7 Conseils pour prévenir les abandons et les échecs des candidats à la VAE selon Isabelle Cartier

 

Isabelle Cartier a élaboré 7 conseils pour prévenir les abandons et les échecs des candidats à la VAE dans le journal Entreprises et Carrières n°1129 du 29/01 au 04/02 2013.

 

Ces 7 conseils sont à suivre pour les employeurs qui souhaitent mettre en place la démarche de VAE auprès de leurs employés et pour éviter les abandons et les échecs.

 

Notre consultante Isabelle Cartier a organisé en 2011 un partage d’expériences entre 8 entreprises grands comptes ayant mis en place une ou plusieurs démarches collectives  de VAE.

Notre consultante Isabelle Cartier a organisé en 2011 un partage d’expériences entre 8 entreprises grands comptes ayant mis en place une ou plusieurs démarches collectives de VAE.

Ce qu’il faut en retenir, c’est l’importance d’une information ciblée auprès des salariés, détaillant les différentes étapes, calendriers, les attentes des jurys, les moyens mis à disposition par l’entreprise ou encore les besoins et contraintes que demande une telle démarche. Il est essentiel de définir clairement les rôles de chacun: le manager, les ressources humaines, l’accompagnateur etc.

« Il s’agit de dédramatiser sans enjoliver ».

Cibler la certification de manière réaliste par rapport au profil du candidat (qualification et potentiel) et à la réalité de l’activité actuelle de celui-ci.

« Compte tenu de l’investissement personnel nécessaire, les candidats qui s’engagent dans la démarche, visent avant tout une validation totale ».

La validation partielle n’est pas un échec pour autant ! Elle peut être considérée comme un tremplin vers une validation totale, c’est pourquoi il est essentiel de la valoriser dès le départ auprès du candidat comme une « étape du parcours » et de le « rassurer » sur un accompagnement post-jury le cas échéant.

Lors de ce partage d’expérience, Isabelle Cartier a constaté que chez les 8 grands comptes interrogés, les 3 années minimum d’activité en lien avec la certification visée ne suffisent souvent pas à garantir le succès d’une telle démarche. Les salariés ayant bénéficié de nombreuses formations internes ont en général plus de chances de réussite.

Concernant l’accompagnement, il est à privilégier entièrement ou en partie, pendant le temps de travail et avec l’implication du manager dans sa mise en place. Sa durée est variable de 24H à 35H en moyenne, réparties sur 6 à 8 mois maximum.

« L’enjeu est de donner un rythme régulier à l’accompagnement … »

Pour optimiser les chances de réussite d’un candidat pour lequel il subsiste un doute entre 2 niveaux de certification, il est intéressant de présenter 2 dossiers concernant des certifications de la même filière mais de différents niveaux aussi bien pour passer le cap de la recevabilité que par rapport au jury final.

« La loi autorise un candidat à présenter jusqu’à 3 demandes de VAE pour 3 certifications différentes par an ».

Concernant les démarches collectives pouvant concerner des salariés de différents sites de l’entreprise géographiquement éloignés, l’enjeu est de « garantir une équité de traitement, tant au niveau de l’accompagnement, qu’à celui des modalités de validation des acquis ». Il arrive même que ertaines entreprises ont même négocié un accord-cadre avec le certificateur.

 

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