligence artificielle : les robots !
Sans compter un salaire à hauteur du challenge entre 58 000 et 153 000 $, rien que ça.
5. Greenman
Ici non plus, il n’existe pas de traduction française pour l’homme « chargé des plantes vertes dans les films ». Plantes carnivore ou plante en plastique, le Greenman est en charge de tous les végétaux sur un tournage. Leur aspect esthétique, leur hydratation etc. De la conception d’un marécage géant ou d’un jardin à la française, le Greenman sait allier ses talents de jardinier à sa capacité créatrice pour créer de nouveaux décors.
Pour avoir votre nom au générique du film, vous gagnerez entre 26 000 à 84 000$.
Le but est de démontrer votre valeur ajoutée !
1 – Les recommandations
C’est le plus qui pèse le plus lourd car il souligne vos compétences reconnues par un tiers dans le monde de l’entreprise. Si vous pouvez vous référer d’une relation professionnelle ou d’un collaborateur du recruteur, n’hésitez pas. Par ailleurs, cette référence doit bien évidemment accepter de se porter garante de vos qualités professionnelles auprès du recruteur en question.
2 – Exposez vos réussites clés
Le meilleur moyen de marquer des points est de chiffrer vos résultats tout en restant objectif. Exposez vos réalisations de vos précédents emplois.
3 – Projetez-vous dans l’avenir
Ceci est également un élément de différenciation. Par exemple, dans une entreprise déplorant un turn-over important, cette capacité de projection peut rassurer le recruteur sur votre fidélité.
4 – Misez sur les compétences sous-entendues
Au vu de l’annonce de l’offre d’emploi, vous disposez de tous les atouts pour décrocher le poste. Mais les autres candidats aussi sans doute. La concurrence est rude, de ce fait, pour retenir l’attention du recruteur il convient d’aller plus loin que les seules compétences explicitement demandées. Vous devez cerner les besoins du recruteur, et si possible lui apporter « un plus ».
5 – Evoquez votre formation
En surfant sur les profils des réseaux sociaux des salariés de l’entreprise visée, vous découvrirez peut-être que la plupart sont passés par telle ou telle formation initiale ou continue. Si vous identifiez des cursus bien connus du DRH, que vous avez vous-même suivis, vous pouvez l’évoquer.
Bien sûr, cela passe après vos expériences, mais pour le DRH cela peut être un gage supplémentaire, si vous avez un profil junior notamment.
Le surprésentéisme au travail est en hausse
Savez-vous ce qu’est Le surprésentéisme au travail ? Il désigne le fait de continuer à travailler alors que l’état de santé du salarié justifie un arrêt maladie. Ce n’est pas un phénomène nouveau, c’est un problème de santé qui a toujours existé, même s’il reste encore méconnu.
Peu relayé, le phénomène concernerait pourtant 55% de la population active et représenterait dix journées par an et par personne, soit un peu moins que l’absentéisme.
Chefs d’entreprises, ouvriers, travailleurs indépendants, toutes les catégories professionnelles sont touchées par le surprésentéisme au travail. Les facteurs qui expliquent un tel comportement sont nombreux : le collectif de travail, la culture d’entreprise, un investissement trop important dans son travail, un délai à respecter qui ne permet pas de s’absenter, mais également le facteur individuel.
En apparence, le surprésentéisme au travail peut paraître favorable aux entreprises. Mais c’est seulement en apparence. N’étant pas dans sa forme optimale, l’employé est exposé à une baisse de la qualité du travail, à un risque accru de subir un accident du travail ainsi qu’à un risque d’aggravation de son état de santé…
Le surprésentéisme au travail n’est pas négligeable car il peut éventuellement déboucher sur un arrêt de travail plus long que celui nécessaire à l’origine.
Bien être au travail : 6 facteurs émotionnels

Beatriz Arantes, psychologue et chercheuse chez Steelcase, une entreprise spécialisée dans le mobilier de bureau et l’aménagement des espaces de travail, a réalisé une interview pour expliquer en quoi l’expérience émotionnelle était la clé du bien-être au travail. Beatriz nous détaille ses recherches en passant en revue les 6 facteurs émotionnels qui déterminent le bien-être au travail : la pleine conscience, l’authenticité, l’appartenance, le sens, l’optimisme et l’énergie.
1. La pleine conscience : avoir le choix du lieu de travail
« La pleine conscience vient de la philosophie et la méditation orientale. Cela signifie d’être juste attentif à l’instant présent. Les bénéfices sur la santé et la concentration sont prouvées. Ce n’est pas facile à mettre en place, notamment dans des open space où il y a des bruits de conversations et du passage. Les outils technologiques nous sollicitent aussi tout le temps et conduisent à faire du multitâche sans s’organiser. Ce que nous proposons c’est d’encourager les salariés à trouver le bon espace en fonction du travail à faire : des espaces isolés quand ils ont besoin de se concentrer et d’autres plus conviviaux quand c’est le temps du travail collaboratif ou des réunions. Avoir des espaces plus intimes permet aussi de se retirer juste un moment pour méditer, c’est un bon moyen de réduire le stress quand on se sent vulnérable ».
2. L’authenticité : travailler en cohérence avec ses valeurs
« L’authenticité est le deuxième pilier : agir en cohérence avec nos valeurs. L’entreprise est en décalage avec la tendance qui veut qu’on cherche soi-même son chemin. Les codes professionnels, – vestimentaires, ou de posture – sont encore très rigides. Le côté arbitraire de ces codes est mal compris, surtout par les jeunes générations. On a envie de plus de transparence, de pouvoir s’exprimer pour être plus créatif. Demander du formalisme empêche d’être créatif et ajoute des filtres cognitifs qui sont contraire au sentiment de bien-être. Pour se sentir à l’aise dans un environnement authentique, nous préconisons par exemple des textiles plus doux, des couleurs, des matériaux qui font nous sentir comme à la maison à l’opposé de la froideur des bureaux gris et métalliques. Au niveau de l’ergonomie, on va proposer différentes postures corporelles pour pouvoir travailler debout ».
3. Le sentiment d’appartenance encourage l’engagement
« Le sentiment d’appartenance est aussi fondamental. C’est le besoin de sentir soutenu, de créer des liens avec les autres. Avoir l’impression de faire partie d’un groupe, de cultiver des relations d’amitié au travail contribue à encourager l’implication des salariés et leur attachement à l’entreprise. L’environnement de travail doit faciliter ces liens avec des lieux et des moments de sociabilisation, où des interactions spontanées peuvent se créer. L’entreprise doit aussi investir dans des technologies, notamment visuelles, pour encourager la convivialité ».
4. Donner du sens au travail
« Les salariés ont besoin de sentir qu’ils contribuent à quelque chose de plus grand. Le sens est un facteur de satisfaction énorme. Des chercheurs de la Havard University ont d’ailleurs montré que ce qui est le plus déterminant pour notre moral à la fin de la journée, c’est le sentiment d’avoir avancé dans notre travail et d’avoir changé la vie de quelqu’un d’autre. Cela signifie que le travail d’un manager c’est de soutenir ses collaborateurs pour leur permettre d’avancer. Au niveau de l’espace de travail, ils doivent donc avoir toutes ressources à leur disposition.
La « clean desk policy », doit être questionnée : le fait de nettoyer son bureau chaque soir avant de partir pour que tout soit propre. Ça laisse un lieu de travail propre et lisse mais gomme aussi l’impression d’avoir avancé. C’est important dans une entreprise où le travail est distribué d’afficher l’avancement du travail ».
5. L’optimisme doit être cultivé en entreprise
« L’optimisme, a un rôle à jouer dans le contexte actuel. C’est important de retrouver ce sentiment de croyance dans notre propre capacité d’agir. Il s’agit de garder l’esprit ouvert, rechercher ce qui est bon. C’est une émotion à cultiver en entreprise pour rester motivé. L’optimisme est également bon pour la santé, pour le système immunitaire. La clé pour inciter à l’optimisme c’est de donner aux employés la possibilité de choisir où ils vont travailler. De pouvoir s’échapper d’un open space par exemple pour éviter qu’ils se sentent impuissants dans un bureau bruyant qu’ils ne peuvent pas quitter quand ils veulent ».
6. L’énergie est vitale pour se sentir bien au travail
« L’énergie c’est se sentir plein de vitalité. Que peut-on faire pour que les gens se sentent bien au travail ? On sait qu’il faut manger correctement, faire du sport, se reposer mais en entreprise on ne l’encourage pas finalement. La seule activité c’est de bosser le plus possible alors qu’utiliser le corps pour respecter les rythmes est beaucoup plus bénéfique. Cela passe par la possibilité de se reposer au travail à un moment de la journée, faire une sieste par exemple. Rester assis toute la journée est très mauvais. La posture assise augmente le risque de mortalité. Au niveau mental on a besoin de bouger aussi pour apprendre et être créatif. Ce qu’on préconise c’est d’avoir des zones de travail différentes ou de travailler debout avec un bureau ajustable en hauteur. La clé c’est de de ne pas rester dans la même position tout au long de la journée ».
Les métiers en 2022

Quels sont les métiers qui recruteront en 2022 ?
Afin de connaître les évolutions que connaîtra le marché de l’emploi dans les prochaines années, François Rebsamen s’est vu remettre un rapport intitulé «Les métiers en 2022 » en juillet 2014. Rédigés par France Stratégie et le ministère du Travail cette enquête s’est penchée sur les tendances à venir et sur les besoins qui apparaîtront en matière de main d’œuvre dans huit ans. Pour préparer ce rapport, les rédacteurs ont émis le postulat suivant. La France de 2022 devrait connaître une croissance moyenne d’un peu moins de 1,5% par an et le taux de chômage devrait retomber à 8%, c’est-à-dire à son niveau d’avant la crise.
En se reposant sur ce scénario, les rédacteurs du rapport estiment que 800 000 emplois par an seraient à pourvoir à l’horizon 2022. 80% des postes qui seront vacants sont le résultat de départ à la retraite, les 20% restant correspondent à des créations nettes d’emplois. Parmi les grandes tendances qui se dégagent de ce rapport, il apparaît que la tertiarisation des emplois va s’intensifier dans le futur. Ainsi, les métiers du tertiaire vont continuer d’embaucher. D’autre part, la place des femmes sur le marché du travail devrait également bouger. La part des femmes occupant un emploi s’élevait à 47,7% en 2012, ce chiffre devrait passer à 49,1% en 2022.
Les secteurs qui seront dynamiques dans le futur
Déjà dynamiques actuellement, les métiers appartenant au service à la personne vont continuer d’embaucher et ce de façon encore plus intense en 2022. De nombreuses créations d’emplois vont se faire dans le domaine des soins (infirmiers, aides-soignants, aides-ménagères…). Selon le rapport, le métier d’aide à domicile sera celui qui créera le plus d’emplois dans les prochaines années.
Parmi les professions qui devraient être dynamiques en 2022 se trouvent également les agents d’entretien, les aides à domicile, les enseignants, les cadres des services administratifs, les comptables et financiers, les vendeurs et les conducteurs de véhicules.
Les métiers sur lesquels il ne faut pas miser
Si cette étude établit une liste des professions qui devraient recruter d’ici 2022, elle dresse également celle des métiers qui n’embaucheront pas. Alors que les métiers de l’industrie devraient connaître une période de répit après la crise qui a touché ce secteur, à l’inverse les métiers de l’agriculture devraient quant à eux connaître un recul.
Les emplois dans l’administration et la fonction publique vont également se faire plus rare en 2022. Dans un souci d’économie les postes dans le public seront peu nombreux.
1/2 chômeurs formés ont trouvé un emploi

Le taux de retour à l’emploi des chômeurs qui ont bénéficié d’une formation a rebondi de 5 points en 2013, pour atteindre 51 %, selon une étude publiée par Pôle emploi.
Un indicateur positif sur le front de l’emploi en France est rare de nos jours. Selon l’enquête annuelle de Pôle emploi sur les sortants de formation, 50,8 % des demandeurs d’emploi ayant achevé une formation en mars 2013 était en emploi six mois après. Ce taux de retour à l’emploi rebondit de 5 points par rapport à 2012, pour renouer avec son niveau de 2011. Neuf personnes sur dix se disent satisfaites de l’emploi retrouvé et près de sept sur dix (67%) déclarent avoir trouvé l’emploi qu’elles cherchaient.
Autre point positif : parmi ceux ayant repris une activité, la part qui a retrouvé un emploi durable remonte aussi de cinq points, pour atteindre 73,5 %. Parmi eux, une petite moitié est en CDI, les autres sont en CDD (ou contrat d’intérim) de plus de six mois ou ont créé leur entreprise. Comme les années précédentes, les hommes se reclassent mieux que les femmes (56 % contre 44 %) mais les vrais facteurs déterminants restent avant tout l’expérience professionnelle. « En particulier, la multiplication des expériences professionnelles, y compris ponctuées par des périodes de chômage, semble être un atout majeur pour se reclasser. Cette situation s’avère nettement plus favorable que celle d’avoir connu un emploi régulier », pointe l’étude.
Ces progrès sont notamment le reflet du marché de l’emploi, où la casse avait été limitée au second semestre 2013, mais aussi de l’évolution du public bénéficiaire des formations : elles ont plus profité qu’en 2012 aux personnes avec un bon niveau d’études et de l’expérience, au détriment de ceux n’ayant pas le bac et n’ayant peu ou pas travaillé. Comme les années précédentes, les formations les plus ciblées, à vocation de « préalable à l’embauche » et financées par Pôle emploi (AFPR et POE individuelle) connaissent le meilleur taux de réussite, avec près de huit bénéficiaires sur dix en emploi six mois après en être sortis.
La formation des chômeurs fait partie des mesures que le gouvernement met en avant pour tenter de contenir la hausse du nombre de sans emploi. Depuis le début de l’année, Pôle emploi a notamment déployé un plan spécial de formation de 100.000 chômeurs, dont les premiers résultats ne sont pas encore connus. L’exécutif table aussi sur l’entrée en vigueur début 2015 du Compte personnel de formation (CPF), qui doit faciliter l’accès des chômeurs à des formations ciblées sur les besoins des entreprises.
La formation en alternance, ou la solution pour l’emploi des jeunes

La formation en alternance est considérée comme un des systèmes le plus efficaces pour lutter contre le chômage des jeunes. La formation en alternance n’existe que depuis plus de trente ans, et repose sur l’idée que l’on doit allier le théorique et le pratique.
Tout en suivant les cours des centres de formation, écoles ou universités, on apprend en entreprise. Ceci va le valoriser et lui permettre, par l’expérience, d’acquérir une qualification. Cet excellent moyen d’insertion professionnelle est de plus en plus utilisé. Selon une enquête, 70% des jeunes titulaires d’un bac sont prêts à choisir l’alternance.
Dans un premier lieu, vos débuts d’expérience dans l’entreprise inspirent confiance aux recruteurs, raison pour laquelle, très souvent, les jeunes sont embauchés à l’issue de leurs contrats.
Par ailleurs, l’avantage non négligeable de la formation en alternance est qu’elle permet à la fois de disposer d’un salaire mais également du financement de la formation.
Les grandes écoles, plus particulièrement les écoles supérieures de commerce, développent des cursus en alternance pour répondre aux besoins des entreprises. Celles de l’industrie (28 % des contrats) des transports, de la grande distribution, et surtout du BTP sont particulièrement demandeuses.
La formation en alternance est organisée autour de deux contrats, le contrat d’apprentissage et le contrat de professionnalisation. Chacun possède ses objectifs. Le premier permet l’acquisition d’un diplôme, le second fait acquérir une qualification professionnelle.
« Les bancs de l’école ok, mais l’expérience en entreprise c’est mieux, là nous avons la parfaite combinaison des deux ! »