Catégorie : Actualités VAE
La VAE et l’entreprise
La VAE peut apporter un réel effet positif dans l’entreprise en terme de management interne, de progression du salarié, d’optimisation de l’activité entrepreneuriale.
La VAE ouvre la voie à un autre type de gestion des ressources humaines et l’entreprise ne doit pas s’en défier. Bien au contraire, elle doit miser dessus pour se développer et accroître sa rentabilité. La VAE, facteur de motivation et de fidélisation du salarié.
La VAE doit à la fois servir à une meilleure progression professionnelle du salarié et à son développement personnel tout en permettant à l’entreprise de trouver des réponses aux besoins internes qu’elle rencontre en terme de gestion des ressources humaines.
S’interroger sur la façon dont la VAE est utile au développement de l’entreprise revient à se poser la question de l’évolution des pratiques du management des ressources humaines durant ces 10 dernières années. Les services en charge de ces pratiques ont changé de dénomination au cours du temps: autrefois « service du personnel », ils se sont appelés « service RH » puis « service du développement RH ». Partant d’une démarche administrative de la gestion des salariés, l’entreprise à peu à peu considéré cette fonction comme centrale, et a progressivement acquis la conviction qu’elle est l’une de ses plus grandes richesses et qu’il est crucial de s’interroger sur son management. Cela est d’autant plus vrai qu’à l’heure de l’avènement des sociétés de services, la ressource humaine est l’essence même du produit de l’entreprise. La VAE trouve ici sa légitimité première en tant qu’outil de gestion des évolutions et motivations à la disposition des DRH puisque son rôle est bien de valoriser les parcours de collaborateurs.
L’autre constat est qu’on ne passe plus sa vie professionnelle dans une seule entreprise. Après trois ans, il faut bouger pour progresser. Et l’entreprise a dû s’y adapter en passant d’une logique de rétention des plus performants, quitte à les empêcher de partir, à la nécessité de développer une image destinée à attirer les meilleures, sachant qu’ils les quitteront un jour, le plus souvent à court ou moyen terme. Accepter ce phénomène est un changement de paradigme. Comment dès lors faire le pas? Faire de l’entreprise le lieu où l’on a envie de travailler n’est-il pas le meilleur moyen de transformer un turnover inévitable en atout? Ainsi, les meilleurs choisiront une entreprise pour la capacité qu’elle aura à lui permettre de s’épanouir et de développer ses compétences afin de mieux les revendre ailleurs.
L’intégration de la promotion de la VAE dans une stratégie RH affirme clairement la volonté de l’entreprise d’accompagner ses collaborateurs dans une valorisation « universelle » de leurs compétences et non simplement au sein même de l’entreprise. La VAE apporte la mobilité aux salariés des entreprises et leur permet de se développer. Mais la mobilité se situe au dernier rang des priorités des candidats à la VAE.
Au niveau de la gestion RH des entreprises, la VAE renforce l’attachement et donc la fidélisation plutôt que la mobilité. Quand les entreprises acceptent que leurs salariés partent, elle peut compter à ce qu’ils renvoient une image innovante de leur entreprise dans ses pratiques managériales et sociales et respectueuse d’un rapport humain basé sur l’intérêt commun.
En 8 ans, les entreprises ont changé de comportement face à la VAE. Retissantes au départ, ce sont elles qui nous contactent pour que nous les aidions à mettre en place chez elles la VAE. Cela apporte des réponses qui satisfassent à la fois le salarié dans son désir de progression et d’autonomie professionnelle et l’entreprise dans sa nécessité de pouvoir disposer de compétences humaines plus opérantes et plus efficaces. Un échange de bons procédés valorisant pour tous.
Même sans demander, l’employeur doit proposer des formations à ses salariés
Il existe de nombreux arrêts de la Cour de cassation concernant la nécessaire formation des salariés pour assurer leur employabilité. Cette obligation relève de l’initiative de l’employeur et il doit, à ce titre, vous proposer des formations tout au long de votre carrière professionnelle.
Voici un exemple très révélateur pour vous montrer que ce sujet ne doit pas être pris à la légère :
Quatre salariés engagés en qualité de préparateur véhicules neufs et occasion, dont l’ancienneté varie de 2 à 12 ans, réclament des dommages intérêts pour absence de formation professionnelle. La cour d’appel rejette la demande des salariés au motif qu’il n’est pas démontré que :
- dans le cadre ce cette entreprise, compte tenu de son activité limitée au nettoyage et à la préparation de véhicules sans remise en état, les emplois de préparateurs auraient pu évoluer ;
- les salariés ont perdu la capacité d’assurer leur emploi faute de formation.
Au surplus, elle relève que les salariés n’ont émis aucune demande de formation au cours de l’exécution de leur contrat, l’employeur n’étant pas légalement tenu de prendre l’initiative d’une VAE ou d’assurer l’évolution de ses salariés vers une autre qualification.
Au vu de ces différents éléments, la cour d’appel a considéré que l’employeur n’avait pas manqué à son obligation de veiller au maintien des salariés à occuper un emploi pendant la durée respective de l’exécution de leur contrat de travail.
Mais… !
La Cour de cassation n’a pas été pas du même avis. Elle a considèré que l’obligation de veiller au maintien de la capacité des salariés à occuper un emploi relève bel et bien de l’initiative de l’employeur. Même si le salarié ne demande pas de formation, c’est à l’employeur de lui en proposer et ainsi d’assurer son employabilité. La Haute juridiction a en effet déjà jugé qu’en ne faisant suivre aucune formation, dans le cadre du plan de formation, à un salarié pendant 16 ans, l’employeur ne respecte pas son obligation de veiller au maintien de sa capacité à occuper un emploi. Le salarié est, dans ce cas, fondé à demander des dommages et intérêts.
Annonce des gagnants du Concours de la VAE !
Suite à l’annonce du Concours de la VAE lors de l’Afterwork du 8 avril dernier, nous sommes ravis de partager avec vous les noms des gagnants.
Félicitations à Jonathan Martial, Benoît Rihda, Anne-Sophie Melot, Natacha Di Pietro, Hakima Seffih, Pascal Treheux et à Gaëlle Barthélémy.
Chacun d’entre eux se verra offrir un accompagnement VAE avec les consultants du groupe VAE Les 2 Rives, en Région Parisienne, mais également dans les départements du Maine et Loire, de Loire Atlantique, de l’Oise, des Bouches-du-Rhône et dans la région de Bourgogne.
Encore félicitations à eux ! Nous vous tiendrons informé de leur futur parcours.
Vision positive et ode à la reconvertion professionnelle dans le film « On a failli être amies »

Dans le dernier film d’Anne Le Ny intitulé « On a failli être amies » sorti en salle le mercredi 25 juin, une vision positive, voire angélique du monde du travail y est décrit.
Dans ce film, Karin Viard (Marithé) joue le rôle d’une formatrice de l’Afpa très énergique et engagée qui aide Emmanuelle Devos (Carole) à trouver sa voix. Ainsi, elle lui prouve qu’une seconde vie attend ceux qui osent franchir le pas de la reconversion professionnelle.
Synopsis : Carole est complétement effacée par son mari, talentueux chef à étoilé qui suit sa vocation. Une situation qu’elle supporte très mal et qui lui déclenche un eczéma chaque fois qu’elle officie comme maître d’hôtel en salle. Carole veut faire autre chose, mais quoi ? Marithé va l’aider à se projeter dans une nouvelle vie professionnelle.
Ce qui intéresse la réalisatrice finalement, c’est le rapport intime au travail. En effet, elle joue sur le registre de la profession et de l’identité sociale. Le ton est délibérément positif. Au lieu de voir le travail comme un monde de souffrance, le travail est pour Carole et Marithé un facteur d’épanouissement.
« J’ai découvert avec surprise que mon assistante monteuse avait été conseillère dans un centre de formation professionnelle. Elle m’expliquait que les gens allaient mieux en changeant de métier. J’y ai pensé durant deux ans. Elle s’était appliquée à elle-même ce constat, raconte Anne Le Ny. Je me suis dit aussi, quand on fait quelque chose d’utile aux autres, qui crée du lien social, cela donne des satisfactions dans la vie ».
Film à découvrir au plus vite !
Interview de Patricia Arnal
Patricia Arnal a obtenu un BTS Assistante de Gestion par la VAE, avec un accompagnement VAE Les 2 Rives.
Pourquoi avoir entamé une démarche de VAE ?
J’allais perdre mon emploi et je n’avais pas de diplôme supérieur, je voulais donc obtenir un diplôme qui m’aide dans ma future recherche d’emploi.
Est-ce que la VAE a répondu à vos attentes ?
Oui tout à fait, puisqu’à la fin de ma VAE j’ai obtenu un BTS ! J’ai pu également prétendre à un salaire plus conséquent grâce à ce diplôme.
Qu’est-ce que cet exercice vous a apporté dans votre bien-être au travail ou dans votre vie personnelle ?
Une certaine remise en question. J’ai repris confiance en moi et j’ai pu prendre conscience de ma valeur, même si c’était parfois difficile d’exprimer la valeur que l’on peut représenter.
De plus, grâce à ce travail, je sais maintenant ce que je veux et ce que je ne veux pas pour mon avenir.
Un conseil d’organisation pour nos futurs candidats dans leur quotidien pour l’écriture de leur dossier ? (entre le travail, les enfants, les sorties, … ?)
C’est un travail que l’on a en permanence dans la tête. Mine de rien, on y travaille à chaque instant ! Pour ma part, je ne sais pas si c’est la bonne solution mais je suis plus efficace dans l’urgence. Sinon, je pense que travailler et écrire au jour le jour ses idées est le moyen le plus efficace d’y arriver. En tout cas, il faut y croire. Mon consultant m’a vraiment aidée, il faut lui faire confiance.
Comment évacuez-vous la tension de la semaine ? (sport, activités …?)
Je fais un peu de sport, mais j’aime surtout prendre du temps sur Internet pour m’informer. Je sors également avec mes amis au théâtre ou au cinéma.
Félicitations à Christine d’Hont !
Lors de l’Afterwork de l’ADVAE du 8 avril dernier, nous avons eu le plaisir de recevoir Christine d’Hont, une future candidate de la VAE. Au cours d’une session unique, elle a pu, devant tous les invités qui faisaient offices de jury, s’entrainer à passer le réel examen programmé quelques semaines plus tard.
Et grande nouvelle ! Nous venons tout juste d’apprendre qu’elle a eu son Master 2 AES parcours « Administration des établissements et services sanitaires et sociaux » avec mention Bien ! Nous sommes très heureux pour elle, la remercions et la félicitons pour tout le travail accompli.
Personnellement, ayant vu la simulation de son oral, nous n’avions aucun doute de sa réussite ! 🙂
L’emploi est reparti à la hausse en fin d’année 2013
Selon l’Insee, + 0,1% tel est la progression du nombre d’emplois salariés qui s’est effectué au quatrième trimestre 2013, une première depuis plus de deux ans.
La courbe de l’emploi salarié se serait, inversée au dernier trimestre de l’an dernier, selon les statistiques publiées par l’Insee, qui portent sur le secteur marchand non agricole. Cette estimation sera ajustée le 12 mars, il faut donc relativiser. Au total, en 2013, la France a perdu 65.500 emplois, en fin d’année il y avait 15.902.800 emplois salariés marchands non agricoles. Mais le retournement du quatrième trimestre, s’il reste à confirmer, est significatif car il faut remonter au deuxième trimestre de 2011, soit deux ans et demi avant, pour retrouver une progression des effectifs salariés sur le même champ. C’est l’intérim qui est à l’origine du léger rebond. Il a été « nettement plus dynamique au dernier trimestre qu’en début d’année 2013 », note l’Insee. Il chiffre le gain à 23.900 postes, sur les 34.700 créés dans le tertiaire. Cela remonte les effectifs intérimaires à leur niveau de mi-2012. En 2013, ils ont progressé de 35.400, soit + 6,9 % dont les deux tiers au quatrième trimestre, selon l’institut. Hors intérim, l’emploi marchand a continué de diminuer, particulièrement dans l’industrie et la construction avec la perte respectivement de 14.800 postes (- 0,5 %) et 5.200 postes (- 0,4 %).
Interview Thierry Arhuero
Thierry Arhuero a obtenu un Master 2 Ingénierie du recrutement par la VAE, avec un accompagnement VAE Les 2 Rives.
Voici son témoignage et ses conseils sur la démarche de la VAE.
Pourquoi avoir entamé une démarche de VAE ?
15 ans d’exp pro dont 10 ans en travail temporaire, valider le parcours en travail temporaire, valoriser le parcours pour évoluer vers un autre poste. Revanche par rapport à la formation initiale.
Est-ce que la VAE a répondu à vos attentes ?
Oui : obtention de diplôme. Est en démarche active depuis 6 mois. A eu 1 entretien depuis. Mais son diplôme lui permet de se positionner sur des offres de niveau BAC+5, plus crédible dans sa demande
Qu’est-ce que cet exercice vous a apporté dans votre bien-être au travail ou dans votre vie personnelle ?
Enrichissement, analyse des compétences et savoir-faire. Travailler sur soi-même, et se dire, je sais faire tout ça, je suis fier, j’ai confiance. Plus personnel que professionnel. Rassuré sur ce que l’on sait faire. Vie pro : peut renseigner sur le côté technique de la VAE, effort personnel, approche de la VAE. Comment proposer la VAE à un salarié.
Un conseil d’organisation pour nos futurs candidats dans leur quotidien pour l’écriture de leur dossier ? (entre le travail, les enfants, les sorties, … ?)
Hygiène de vie : on s’oblige à anticiper personnellement, se discipliner dans sa rédaction. Il faut s’investir et anticiper les heures de travail. Avoir un rythme dans la rédaction. Associer les tps de recherche, d’analyse et de production. Beaucoup de tps d’analyse et de recherche. Prendre connaissance de son rythme de travail, s’organiser en conséquences : w-e ou soir. En moyenne 2/ 3H par semaine.
Comment évacuez-vous la tension de la semaine ? (sport, activités …?)
Pas plus que d’habitude, la VAE ne m’a pas donné de stress supplémentaire.
Impact2 : Paris, capitale mondiale de l’entrepreneuriat social
Sous le Haut patronage de Monsieur François Hollande, Président de la République, le Groupe VAE Les 2 Rives assistera à la troisième édition de la soirée Impact2. L’évènement organisé par le Comptoir de l’Innovation se tiendra le 21 Mai prochain à l’Hôtel de Ville de Paris et a pour but de promouvoir l’entrepreneuriat social.
Parmi les invités, seront présents Anne Hidalgo, Maire de Paris, Sir Ronald Cohen, cofondateur d’Apax Partners, Wayne Silby, fondateur de Calvert, Pr. Muhammad Yunus, Prix Nobel de la Paix 2006, Luc Balleroy, Directeur Général d’OpinionWay, Franck Riboud, PDG de Danone, Nicolas Schimel, Directeur Général d’Aviva France…
Visionnez la vidéo de l’édition précédente !
L’emploi des seniors
Fort est de constater que le chômage des jeunes baisse, car boosté par quelques 100 00 contrats aidés, tandis que l’emploi des seniors ne cessent de faiblir faute de licenciements.
Aujourd’hui la réalité des statistiques est cruelle : si le chômage des moins de 25 ans baisse depuis avril dernier, passant de 792 600 demandeurs d’emploi toute catégorie confondues à 771 000 en décembre dernier ; celui des plus de 50 ans, lui, ne cesse de croître, passant de 989 200 à 1 055 100 entre avril et décembre 2013.
La France est le pays européen où l’emploi des seniors est le plus faible, 44% contre 60%- 70% en Allemagne, au Royaume-Uni, ainsi que dans les pays nordiques. Nous sommes encore un des rares pays à n’avoir toujours pas atteint l’objectif de 50 %, fixé par Bruxelles à tous les pays de l’Union européenne.
Pourtant nos seniors sont tout autant qualifiés et motivés pour travailler plus, l’obstacle majeur viens de notre politique RH. La France est le seul pays où, quelle que soit l’évolution de la productivité d’un salarié, son salaire augmente avec l’âge ! On privilégie l’ancienneté au mépris de la compétence !
De par leur âge nos seniors coûtent chers, c’est donc tout simplement pour une histoire de coût qu’ils sont délaissés ? Pas seulement, passés 50 ans, 2 entreprises sur 3 n’investissent pas dans la formation des seniors. Ce qui fait qu’ils sont malgré eux en décalage avec les nouvelles techniques employés, et donc moins compétitifs. Afin de relancer le travail chez les seniors il faut changer les mentalités et revoir notre système RH.